Démonstration analytique des effets de la sorcellerie sur la quotidienneté des écoliers
Les facteurs liés au non réussite et à l’abandon scolaire Dans la présente section, nous dévisageons les facteurs et les types de comportement qui ont de liaison et qui déterminent les facteurs de non réussite et d’abandon scolaire au niveau de notre champ d’investigation. Malgré, l’éducation et l’enseignement pédagogique ainsi que le développement de l’enfant au niveau des ruraux ne leur permettent pas de jouir les conditions favorables. Et ceux ne sont que des éventuels enjeux causés par l’évolution de la famille. Et celle-ci prend une autre représentation qui est, d’une part, la famille représente, l’ensemble des individus de même ligné et, d’autre part, elle est la composition d’un père de famille, d’une mère et des enfants. La famille est la base de toute relation et action sociale. Enfin, le rôle que doit prouver les parents ne se voient plus normalement qu’à l’imposition de la protection de leurs enfants mais non plus de les éduqués et de les scolarisés formellement. Selon eux, si leurs enfants savent écrire son nom et prénom et à compter de l’argent c’est déjà une grande chose. Mais la question s’avère être s’entreposée est: pourquoi enseigner notre enfant s’il n’y a pas d’encadrement et de suivi venant volontairement de notre part ou de chacun de nous?
L’éducation, la scolarisation et les comportements des autres
Le non réussite et l’abandon scolaire sont liés non seulement au niveau intellectuel mais aussi au niveau d’études de certains parents, du trajet ou distance de l’école par rapport au foyer, au comportement des parents bien définis et des enseignants ainsi qu’aux méfaits de la sorcellerie au niveau des ruraux. Différents facteurs et enjeux socioculturels et économiques peuvent aussi contribuer à ces derniers. Du fait, le changement et la détermination de comportement de chaque individu de même ou de nature différente est spéculativement apprécié par rapport au niveau de vie. Le comportement dont nous parlons 44 ici est provoqué par les cinq (05) éléments clés qui suivent: la recherche de richesse, du prestige, du savoir, du pouvoir et du vouloir, et en oubliant le patriotisme. Et ce n’est pas une question de devinette, mais à chaque étape, à chaque niveau de vie dont chacun détermine la faculté spectrale du neurocomportemental. Il permet la dynamique et le dynamisme social. Chaque individu apporte sa part à l’innovation et au changement de la société. Le changement de ce comportement apparait sous différentes formes distinctives et maintes-fois similaires d’une personne à l’autre. A cet effet, individu est promoteur de l’évolution sociale. L’enjeu crée par ces derniers c’est qu’actuellement l’homme doit combattre seul afin de préparer son future. C’est ainsi que la solidarité sociale est sur le point de disparaitre. Le nombre de personnes atteignent de la maladie psychique ne cessent en effet de s’accentuer. «En 1960, Eysenck édite à Londres le premier livre dont le titre mentionne l’expression “thérapie comportementale” : Behaviourtherapy and the neuroses. Il y définit la thérapie comportementale comme l’utilisation de la théorie moderne de l’apprentissage pour expliquer et traiter des troubles psychologiques »31 .Les grands facteurs qui sont liés à la non réussite et à l’abandon scolaire sont: le facteur politique, social et économique. De ces effets, le fait «anjarinintsy»a un effet peu troublant et angoissant mais ce n’est tout à fait que passagère. Le tableau là-dessous nous démontre que la représentation des enquêtés en fonction de leur sexe.
La relation, le symbole et l’agissement du sorcier
La relation symbole et agissement du sorcier appariait sur la relation de l’homme avec un animal et un oiseau. Le sorcier ou sorcière utilise certain animal ou oiseau comme étant un symbole de puissance et de pouvoir. Face à l’usage de ladite sorcellerie à Madagascar, nous pouvons en déduire que: le « voay » ou le crocodile, le «voron-dolo»ou le hibou; animal nocturne, et le « saka »ou le chat. Cet oiseau est connu comme le «voromahery»ou l’oiseau puissant. Mais, la plus part d’entre ces sorciers habitent une boîte crânienne chez-soi. Ensuite, ces animaux ne révèlent que l’image externe du sorcier. Ces animaux représentent d’un côté la force fondamentale de sa puissance et d’un autre côté sa force vitale. A vraie dire son point fort et son point faible. A savoir, le point faible peut être 31PERGAMON Ed. Trad. de l’édition abrégée : Conditionnement et névroses, Paris, Gauthier Villars, 1962, pg414. 45 transformé en point fort et le point fort en point faible. Si nous tuons l’un de ces animaux alors là le sorcier risque d’avoir des ennuis. Ils se sont réagis en alternatif l’un et l’autre dans la nature. Un de ces animaux parvenu chez lui entre dix sept-heures (17h00) à vingtheures (20h00) du soir; il représente l’heure. Le commentaire du tableau ci-après pourra nous apporter plus de renseignements sur ces derniers. Tableau 4:Présentation par sexe des échantillons enquêtés Choix Masculin Effectif en % Féminin Effectif en % Ensemble Effectif total en % Non agricult 3 8,3 4 10,3 7 9,3 Agriculteur 5 13,9 7 17,9 12 16 Fonction 4 11,1 5 12,8 9 12 Elèves 15 41,7 15 38,5 30 40 Enseig F. 6 16,7 5 12,8 11 14,7 Catéchiste 1 2,8 0 0 1 1,3 Pasteur 2 5,6 0 0 2 2,7 Mpiandry 0 0 3 7,7 3 4 TOTAL 36 100 39 100 75 100 Source: Enquête personnelle, année 2017 Après avoir regroupé notre échantillon le présent tableau nous montre la répartition de celui-ci en fonction de leur sexe dont: sept (07) parents non agriculteurs, douze (12) parents agriculteurs, neuf (09) fonctionnaires, trente (30) élèves y afférents quinze (15) garçons et quinze (15) jeunes filles, onze (11) enseignants, un (1) catéchiste, deux (02) pasteurs et trois (03) « diakona » ou « mpiandry »ou diacre. En somme, il s’agit de trentesix(36) hommes et trente-neuf(39) femmes et en totalité soixante-quinze (75).Ceux-ci sont interviewés au hasard avec des questions désordonnées et non préparées. Les témoignages de ces groupements de villageois sont indispensables afin d’obtenir les éléments nécessaires et conjugués dans la présent recherche. Selon eux, le signe d’un endroit là où il ya un sorcier ou une sorcière est représenté par l’existance de «voron-dolo» ou hibou, de chat et de «voay»ou de crocodile. La présence de ces animaux définit l’heure et qui donne un aperçu symbolique à l’entourage. Du coup, des objectifs généraux, des objectifs spécifiques et des hypothèses de recherche ont été avancés aux fins de dépourvoir de l’objectivité et de la subjectivité de la présente recherche. Nous voulons en déduire que la présente recherche, peu importe, contribue au changement de comportement des Malagasy et dans l’amélioration du système éducatif actuel. Et rien ne 46 peut changer et évoluer avec la mentalité sauvage. Nous voulons, ensuite, de faire apparaître celle-ci au niveau des centres éducatifs et inciter les autres, de notre part, à prendre en considération cet œuvre. Certain détachement de structure sociale et familiale s’aperçoit. Le détachement structurel d’un tissu social et familial est symblisé par la déchirure du socle social du niveau intérieur à l’extérieur. D’où l’amplification habituelle du conflit familial et social se manifeste dans ce monde incontournable et telle qu’elle soit la structure et l’organisation intra et extra groupe. Certes, nous ne pouvons plus faire la machine marche en arrière mais le seul moyen est d’implanter de nouveaux mécanismes depuis la classe inférieure à la classe supérieure. La majorité de ces cas est causée par l’usage et par la consultation habituelle de sorciers ou du devin guérisseur. La plus part d’entre nous n’arrive et ne sait même pas à comprendre et à distinguer ces deux terminologies. Alors qu’elles sont bien distinctives. Et les détenteurs de charmes et de coutumes traditionnelles des ancêtres ainsi que le devin respectent l’ordre, l’harmonie et les règles sociales. Par contre, le sorcier est une personne et un élément perturbateur du social. Les deux aspects ne présentent pas la même configuration fonctionnelle. Soyons conscient de leur paradigme et de leur paradoxe. Le fait de devenir et d’être sorcier ne distingue pas la profession, l’âge, le sexe, la religion, l’image sociale et même le lieu d’appartenance dans un groupe ethnique. Reliant cette représentation avec la religion locale et qui se repartie en fonction du choix des paysans.
Relation religion, sorcellerie et tradition des paysans locaux
Il nous semble parfaitement effrayant que les trois aspects: la religion, la tradition et la sorcellerie, sont inclus dans le savoir et dans la connaissance des villageois. L’occultisme sorcellerie est fondé apparemment par la composition de plusieurs éléments religieux et traditions ancestraux des ancêtres. Certains socio-anthropologues contemporains ont défini un écart entre devin, guérisseur et devinguériseur mais avant tout les trois terminologies représentent un seul aspect configurationnel. Ce qui approuve que le devin ne peut et peut en assurer un rôle de guérisseur, un guérisseur ne peut pas devenir sorcier ou un jeteur de sort et n’a pas d’esprit diabolique et un devinguériseur, il est à la fois devin et guériseur ou qui a l’habitude de faire le mal et le bien en alternance. Nous ne voulons pas préjuger qui que ce soit dans cette recherche mais il semble important de mettre en lumière certaines réalités qui sont toujours enchatonnées depuis plusieures décennies. Et en minorité de cause, certain christianisme, croyant, qui croit en Dieu, en 47 dieux et aux forces suprêmes joue à la fois un rôle de christianisme en tant que croyant fidèle et sorcier en tant que tradico-naturaliste. La dérogation s’incarne encore sur la mentalité et sur la « démodernité »fermée de la conscience positive à travers le bon sens du terme. Puisque, le problème majeur de notre existence actuel est la recherche de notre identité culturelle. Il n’ya pas d’issue claire et exacte dans notre vie et nous sommes roder dans un moule renfermé par des mentalités sauvages. Mais attention, la sauvagerie peut se transformer en pignon de la protection de notre existence et de l’innovation à traver l’usage du bon sens. Ensuite, la question qui doit être posée est: comment et par quel moyen que nous puissions utiliser le bon sens? Enfin, la sorcellerie contemporaine étant une barrière à travers les travaux d’innovation et d’évolution des Malagasy en question. Par contre, nous ignorons dans la présente recherche l’usage du terme développement? Et nous agissons toujours à l’endroit de la conscience négative du sens. Et exprimons dès fois que cette conscience négative c’est de la modernité. Et ce qui est la modernité dans la négativité d’existence. Insistons ainsi sur deux trajets: la vie est injuste mais la réalité est vilipendante. Nous vous invitons à comprendre ce que le tableau ci-dessous ira nous apporter.