Du [rr] comme élément saillant : observations (répertoire n°7)
Nous avons dressé un répertoire en annexe de mots omportantc ce phone. Au fur et à mesure, il nous est apparu que les idées de « fluidité », de « glissement » ou d’« envol » étaient les plus fréquemment évoquées. Bien que nous ayons déjà fait appel à cette structuration à plusieurs reprises au cours de ce t ravail, nous en rappelons ici de façon synthétique les principales notions référées :
– le « liquide statique en tant que contenu ou en écoulement » et notions dérivés de l’idée de « liquide (contenant / contenu ; fluidité) » ou de l’« écoulement » (cause ; objet ; lieu ; condition, etc.) » (e.g. correr / escurrir ; derretir ; espurriar ; chorro ; carraca ; jarra ; garrafa) ;
– l’idée de « répétition » dont procèdent celles «d’insistance » et d’« agacement » (le groupe {RR} est en soi une duplication) [e.g. morrear ; arrendajo ; serrar ; carraspear ; zurrar ; tábarro / tabarra ; aporrear ; aperrear ; carro(cf. cogerle a alguien el carro, « ocurrirle algo que le moleste o perjudique ». DRAE, s.v. carro) ; gabarra ; porra ; chuperretear]
Le phonème /rr/ étant une « liquide », il est loisible de conclure que le son [rr] a capacité à renvoyer aux caractéristiques d’un liquide au sens large. De plus, la longueur de sa vibration l’autorise à référer aux idées non incompatibles d’« étendue » ou de « dispersion »
et enfin, le cumul des deux propriétés intrinsèqueslui permet de renvoyer à l’idée de « fluidité ». Par exemple, à la croisée des notionsde « répétition » et d’« envol », on trouve berrear, ainsi que plusieurs noms d’oiseaux : gangarria, cencerra, cencerro, carrao, urraca, arrendajo. Le prolongement du cri ou la fluidité du vol auront pu être, en fonction des situations, des prismes de nomination. Tel semble avoir été le cas deurraca, quoique indirectement, selon Corominas (s.v. urraca) : Igual que en muchas denominaciones de este pájaro,tales como el cast[ellano] marica, lat[ín] gaja, fr[ancés] margot, ingl[és] mag, se trata en el caso de urraca del antiguo nombre propio femenino Urraca, aplicado a la picaza por su conocida propiedad de parlotear volublemente como si remedara a una mujer; el nombre propio es de origen incierto, seguramente prerromano. 1ª doc[umentación] : med[iados del siglo] XVI, Lope de Rueda.
Corominas (ibid.) atteste également des variantes formelles médiévales Orraca ou Burraca de l’anthroponyme, ce qui confirme la stabilité de la géminée pour l’évocation de cette idée de « parlotear », et donc la pertinence d’une hypothèse structurelle.
Hablar como una urraca, ahorrar como una urraca
Ce bref compte-rendu structurel et étymologique nous permet d’entreprendre l’analyse de quelques expressions contenant urraca. On a, tout d’abord, confirmation par la sémiologie de ce que l’on prête à la pie cette qualité (ou cedéfaut) du cri prolongé : en seguida, si no quieres que te haga yo hablar más que una urraca.
(356) Con seguridad no os lo puedo afirmar bajo mi fe; pero presumo sea el Rey. Y la voz de Gonzalo tembló ligeramente al omitir su presunción que tanta verdad aquélla agriamente, ya que os ha hecho nuestro Señor parladora como una urraca. – Me estáis sofocando, Doña Mencía, y bien sabéis que nunca me dejáis hablar, orquep todo os lo queréis charlar vos, que parece que lo tenéis por abasto, y con abrir la boca os defraudamos.1194
(357) Lo más cuerdo era evitar el escándalo… Sabina un(a a sabiendas de lo que había ocurrido) se hacía la sorprendida, lamentándose como unaurraca.1195
On note ici cette idée d’« étendue », tel que le [rr] peut l’évoquer. Un autre angle de vue aurait également pu être adopté : celui représenté par les verbesparlar, parlotear, hablar, les variantes d’origines onomatopéiques blablá, bla-bla-bla ou blablablá (DRAE, s.v.), etc.1196 Or si une femme peut trop parler, une pie ne parle pas. C’est donc l’idée de « prolongement » qui a été prise en charge pour lanomination car elle se trouve en amont de l’idée de « parler ».
Comment alors expliquer l’expression ahorrar como una urraca employée par Buero Vallejo ? : (358) No podrías tumbarte a hacer versitos ni a pensar en las musarañas; buscarías trabajos particulares para redondear el presupuesto y te acostarías a las tres de la mañana contento de ahorrar sueño y dinero. Porque tendrías que ahorrar, ahorrar como una urraca; quitándolo de la comida, del vestido, del tabaco…
La pie c’est aussi l’« envol », une « évasion », ainsi que nous l’avons vu avec le cas de galfarro (« ave rapaz ») en 4.1.4.1, et comme le démontrent les termes évoquant l’idée d’« étendue ». C’est, du reste, ce à quoi réfère lesubstantif horro, d’où est issu le verbe ahorrar :
Ahorrar (De horro) 1. tr. Reservar alguna parte del gasto ordinario. U. t. c. prnl.2. tr. Guardar dinero como previsión para necesidades futuras.3. tr. Evit ar un gasto o consumo mayor.4. tr. Evitar o excusar algún trabajo, riesgo, dificultad u otra cosa. U. t. c. prnl.5. tr. p. us. Entre ganaderos, conceder a los mayorales y pastores cierto número de cabezas de ganado horras o libres de todo pago y gasto, y con todo el aprovechamiento para ellos.6. tr. p. us. Dar libertad al esclavo o prisionero.7. tr. ant. Quitarse del cuerpo una prenda de vestir.8. prnl. ant. Aligerarse de ropa. U. en Aragón y Salamanca.no ~se, o no ahorrárselas, alguien con nadie.1. frs. coloqs.Hablar u obrar sin temor ni miramiento. (DRAE) – Librar a alguien de una eventual molestia, inconveniente o esfuerzo. (Seco et alii)
Horro, rra (Del ár. hisp.ḥúrr, y este del ár. clásḥ.urr, “libre, condición de libre”, antes de 1074) 1. adj. Dicho de una persona: Que, habiendo sido esclava, alcanza la libertad.2. adj. Libre, exento, desembarazado.3. adj. Dicho de una yegua, de una burra, de una oveja, etc.: Que no quedan preñadas.4. adj. Entre ganaderos, se dice de cualquiera de las cabezas de ganado que se conceden a los mayorales y pastores, mantenidas a costa de los dueños. ir, sacar, o salir, ~.1. frs. desus. Sacar libre a alguien y sin pagar su parte o la de otros en un negocio. (DRAE)
La question de la mise en perspective de ahorrar et de urraca apparaît soluble d’un point de vue saillanciel. Urraca aurait en effet pu faire l’objet d’une actualisati on par sollicitation énantiosémique de la même saillanceansd l’énoncé n°358. Le niveau plus élevé d’abstraction conceptuelle autorise ce lien entre « envol », « dispersion » et « non-dispersion », ce que finalement déclare le signifiant.1197
Terminons en évoquant la possibilité d’actualisation par la saillance de l’emploi, très répandu parmi les langues, deurraca en tant que « voleuse » :
(359) Y, bueno, le prometo que yo droga no voy a tomar, aunque ya tomo bastante a través del tabaco y me deja hecho polvo. Muchas gracias doctor. ¿Y a cuántos años condenaría usted a esta urraca por ladrona? Creo que como no se puede habitualmente escuchar una obra de Rossini en un programa de televisión procedería a s u libre absolución con todos los pronunciamientos favorables.1198
(360) – Está a su disposición… ¡vaya una alhaja! / – ¿Sí? Pues me lo llevo… mire usted que yo soy una urraca… / Y sí que era una urraca, como que así la llamaba doña Paula: la urraca ladrona / Donde hacía estragos era en los comestibles.1199
Le rattachement à la structure {RR} est confirmé par les vocables membres arrebato, errar, marrar, l’expression chilienne a chorro (« dicho de un ladrón : que arrebata a la carrera algún bien a alguien. DRAE, s.v. chorro), ou plus largement hispanophone parar el carro (“contener o moderar a quien está enojado u obra arrebatadamente”. DRAE, s.v. carro) plutôt que parar el coche, plus neutre. Cette cleptomanie serait donc visible dans le signifiant urraca et, à double titre, par le vol, caractéristique d’une « déviance comportementale » au regard de la société, et par l’« envol », moyen d’évasion de lapie.
No hay urraca sin mancha blanca
Dans ce proverbe, les trois termes urraca, mancha et blanca font manifestement système. C’est donc une autre saillance que {RR} qui a pu motiver la présence du substantif urraca dans cette phrase proverbiale. On note en effet que l’invariance est ici davantage basée sur une exploitation graphique des signifiants. C’est donc un cas d’ homographie, procédé exclusif donnant lieu à cette corrélation. Or l’existence même de ce proverbe pourrait précisément être une volonté de mettre en reliefinvariantl’ qui en résulte, ce que nous pouvons considérer comme la saillance graphique {AC}. On détecte alors les trois capacités formelles ac, anc et anch. Peut-être d’ailleurs cette mise en système s’arrête-t-elle à cette phrase proverbiale, ce qui pourrait être le proprede l’énoncé poétique, d’une part et de ce statut saillanciel, d’autre part. Cette question sera à approfondir lors de recherches à venir. Enfin, si l’on place les trois termes en perspective, on s’aperçoit que ce proverbe asturien 1200blanca (correspondance s’appuie sur l’ insertion dans une chaîne sémiotique : urraca grapho-commutative Ø /n)mancha (correspondances grapho-commutatives Ø / h et phono-commutatives [Ø] / [tȓ]).
Par ailleurs, étant donné l’objet phénoménal auquelurraca renvoie, l’énoncé*no hay urraca sin mancha negra, mêmement pertinent sur le plan sémantique, quoique peut-être connoté plus négativement, aurait empêché la formation de la chaîne sémiotique. Le signifiant aura donc pu conduire à apposer le signe blanca plutôt qu’un autre, malgré la légitimité d’une variante faisant comparaître l’adjectif negra à sa place.
Du reste, peut-être l’idée de « couleur noire », complémentaire ici par rapport à celle de « tache blanche », aurait-elle pu être représentée dans ce vocable par le phone [u], traité plus haut pour l’étude du substantif túnel. Nous avons également vu que cette notion d’« obscurité » était liée à celle de « tristesse ,» voire du « mauvais augure » en tant que désignant une sorte de « velléité léthale » (Fónagy). Nous en avons confirmation dans les énoncés suivants concernanturraca : Ainsi, s’il est manifeste que la saillance sur laquelle repose cette idée de « tache blanche » est d’ordre exclusivement graphique, celle de « couleur sombre » pourrait être associée à l’invariant bien différent d’ordres phono-articulatoire et synesthésique : {U}.
Ser terca como una urraca
Une idée toute autre semble, en première approximation, être actualisée dans l’expression ser terca como una urraca :
(363) -Por su dama, don Teobaldo -Bonus Eventus, después de endulzarse la garganta, se mostró pesimista-. De la diadema, olvídese. Madame Touraine de la Voilissière será un compendio de perfecciones, como a usted y a mí nos consta, pero es terca como una urraca.1203
Si l’on peut, de fait, reprocher à la pie d’être obtuse, l’homophonie [ka-ka] fait penser ici à une répétition et à un souhait de mettre en systèmepar le signifiant l’adjectif qualificatif féminin terca et le substantif urraca, également de genre féminin. Or, nous avons retenulors de l’élaboration du répertoire n°8 sur les mots en {T-K} et de la partie 5.2.2.2, que terco, a était actualisé par l’idée de « coup » auquel contribue à référer le son [k]. L’idée d’« entêtement » est effectivement proche de celle de « jusque-boutisme ». Or, cette insistance et / ou l’ennui qu’elle provoque chez au trui sont également des sens que l’on perçoit chez des mots actualisés par {RR} : tabarra (« molestia causada por algo pesado e insistente ». DRAE, s.v.), gabarra (« molestia, cosa pesada y enojosa ». DRAE, s.v.), garra (« fuerza, empuje ». DRAE, s.v.), bandarra (« sinvergüenza ». DRAE, s.v.), chaparro (« persona rechoncha ». DRAE, s.v.), etc.
À ce stade de nos recherches et en attendant une co nfirmation ultérieure sur corpus, nous pensons pouvoir dire que urraca et terca signifient de deux manières distinctes l’idée d’« entêtement » : terca par l’idée de « coup » et urraca par celle de « jusque-boutisme ». Cette distinction, minime au regard du créateur et des relayeurs de l’expression, n’est pas prise en charge dans cette situation, car ce qui semble primer est le point commun sémiologique [ka]. La connotation de l’expression fait penser à une idée d’« insistance agaçante », qui est commune finalement aux références de terca et de urraca et donc rattachable au groupe phonétique [ka]. C’est un type de flexibilité autorisée par le signifiant qui rappelle les anagrammes saussuriennes. Dans le domaine poétique, d’autres actualisations de urraca sont bien entendu possibles, notamment celles issues de la mise en système avec d’autres termes à la rime tels bellaca [beļáka], achaque [atȓáke], traque [tráke], barraque [baráke], caca [káka], triquitraque [trikitráke], et matraca [matráka] .
Dans cet extrait poétique, la mise en système repos sur l’invariant phonétique [ák] que l’on retrouve également sous sa prononciation atone dans le suffixe dit « péjoratif » -aco [ako]. C’est en effet à une certaine « nuisance » que réfèrent ces mots : bellaca et achaque pour la « nuisance au sens large vis-à-vis d’autrui ». Quan t à saque, il évoque plutôt l’« expression de cette nuisance ». Enfin, tout comme urraca, traque, triquitraque et matraque renvoient davantage à une « nuisance qui dure » tels des mots de la structure en {RR} (e.g. tabarro, gabarra). Or, d’une part, ces termes ne peuvent contenir une capacité formelle [rr]et donc y être intégré, et, d’autre part, la nécessité contraignante du poème se trouve ici à la rime.1205 Cela amène à établir un invariant {AK}. En outre, par correspondance inversive, on peut ajouter sous cette même saillance la forme [ka] observée dans terca / urraca, également d’exploitation poétique et désignant aussi une idéede « nuisance ». Nous obtenons donc le schéma suivant : Une distinction serait donc à faire avec les substa ntifs picaza ou picaraza (“urraca”. DRAE, s.v.), qui insisteraient davantage sur l’idée de « petitesse » représentée par le bec de l’oiseau et que l’on trouve déjà évoqué parpico ou par d’autres noms d’oiseaux dérivés becada, becacina, becafigo, etc.1206 Ils seraient donc, en première analyse, rattachés à la structure de la « petitesse » en vertu de la capacité formelle phonétique [p-k] (cf. répertoire n° 9).
L’on note que les saillances actualisées dans un usage poétique sont nettement moins fréquentes que celles usitées dans le discours plusordinaire. En effet, à l’exception de la saillance {AK} sur le corpus CORDE liée à l’idée de « nuisance », toutes les saillances « poétiques » ont un coefficient inférieur à 1. Il faut cependant reconnaître que l’idée de « nuisance » était souvent consécutive du vol par al pie, une caractéristique rattachable à la saillance {RR}. En synchronie comme en diachronie, nous relevons que c’est cette dernière saillance qui représente l’actualisation la plus fréquente.
L’autre élément d’analyse que nous apportent ces données est que les fréquences n’évoluent guère dans l’histoire de la langue. Certes il conviendra dans un autre travail d’établir une échelle plus précise de calcul des coefficients des saillances « poétiques » mais, dans la mise en regard avec les saillances « conceptuelles », elles restent stables en moyenne basse. Précisons en effet que si l’invariant {RR} possède un statut conceptuel, les autres sont d’ordre nettement poétique. En tous les cas, la fréquence d’actualisation saillancielle est le premier critère que nous détectons pour distinguerdomaines linguistique et poétique. Mais cela ne doit pas occulter que les saillances sont toutes permises dans les énoncés poétiques du fait d’une exploitation du niveau soit paradigmatique soit syntagmatique. On retrouve clairement ce que Guiraud nomme la rétro-motivationcomme impliquant l’entier du langage. En l’occurrence, la pluralité d’actualisations passe par le transcendement des statuts admise par les systèmes poétiques. Cela passe également, ommec nous l’avons vu, par des possibilités de découpages variées.
Appliquons dès à présent notre théorie à d’autres types de décompositions plus complexes. Ils représentent un usage quantitativement majoré des mécanismes dont use le versant communicationnel. Un seul signifiant-support suffit pour en prendre acte. Nous avons opté pour le substantifpandorga.
Compositions et remotivations du substantif pandorga
Dans un premier temps, nous ferons figurer l’analyse d’une composition ayant concerné le vocable pandorga avant d’examiner quelques utilisations poétiques distinctes et révélatrices que les sujets parlants ont pu en avoir.
Andorga, une composition tautologique de pandorga et de andullo
Soit les acceptions du vocable pandorga : Andorga (Cruce de andullo y pandorga) 1. f. coloq. vientre (cavidad del cuerpo de los vertebrados). (DRAE)
Andullo (Del lat. inductilĭa, pl. n. de inductĭlis) 1. m. Hoja larga de tabaco arrollada.2. m. Cada uno de los manojos de hojas de tabaco con que suelen formarse los fardos.3. m. Mar. Tejido que se pone en las jaretas y motones de los buques, para evitar el roce.4. m. Cuba. Mezcla de tabaco y una materia edulcorante para mascar. (DRAE)
Pandorga (Del lat. *pandurĭca, y este de pandūra, “especie de laúd”; en algunas acepciones se confunde con andorga, principios del s. XVII. Corominas, s.v.) 1. f. Figurón a modo de estafermo, que en cierto juego antiguo daba con el brazo al jugador poco diestro.2. f. Este mismo juego.3. f. Cometa que se sube en el aire.4. f. Vientre, barriga, panza.5. f. coloq. Mujer muy gorda y pesada, o floja en sus acciones.6. f. Mur. zambomba (instrumento musical). (DRAE)
Étymologiquement, selon Corominas, ce vocable « [p] arece derivado de un verbo *pandorgar “dar una serrenata” […], procedente de un latín vu lgar *pandoricare, derivado de pandorium “bandurria”, “pandero”, las de[más] ac[epciones] d e pandorga son más tardías y tienen carácter secundario. [Documentado a] principios del s[iglo] XVII. »1208 Concernant le vocable andorga [“vientre (cavidad del cuerpo de los vertebrados)” . DRAE, s.v. andorga], Corominas précise que : [de origen desconocido,] se emplea en Salamanca y en Galicia […] y también en castellano popular […], en el sentido de “vientre”, “barriga”, y por lo tanto es ella la que deberá resultar de un cruce de pandorga con ANDULLO “morcilla”, “jareta”, [cf. francés] andouille, “tripa”, “morcilla”. 1209
Andorga pourrait alors résulter d’une composition tautologique de andullo et de pandorga car les deux termes sont aptes à évoquer les idées proches : « morcilla », « jareta », (métaphoriquement liés) d’une part et « vientre »,« barriga », d’autre part : (365) Los disgustos le hacían volver a las andadas y olvidarse del régimen y de las profundas filosofías sobre la vida y la muerte que le habían inspirado hacía tan sólo unas semanas. La vida de Eguren, su forma de entenderla, cambiaba según tuviese o no la andorga llena. 1210 cuando el sol picaba más de la cuenta.