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Recommandation lié au fonctionnement et à la gestion du réseau d’AEP
En somme, la conséquence du mal gestion d’eau fait que Mitsoudjé est toujours sous pénurie d’eau. De ce fait, Il va falloir exécuter une étude complète des ressources disponibles en eau, une révision de la gestion du réseau. Pour cela, on se donne comme but d’apporter à la population la possibilité d’avoir un accès durable et efficace en eau, tout en assurant la fonctionnalité de l’infrastructure existante et en étendant le réseau dans toute la commune. Améliorer la qualité et la quantité d’eau en mettant sur pied des mesures de traitement de l’eau et la construction d’un 2ème château d’eau (réhabilitation, rénovation et extension des systèmes d’adduction d’eau). Sensibiliser de plus la population pour une gestion plus rationnelle de l’eau et la viabilisation les points d’eau par l’aménagement des puisards. Il convient d’entreprendre une politique d’amélioration de gestion d’AEP, en élaborant un plan d’action pour une période déterminée, tout en réorganisant et redéfinissant la fonction de CODEM et CGEM. Toutefois, avoir recoure à l’énergie renouvelable (panneaux solaires) pour le pompage va permettre une abonne gestion et distribution d’eau.
Gestion des déchets solides ménagers à Mitsoudjé
En 2012, sous l’intervention de la commune et d’une association non gouvernementale pour la protection de l’environnement aux Comores (APRE-COM) la ville bénéficie d’un programme de Micro financement du fonds pour l’environnement Mondial (PMF/PNUD/FEM) un prêt de 27 820 000 KMF soit 56315,78 EUR, qui se focalise sur la gestion et traitement des déchets ménagers. Cette initiative s’inscrit dans le programme de lutte contre la pauvreté pour les Etats Fragiles financé par le PNUD.
Cette opération de nettoyage de la ville initiée par les jeunes en collaboration avec le PNUD a révélé des changements perceptibles à travers le mécanisme interactif de collecte et ramassage dans la localité. Ce projet permet à l’agglomération de Mitsoudjé de ne plus être soumis à la pression des déchets et des nuisances consécutives en terme d‘hygiène collective de santé publique et de préservation de l’environnement. En principe le plan actuel de la gestion des déchets prévoit que le CODEM se charge des déchets dangereux, de la législation, normes et coopération international. L’APRE-COM s’occupe du plan de la gestion des déchets solides de la ville, de l’identification et de l’aménagement des sites de décharge, suivi et évacuation. C’est à travers ces deux institutions que le programme de la gestion des déchets va avoir ses prérogatives en vue de dépasser le jalon d’un programme communal à une échelle régionale. Toutefois la question de gestion des dechets revient aussi à l’Etat. La figure n° 4 classifie les acteurs sources de la gestion. A savoir ces ressources demandées sont dédiées au traitement du site de décharge identifié à Choidjouni à 3km du château.
Dans cette figure l’APRE-COM comme le CODEM est sous la tutelle de la Mairie. Cependant les problèmes institutionnels et le manque d’articulation dans le système de gestion des ordures, justifient sérieusement le rôle des acteurs institutionnels dans le partage des tâches, dont: au développement de la ville représente bien la société civile.
Collecte et composition des ordures
Considérer, entre autres, les causes de la dégradation du sol et la variabilité climatique. En effet plusieurs scenarii de gestion des déchets sont proposés dans la ville par l’APRE-COM, à savoir la disposition des poubelles et la mise en place d’une structure de ramassage des ordures. Le service de ramassage d’ordure se traduit par des opérations de nettoyage dans les milieux publics et les espaces domestiques recensant environ 68% des habitations. Les habitants déposent les sacs à ordures le long du passage du camion de ramassage. Excepté les dimanches, les agents chargés de l’opération de la propreté de la ville, l’APRE-COM passent les collecter de 8 à 11heures du matin.
En effet cette production, n’est pas homogène, elle varie suivant le niveau de vie social des ménages. D’après les enquêtes de l’APRE-COM dans la commune, la production moyenne journalière d’ordure par ménage est entre 0,5 à 3kg de déchets, soit à peu près 1 206 690kg par an. Selon leur rapport de 2012, elle collecte environ 58% des déchets, soit une nette amélioration de propreté dans la commune. Elle affiche une légère production similaire à celle des autres villes des Comores, particulièrement Moroni qui est de 0,6 à 1kg par jour et par personne.
Pour notre cas de recherche, cette classification de déchets on a tenu en compte seulement de l’origine et les catégories des déchets produits par l’activité quotidienne des ménages : les ordures ménagères collectées à domicile, les encombrants collectés en déchèteries (gros électroménager, mobilier, matelas, bicyclettes…), les déchets de l’assainissement individuel (matières de vidange), les déchets d’entretien des jardins collectés en déchèteries (tontes de pelouse, résidus d’élagage, tailles de haies…) et les déchets ménagers spéciaux collectés en déchèteries (résidus de peinture et solvant, piles, produits de nettoyage…).
Mode de gestion de déchets exercés dans la commune
La gestion des déchets ménagers et industriels est l’un des problèmes aux quels se heurtent aujourd’hui des pays sous-développés. Entre autres ils posent et causent de nombreux dégâts liés à la dégradation du sol et à la variabilité climatique. En principe, la politique nationale en matière de gestion des déchets est régie par de la loi cadre n° 200/45du 26 juillet 2000, stipulant que les autorités administratives sont tenues responsables de l’élimination des OMS dans leurs communes. Malgré l’édition de cette loi, l’application reste malheureusement théorique. Et cette absence permet aux habitants de se débarrasser eux même de leurs ordures. C’est ainsi que les cours d’eaux de la ville ont été les mieux appropriés pour les décharges publiques. En pratique ces déchets s’évacuent naturellement par les eaux fluviales vers les zones basses et la mer située à 2 km des habitations. Par conséquence, on a dégradation et pollution des côtes. De fois les crues torrentielles envahissent les zones habitées. Cette montée des eaux charrie des débris de sable faisant obstruction à l’infiltration des eaux pluviales.
Lors de nos enquêtes, 30% des ménages rapportent qu’ils jettent leurs ordures sur des espaces libres isolées non aménagées. Généralement, ces sont les enfants qui jettent les ordures, par fois certains d’entres eux font objet de récession et les délaissent en cours de chemin. Dans ces lieux de décharge, il n’est pas rare de voir la présence des animaux domestiques et des rongeurs cherchant à se nourrir. Malgré le mélange de déchets biodégradables et incombustibles, le brûlage est le seul traitement pratiqué.
Manque des matériels suffisamment spécialisés : camion poubelle, camion tisseuse et d’une politique de valorisation des déchets, l’incinération à ciel ouvert est la seule solution applicable par l’APRE-COM. Dans la planche n°7, ceci se voit dans le cliché 3 ; site de décharge identifié à Chadjuni à 3km au dessus du château d’eau.
Table des matières
AVANT-PROPOS
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
RESUME
LISTE DES ILLUSTRATIONS
LEXIQUE
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE DEFAILLANCE DES SERVICES DE BASE URBAINS ET CONDITIONS DE VIE PRECAIRES FAVORABLES A L’INSTALLATION RESEAU D’AEPAH
CHAPITRE I : DES FREINS AU DEVELOPPEMENT DE LA VILLE
1.1- Une localité male placée et malsaine, propice à de fréquentes inondations
1.1-1. Environnement physique de la ville
1.1-2. Analyse du coefficient de circulation
1.2- Aspect social
1.2-1. Une ville à forte densité avec une population à majorité jeune
1.2-2. Organisation sociale et administrative de la ville
1.2-3. Niveau d’instruction
1.3- Situation économique
1.3-1. Economie dépanadant de la Diaspora
1.3-2. Commerce un atout à l’économie
1.4- Hygiène et Maladie fréquente dans la localité
1.4-1. Centre de Santé de Mitsoudjé indécent
CHAPITRE II : L’AEPAH, UN PROJET PERTINENT POUR LA VILLE
2.1- Hydrographie : eaux de surface et eaux souterraines
2.1-1. AEP : un projet promoteur pour la ville
2.1-2. Apports financiers
2.1-3. Organisation de la gestion du réseau d’AEP
2.2- Service d’AEP défaillant
2.2-1. Réseau AEP insuffisant
2.2-2. Contraintes d’AEP et fuite
2.2-3. Risques indus à l’eau
2.3- Approche technique d’extension et de rénovation du réseau
2.3-1. Recommandation lié au fonctionnement et à la gestion du réseau d’AEP
2.3-2. Gestion des déchets solides ménagers à Mitsoudjé
2.3-3. Collecte et composition des ordures
2.3-4. Mode de gestion de déchets exercés dans la commune
2.3-5. Frein à la GDS dans la ville
2.3-6. Politique de perceptive d’avenir
2.3-7. Tarification de deux services fonctionnels
DEUXIEME PARTIE : DYNAMIQUE CONSTRUCTIVE ET LIMITES DE PROMOTION DES SERVICES URBAINS DE BASE DANS LA REGENERATION DE VILLE DE MITSOUDJE
CHAPITRE III : LES PERSPECTIVES PROMETTEUSES D’UN RESEAU D’AEPAH INTEGRES SUR LA VILLE
3.1- Implication du réseau dans le plan de développement de la ville
3.1-1. Des partenaires sérieux et variés
3.1-2. Planification à l’exécution du projet
3.1-3. Mécanisme de recouvrement de coût
3.2- Responsabilité de la construction d’infrastructure
3.3- Un aménagement de quartier sollicité par sa population
3.3-1. Un système conçu en fonction de chaque situation des quartiers
3.3-2. 2.4 Situation des propriétés de la ville
3.3-3. Un système d’évacuation adapté à la nature du sol
3.4- Modélisation du système de canalisation
3.4-1. Les cours d’eau : lieux de rétention des eaux
3.4-2. Le système facile à entretenir : ciel ouvert
3.4-3. Types de canal d’évacuation : buses et dalots et couverts à fond plat
3.4-4. Type d’entretien sollicité
3.4-5. Préconisation du projet
3.4-6. Suivi en cours et à long terme du projet
3.4-7. Paiement du service une fois mis en place
3.4-8. Assurance de la durabilité de la solution technique
CHAPITRE IV : LIMITES ET PERSPECTIVES POUR UN ABOUTISSEMENT RESULTATS PERENNES
4.1- Le grave dilemme du foncier
4.1-1. Restructuration de la ville
4.1-2. Absence d’une planification territoriale (schéma directeur)
4.1-3. Lié à l’aménagement foncier et à la règlementation de l’urbanisme
4.1-4. Pressions de la population sur l’équipement urbain
4.2- Du point de vue technique
4.3- Du point de vue institutionnel
4.4- Lié à la règlementation de l’eau et assainissement
4.5- Du point de vue structurel et d’encadrement
4.5-1. Absence de sensibilisation
4.6- Résultats et objectifs souhaités
4.6-1. L’ouverture des passages et disparition des flaques d’eau
4.6-2. Hygiène et santé des populations préservées
4.6-3. La disparition, ou la diminution des épidémies
4.7- Les aspects positifs du changement morpho-structurale de la ville
4.7-1. Capacité suffisante face au développement urbain
4.7-2. Amélioration du niveau économique des ménages
4.7-3. Réorganisation sociale de la population
4.7-4. Changement positif du comportement de la population
4.7-5. Apparition d’attitude éducative et émulative
4.7-6. Appropriation et la pérennisation des infrastructures
4.7-7. Apparition d’une attitude de surveillance envers toutes personnes
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
TABLE DES MATIERES