Description des deux sous bassins versant
Le sous bassin versant d’Oued Tleta
Le sous bassin versant d’oued Tleta couvre une superficie de 97.04ha, il fait partie du grand bassin versant d’Oued Ghazouanah (El Marsa), (figure 2.1). D’après le quadrillage de Lambert de la carte topographique 1/25000 notre périmètre d’étude se trouve entre les coordonnées suivantes : X1= 610.00 km Y1=3870 km X2= 608.00 km Y2= 3884 km D’après l’étude menée par (Capoline in Ouasti, 2010), la lithologie de bassin versant d’Oued Tleta est constitué de grés 30km2 perméable ; granit 12km2 imperméable ; marnes 10km2 semi perméable ; croutes calcaires 28km2 perméable; tufs 10km2 . Le bassin versant de Oued Tleta est dominé les terrains alluviaux se caractérisent par les basses vallées sont des sols légers bien drainés qui se prêtent aux cultures maraîchère et d’autre terrain de sol en équilibre portent des végétaux buissonnants, le sud de sous bassin versant supportant en général les prairies et le développement de la céréaliculture. Il occupe aussi des formations calcique humifères occupent la partie Est-Ouest de bassin et des sols insaturé couvrent quelques ilots a l’Est de périmètre (Durand, 1954). Le réseau hydraugraphique du sous bassin d’Oued Tleta est représenté par des cours d’eau plus au moins important on cite : Oued Takriset, Oued El Mrakha, Oued Sbais, Oued Bouhadjil, Oued Bou Touil, ainsi que d’autre petits affluents qui prennent naissance dans les massifs des traras et de Filleoussen. Ces cours d’eau se creusent dans des terrains de texture et de structure différentes, et se réunissent aux environ de Khoriba a une altitude de 137m (Ouasti, 2010). Figure 2.1: Carte de situation géographique de bassin versant d’Oued Tleta (Ouasti, 2010) 1.1.2-Le sous bassin d’oued sebdou Le sous bassin versant d’oued Sebdou occupe une superficie de 256km2 prend sa source du grand bassin versant de la Tafna, (Figure 2.2). D’après (Ghenim, 2008), le sous bassin de Oued Sebdou s’inscrit entres les cordonnées Lambert suivant : X1 : 114.00 km Y1 : 146.10 km X2 : 152.20 km Y2 : 173.10 km Sa lithologie dominée par des terrains calcaires essentiellement Karstiques, comporte aussi des sols alluvionnaires au niveau de la cuvette de Sebdou d’où émergent de nombreuses sources et des croûtes marno-gréseuses et calcairéo-gréseuses ou marno-gréseuses ainsi que des argiles de calcification où l’on retrouve un couvert forestier bien développé et localisé surtout dans la partie du bassin la plus forte en pente (Benest et Elmi, 1987). La végétation dans le bassin reste étroitement liée à la pluviométrie. En effet, dans le secteur sud, les zones en cours de reboisement et les forêts claires occupant (21.78% de surface) ainsi que le couvert mort dominent avec un taux de 10%. Ce type de couvert végétal qui protège mal la texture du sol contre les agents de l’érosion, correspond à la partie du bassin où la pente dépasse 25%. Celle-ci constituerait une zone où l’activité érosive serait très importante (Bneder in Labiod, 2009). Oued Sebdou prend naissance à Ouled Ouriache et se creuse dans des formations Jurassiques principalement carbonatées qui peuvent atteindre 1465 m d’altitude. Il draine le sous bassin sur une longueur de 29 km et se jette dans la cuvette du barrage Béni Bahdel (Labiod, 2009).
Etude climatique
Le climat est considéré comme le facteur indispensable pour toute étude écologique. D’après (Greco, 1966) « le climat est l’ensemble des actions de l’atmosphère : humidité, pluie, température, vent. C’est l’élément sur lequel l’homme n’a aucune influence direct (sauf le cas particulier des irrigations). C’est un facteur de développement des plantes et contribue à la formation et l’évolution du sol ». La région de Tlemcen, est l’influence du climat méditerranéen qui dépend des courants atmosphériques alimentés par le déplacement de l’anticyclone des Açores ce qui engendre : Une période froide et humide de courte durée : l’hiver début de printemps Une période chaud et sèche de longue durée : l’été et automne (Emberger, 1956).
Etude des données Hydrique
D’après (Lehouerou et al, 1977), (Djebaili, 1978) et (Aime, 1991), considèrent que le facteur eau qui constitue les précipitations représente la source hydrique pour la végétation, et conditionne le maintient de la distribution de cette dernière sur le globe terrestre d’une part, et d’autre part la perturbation des écosystèmes par le phénomène de la sécheresse ou d’érosion. La précipitation c’est la quantité d’eau qui tombe et qui forme la tranche ou la lame pluviométrique. Elle évalué en mm par jour, par mois ou par an.
Précipitation moyennes mensuelles et annuelles
La quantité moyenne mensuelle et annuelle, est l’un des paramètres qui permet de caractérisée le climat. Les données de précipitation des deux stations étudies sont illustrées dans le tableau (2.2).