DE LA REGULATION DE L’ACCES A LA RESSOURCE A L’ADOPTION DE PLAN D’AMENAGEMENT

DE LA REGULATION DE L’ACCES A LA RESSOURCE A L’ADOPTION DE PLAN D’AMENAGEMENT

Typologie d’instruments d’aménagement des pêcheries

Les interactions diverses et multiformes des différents éléments constitutifs de nos pêcheries font que l’examen de la durabilité de l’exploitation des stocks halieutiques ne peut se faire qu’à travers le prisme du « système pêche » (fig. 2.). Fig. 2..- Schéma du système pêche L’aménagement des pêcheries fait généralement appel à des instruments de régulation qui obéissent à des critères :  Le critère de l’objectif poursuivi : conservation ou régulation de l’accès (cf.figure 3);  Le critère de la méthode de Contrôle : méthodes dites «administratives», qui reposent sur l’application de normes, et les méthodes dites «économiques», qui sont quant à elles fondées sur des incitations (cf. Tableau 4) ; 

Le critère de la variable de contrôle : les instruments d’aménagement des pêcheries, et plus particulièrement les instruments de régulation de l’accès à la ressource, peuvent être également classés en fonction de la variable de contrôle qu’ils utilisent. Dans le secteur halieutique, le problème de la variable de contrôle est compliqué par la nature de la ressource. Contrairement à la situation qui prévaut dans le secteur agricole ou le secteur forestier, la ressource halieutique a un caractère «fugitif», c’est-à-dire mobile (le plus souvent), mal connu et de ce fait difficile à quantifier (cf. Tableau 4) .

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Mesures de régulation de l’effort de pêche

La diversité des ressources exploitables et exploitées au Sénégal une préférence notable des scientifiques et des aménageurs pour les mesures de régulation de l’effort de pêche grâce au système de licence de pêche. Du fait de cette préférence exprimée, sont totalement négligées et souvent considérées comme inapplicables (sans évaluation sérieuse) dans ce contexte, les mesures visant à contrôler directement le niveau de prélèvement (TAC) effectué sur des espèces cibles.

Cela alors que l’on sait pourtant que certaines espèces cibles (thiof, poulpe, crevettes, merlu, autres espèces démersales côtières…) constituent, malgré la diversité des ressources potentiellement exploitables, celles qui expliquent le comportement des pêcheurs en terme notamment d’affectation et de choix d’effort de pêche (niveau, localisation géographique, choix des techniques de pêche). Ces espèces servent également de justification à bon nombre de mesures techniques qui s’y rapportent. Ceci y compris des mesures de régulation qui émergent des communautés de pêcheur (autorégulation portant sur le temps de pêche, le nombre de sorties). Le suivi et le contrôle des débarquements sont souvent apparus comme nécessaires face à un besoin de contrôler l’approvisionnement du marché.

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