Dépistage précoce des risques de chute chez la personne âgée en autonomie fonctionnelle

Dépistage précoce des risques de chute chez la personne âgée en autonomie fonctionnelle

Le dépistage précoce des risques de chute de la personne âgée en autonomie fonctionnelle : 

 Qu’est‐ce que le dépistage précoce des risques de chute ? 

Le dépistage précoce pourrait se définir par un repérage et une évaluation des risques de chute avant toute manifestation de chute avérée. 

Qu’entendons‐nous par l’autonomie fonctionnelle ?

Le terme de l’autonomie fonctionnelle, est préférable, à celui de l’indépendance fonctionnelle qui paraît plus précis.   On peut de ce fait parler d’une personne âgée en autonomie fonctionnelle ou en indépendance fonctionnelle comme une personne qui peut se déplacer, s’habiller, assurer son hygiène, s’alimenter, aller aux toilettes sans avoir besoin d’une aide humaine pour réaliser des gestes de la vie quotidienne.   

Les recommandations de la HAS sur les risques de chute   

La HAS recommande, pour évaluer le risque de chute, de rechercher systématiquement chez toute personne âgée un antécédent de chute dans l’année qui précède la consultation, de rechercher des facteurs de risque de chute et de faire un test d’évaluation validé du risque de chute en cas de chute signalée, même si elle parait banale, ou en présence de facteurs de risque de chute. 

Repérage des personnes âgées à risque de chute

 Interrogatoire   

Penser systématiquement au risque de chute :    La prévention primaire repose sur le repérage du risque. Il est recommandé de demander à toute personne âgée, si besoin à son entourage, quel que soit le motif de consultation, si elle est tombée durant l’année précédente, et dans quel contexte. 13 Même s’il n’y a pas eu de chute, le simple fait de poser la question permet de parler de prévention.

 Évaluation des troubles de la marche

 Les différents tests d’évaluation des troubles de la marche au cabinet : L’examen clinique à lui seul, ne permet pas de juger du retentissement fonctionnel d’une maladie ostéo‐articulaire ou neurologique. Afin d’évaluer les capacités fonctionnelles effectives de la personne âgée, des tests simples, reproductibles et sensibles ont été élaborés. Ces instruments sont utiles car ils mesurent les performances de marche de façon standardisée et peuvent aussi faciliter le suivi de leur évolution dans le temps.(21) Voudriez‐vous vous lever et faire quelques pas ? : introduit le TUG.  Timed up and go test (TUG) Ce test rapide et simple à effectuer, consiste à mesurer le temps nécessaire pour se lever d’une chaise, marcher trois mètres, tourner de 180°, revenir à la chaise et s’y rasseoir, le patient peut employer un auxiliaire de marche si indiqué. Le temps normal affecté à une telle opération est inférieur à quatorze secondes. Au‐ delà de vingt secondes, on considère qu’il y a une diminution de la mobilité et qu’elle est importante au‐dessus de trente secondes. Ses sensibilité et spécificité sont de 87% pour une valeur seuil de quatorze secondes. Pouvez‐vous tenir en équilibre sur une jambe ? : introduit le test de l’appui monopodal. One‐leg‐balance Encore appelé le test de l’appui monopodal, ce test évalue la capacité de rester, sans appui, en équilibre sur une jambe pendant cinq secondes.   Que pensez‐vous de … ? : introduit le test de double tâche  Le Walking and talking test (ou test de double tâche):les personnes âgées fragiles s’arrêtent de marcher quand elles sont sollicitées sur un autre domaine d’attention.

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Table des matières

I INTRODUCTION
II GENERALITÉS
II.1 VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION.
II.2 PREVALENCE ET MORBIDITE
II.3 QUELQUES DEFINITIONS
 La chute
 La fragilité
 La perte d’autonomie fonctionnelle
II.4 LES FACTEURS DE RISQUE DE CHUTE
 Les facteurs intrinsèques
 Les facteurs extrinsèques
II.5 LES CONSEQUENCES DE LA CHUTE
II.6 LE ROLE DU MEDECIN GENERALISTE
Le dépistage précoce des risques de chute de la personne âgée en autonomie fonctionnelle
II.7 LES RECOMMANDATIONS DE LA HAS SUR LES RISQUES DE CHUTE
 Repérage des personnes âgées à risque de chute
 Les différents tests d’évaluation des troubles de la marche au cabinet
III METHODES
III.1 TYPE D’ETUDE
III.2 POPULATION ETUDIEE
III.3 GUIDE D’ENTRETIEN
III.4 REALISATION DES ENTRETIENS
III.5 RETRANSCRIPTION ET ANALYSE DES ENTRETIENS
IV RESULTATS
IV.1 REPONSES DES MEDECINS
IV.2 STRATEGIES DE PREVENTION MISES EN PLACE PAR LES MEDECINS GENERALISTES
IV.3 LES RAISONS ENTRAVANT LA DEMARCHE PREVENTIVE DES RISQUES DE CHUTE
 Manque de temps
 Méconnaissance des grilles d’évaluation
 Banalisation ou manque d’intérêt du sujet
 Le manque de sensibilisation des patients et des professionnels de santé
 Manque de formation
 Rupture du parcours de soins
 Absence de coordination interprofessionnelle/travail en réseau
 Problématique de la rémunération des consultations
 Rareté des visites à domicile
 Manque de motivation des patients et des professionnels de santé
IV.4 LES PERSPECTIVES D’AMELIORATION DE L’EVALUATION DU RISQUE DE CHUTE
 Délégation du rôle de dépistage
 Une consultation dédiée
 La formation et sensibilisation des patients et professionnels de santé
 Amélioration de la communication interprofessionnelle .
 Privilégier les visites à domicile
 Promotion de l’activité physique
 Rémunération de certains actes
 Développement d’outils informatiques
 Les grilles d’évaluation
V DISCUSSION
V.1 LES FORCES DE L’ETUDE.
 Le choix du sujet et de la population
 Le choix de la méthode
V.2 LES LIMITES DE L’ETUDE
 Conditions de l’entretien
 Biais lié à la méthode d’analyse et d’interprétation
 Biais liés à l’enquêteur : biais d’intervention
V.3 RESULTATS COMPARES A LA LITTERATURE
 Le dépistage précoce des risques de chute
 L’évaluation informelle du risque de chute réalisée par les médecins généralistes
V.4 LES STRATEGIES DE PREVENTION
V.5 LES FREINS ET OBSTACLES AU DEPISTAGE PRECOCE
 Méconnaissance et sous‐utilisation des tests d’évaluation
 Le manque de temps
 Absence de collaboration interprofessionnelle
 Le manque de motivation des patients et des médecins généralistes
 L’absence de rémunération du dépistage précoce des chutes
V.6 PERSPECTIVES D’AMELIORATION
 Amélioration de la formation des professionnels de santé
 Privilégier les visites à domicile
 La délégation du rôle de dépistage aux infirmières
 Renforcer la surveillance du BDK auprès de la CPAM
 Le développement d’outils informatiques
 Sensibilisation des patients et de leurs proches
 Promotion du travail en réseau
 Consultation dédiée
 Promouvoir davantage la pratique de l’activité physique
VI CONCLUSION
VII BIBLIOGRAPHIE
VIII ABREVIATIONS
IX ANNEXES

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