DENSIFICATION DE CANEVAS  ÉTABLISSEMENT DES CANEVAS PLANIMÉTRIQUES

DENSIFICATION DE CANEVAS  ÉTABLISSEMENT DES CANEVAS PLANIMÉTRIQUES

La densité du canevas géodésique (environ un point pour 10 km2 ) est insuffisante pour rattacher les travaux topographiques nécessaires à la réalisation d’autoroutes, de tunnels, du TGV, au cadastre, au remembrement etc. d’une part ; d’autre part il se peut que pour certains travaux, la précision du canevas géodésique soit insuffisante. Le topomètre est alors amené à asseoir le réseau polygonal qu’il réalise sur des points d’appui judicieusement répartis qui forment le canevas d’ensemble, canevas réduit mais de précision homogène. Selon la précision désirée, le réseau créé est donc rattaché au canevas géodésique ou indépendant. 

Définition Un canevas est un ensemble discret de points judicieusement répartis sur la surface à lever, dont les positions relatives sont déterminées avec une précision au moins égale à celle que l’opérateur attend du levé. Ces points servent d’appui au lever des détails, implantations, etc. Le canevas s’exprime par les coordonnées de ces points dans un même système.  Principe de densification En topométrie, le principe fondamental consiste à « aller de l’ensemble aux détails ». www.allislam.net 

DENSIFICATION DE CANEVAS 

Canevas d’ensemble Le canevas d’ensemble est un canevas planimétrique déterminé par des opérations de mesures sur le terrain, matérialisé de façon durable par des bornes ou des repères et suffisamment dense pour étayer le réseau sur lequel s’appuie le lever de détails. Le canevas d’ensemble est en général appuyé sur le réseau géodésique ; on distingue : ● le canevas d’ensemble ordinaire, dont la tolérance sur l’erreur en distance entre deux points est égale à 20 cm. Il est parfaitement adapté aux travaux en zones rurales. Pour les travaux cadastraux, le canevas d’ensemble est un canevas ordinaire.

Il est donc rare, dans la pratique, de considérer un canevas de précision si ce n’est pour des travaux autres que cadastraux car un maître d’ouvrage peut avoir mis dans le cahier des charges un canevas de précision ; ● le canevas d’ensemble de précision, dont la tolérance sur l’erreur en distance entre deux points est égale à 4 cm. Il est plutôt adapté aux travaux en zones urbaines et périurbaines. Le canevas est indépendant si la précision du canevas géodésique d’appui est insuffisante, mais son orientation et son origine moyenne doivent être ramenées dans le système Lambert. I

ls doivent satisfaire à la gamme de tolérances fixées par l’arrêté du 21 janvier 1980 .  Canevas ordinaire Le canevas ordinaire est caractérisé par sa possibilité de densification par points isolés. Un tel point est déterminé par les mesures suivantes : ● angulaires : intersection, relèvement, recoupement (procédés dits de triangulation) ; Fig. 1.1. : Principe de densification www.allislam.net 

 ● de distances : multilatération (procédé de trilatération) ; ● mixtes : insertion. Il peut également être : ● un point nodal de cheminements à longs côtés (voir chap. 2, § 2.) ; ● déterminé par localisation satellitaire (GPS, voir tome 1, chap 7.).  La triangulation La triangulation est une technique permettant de déterminer les éléments d’une figure en la décomposant en triangles adjacents dont l’opérateur mesure les angles au théodolite, dont il assure les fermetures angulaires et dont un côté au moins est connu ou déterminé. Elle peut avoir deux finalités, à savoir : ● servir à densifier un réseau de triangulation déjà existant, par exemple le réseau géodésique : c’est le cas de canevas d’ensemble. Les mesures angulaires suffisent, mais il est possible d’améliorer la mise à l’échelle du réseau de triangulation en mesurant quelques bases ;

● être locale : outre la mesure des angles, il faut alors effectuer impérativement la mesure de la longueur d’au moins une base du réseau de triangulation. Par extension du premier type, on appelle triangulation complémentaire une densification du canevas par les procédés de l’intersection, du relèvement ou du recoupement, où l’opérateur mesure des angles sans assurer la fermeture des triangles. ‹intersection

Un point intersecté M est un point non stationné que l’opérateur vise depuis des points anciens connus en coordonnées A, B, C, D, encore appelés points d’appui, de manière à déterminer les gisements des visées d’intersection (fig. 1.2-a.). On ne pourra connaître précisément ces gisements que si on détermine les G0 des points d’appui. La figure 1.2-a. représente la réalisation d’une intersection. Toutes les lectures angulaires LA, LB, LC, et LD doivent être corrigées de la correction de réduction à la projection, dv (voir tome 1, chap. 2)

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