De la naissance du Spectator vers la création d’un genre spectatorial

Entre tradition et modernité : Marie Huber et sa réduction du Spectateur Anglois

Les rôles de la femme mûre : entre multiplicités et responsabilités Par l’instruction qu’elle reçoit, la jeune fille devient ensuite une femme. En étant femme, son éducation ne cesse pas. Tout au long de sa vie, la femme apprend et se conforme à sa condition, car ses faiblesses peuvent vite l’écarter de la bonne conduite morale. La portée didactique des discours retranscrits par Marie Huber permet de présenter les différents rôles que traverse le sexe féminin : il n’y a pas seulement la jeune fille, que nous avons précédemment évoquée, mais aussi l’amante, l’épouse, la mère… À tout âge de sa vie, la femme remplit un rôle. Comment ces autres rôles et leurs fonctions sont-ils représentés dans les discours choisis par Marie Huber ? Comment les femmes parviennent-elles à s’y conformer ? Que doivent-elles éviter pour s’accoutumer à leur condition ?

Femme amante, femme mariée : dévouement et obligations

Certes, nous n’avons aucune connaissance d’un amant, d’un mariage et encore moins d’un enfant dans la vie de notre auteure ; cela ne l’empêche pas pour autant de faire apparaître les discours qui s’attardent sur ces éléments de la condition féminine. Les thèmes de la famille, de l’amour et du mariage sont récurrents et soulignent une évolution caractéristique du siècle des Lumières. C’est pourquoi il est nécessaire d’y revenir ultérieurement, notamment parce qu’il s’agit aussi d’évoquer le rôle de l’homme et le cercle familial au sens large. Cependant, notons dès à présent que les figures de l’amante et de l’épouse sont des rôles auxquels les femmes doivent se conformer durant leur vie. Plusieurs discours repris par notre auteure délivrent des exemples d’épouses vertueuses afin de cibler les fonctions modèles qu’elles doivent remplir. C’est le cas, par exemple, du discours XXX du troisième volume394 qui met en scène Émilie, une jeune femme mariée depuis peu de temps. L’anecdote met en avant son époux comme un homme débauché qui fréquente des lieux dangereux et inconvenants. En tant que bonne épouse, Émilie se sacrifie pour son mari ; elle souhaite l’extirper de ses mauvaises fréquentations en faisant preuve d’altruisme, de compassion, de générosité et non de méchanceté : « Elle sentit bien que l’exemple seul & une condition aisée sont toujours plus efficaces que les réprimandes les plus sévères ; & qu’il y a tant d’orgueil dans le cœur humain, que pour ramener un obstiné, il suffit de lui insinuer adroitement son devoir, & de l’abandonner ensuite à ses réflexions. »395 Par-là, elle se conforme aux normes prescrivant de toujours avoir soin de son mari et d’entretenir une amitié conjugale, ce qui fait d’elle une épouse vertueuse. Il est certain que dans son rôle d’épouse, la femme doit avoir le souci du bien-être de son mari et répondre à une obéissance 394 Ibid., vol. 3, discours XXX, p. 162. 395 Ibid., p. 163. 94 conjugale. Justement, à ce propos, notre auteure réécrit une feuille volante tout à fait remarquable dans sa Réduction. Il s’agit du discours XV du quatrième volume396. Le Spectateur livre à ses lecteurs une lettre « d’Anne de Boulen à Henri VIII »397. Avant d’en livrer le contenu, le Spectateur insiste sur les sentiments de compassion et de pitié qui lui semblent fondamentaux pour la nature humaine. Il précise ensuite que cette missive fait transparaître « les plaintes d’une épouse maltraitée, & les chagrins d’une Reine en prison »398. La lettre d’Anne Boleyn à son époux est écrite depuis sa prison où ce dernier l’a envoyée pour faute d’adultère. Le lecteur accède au portrait d’une femme qui nie ce dont elle est accusée : « Que votre grandeur ne s’imagine pas que votre pauvre Femme puisse jamais être amenée à reconnoître une faute, dont la seule pensée ne lui est pas venue dans l’esprit. Pour vous dire la vérité, jamais Prince n’a eu une femme plus fidelle à l’égard de tous ses devoirs, & dans toute sorte d’affection sincère »399. Pourtant, elle loue son mari, son roi, car c’est grâce à lui qu’elle s’est élevée au rang de la royauté. Henri VIII a su lui donner du mérite et la combler. Dès lors, elle suggère l’allégeance qu’elle lui porte. Cependant, étant condamnée au pire, Anne Boleyn s’en remet à son mari en acceptant l’instruction d’un procès. Par cet acquiescement, elle montre qu’elle n’a rien à craindre, puisqu’elle est convaincue de son innocence. Elle choisit de ne pas s’opposer publiquement à lui, mais elle est consciente que sa cause est perdue. En réalité, il est possible d’émettre une double lecture de cette lettre. D’un côté, Anne Boleyn est l’illustration de la femme qui obéit à son mari et qui ne s’oppose pas à lui. En outre, elle fait preuve d’une sincérité en certifiant son innocence, bien qu’il soit peu probable qu’elle puisse être prise avec sérieux. Dans cette perspective, elle remplit les devoirs qui sont attendus de la part d’une épouse et d’une reine qui demeure un sujet du roi. D’un autre côté, elle impute le roi de l’erreur qu’il commet en l’accusant à tort. Elle va même jusqu’à caractériser de « cruel & indigne »400 le traitement qu’il lui réserve. En vérité, ces éléments sont exploités pour appuyer son innocence. Ainsi, par cette lettre, la figure d’Anne Boleyn reste celle de l’épouse soumise qui témoigne fidélité et sincérité à son mari. Cette missive accentue ces caractéristiques par sa note finale où Anne Boleyn somme le roi de relâcher les gentilshommes emprisonnés par sa faute. Elle lui écrit : « La dernière & la seule chose que je vous demanderai, est que je porte moi seule tout le poids de votre indignation »401. En plus d’être une femme mariée assujettie, elle fait preuve d’altruisme, l’une des qualités que la femme mûre et l’épouse se doivent de cultiver. La présence de cette missive et les éléments qu’elle contient ne font que témoigner des préceptes féminins adéquats à la femme mariée : soumission, respect, crainte et amour. 396 Ibid., vol. 4, discours XV, p. 97. 397 Id. 398 Ibid., p. 99. 399 Ibid., p. 100. 400 Ibid., p. 103. 401 Ibid., p. 104. 95 À ces principes – la soumission, le respect, la crainte et l’amour – s’ajoutent des fonctions domestiques. Ainsi, la femme doit vivre retirée dans son foyer et s’assurer d’y faire régner une bonne tenue et une quiétude. Ces fonctions sont accompagnés d’un devoir essentiel : celui de procréer.

Devenir mère

Il est à signaler que la figure maternelle de la femme n’est pas tellement évoquée dans les discours de la Réduction. Bien souvent, c’est le rôle du père qui est mis en avant. Néanmoins, une feuille volante se démarque considérablement, la XIIe du troisième volume402. En effet, ce discours est écrit sous forme de missive où le correspondant expose « un des plus importans devoirs de la vie, qui regarde le soin qu’on doit prendre des enfans »403. En fait, il s’agit d’honorer la mère capable de nourrir elle-même son enfant et de l’éduquer sans avoir recours à une nourrice. La mère qui confie son enfant à une nourrice, afin qu’elle en prenne soin à sa place, est considérée comme une mère cruelle qui ne remplit pas ses devoirs. Ne pas s’occuper de son enfant revient à ne pas être proche de lui, voire même à s’en éloigner, alors que le devoir d’une mère est bien celui d’être attentive à ses enfants, à leur bien-être et plus généralement à la vie du foyer. Il semblerait que l’expéditeur insiste sur le rôle primitif et naturel d’une mère. Confier son enfant à une nourrice reviendrait, d’après le correspondant, à le mettre en danger. La figure de la nourrice est discréditée au sein de ce billet. Cette dernière est accusée de ne pas bien s’occuper des enfants, de le faire exclusivement pour l’argent parce que son état, ou bien son mariage, est médiocre. Par sa pauvreté, elle ne serait, de surcroît, plus réellement apte à réaliser ses devoirs : « Si vous demandez à une jeune femme, d’où vient qu’elle veut nourrir les enfans des autres, elle vous répondra d’abord, qu’elle a un mari fainéant ou buveur, & qu’elle doit gagner sa vie le mieux qu’il lui est possible. Cette réponse, à la bien peser, ne sçauroit donner que de l’éloignement pour pareille nourrice, puisqu’il y a dix contre un à parier, qu’un pareil mari lui fera passer de mauvais quarts-heures, qui ne lui feront pas de bon lait. »404 C’est en partie pour encourager la mère à nourrir elle-même son enfant que le correspondant tient de pareils propos sur le rôle d’une nourrice. De plus, contrairement aux préjugés qui médisent l’action de nourrir son enfant parce qu’il en résulterait un affaiblissement, l’expéditeur affirme que la mère en deviendrait plus « vigoureuse »405. À cette déclaration, notre auteure ajoute une note de bas de page confirmant les dires du narrateur : « Il est des Pays où les Dames de la première distinction se font un devoir de nourrir, & c’est là qu’elles sont les plus robustes »406. Son commentaire peut être surprenant, car elle ne connaît l’expérience de la maternité que par procuration : elle a pu observer le vécu de sa mère avec ses frères et sœurs, puisque Marie Huber est 402 Ibid., vol. 3, discours XII, p. 60. 403 Id. 404 Ibid., p. 61. 405 Ibid., 62. 406 Id. 96 l’aînée, ou bien encore voir ses belles-sœurs à l’œuvre. Concernant sa note, on ignore à quel pays elle fait référence et l’écho « aux Dames de la première distinction »407 suggère simplement que ce sont des femmes haut placées dans la société. Pourtant, dans l’inconscient collectif, ce sont bien les femmes de cette trempe qui placent leurs enfants en nourrice. Notre auteure réfute indirectement ce préjugé. En outre, dire que ces femmes en sont plus « robustes »408 ne fait que reprendre le terme « vigoureuse »409 du discours. La même conclusion est suggérée : la mère qui décide de nourrir son enfant elle-même se rend plus forte puisqu’elle prend une décision quelque peu critiquée à l’époque, surtout pour les femmes aisées. Il n’est pas question d’un affaiblissement, mais bien d’une aide qui est détaillée par le correspondant : « […] garantir des vapeurs, & prévenir les fausses couches »410. La réécriture de ce discours se place bien dans le dessein de pourvoir la mère de conseils afin qu’elle accomplisse ses devoirs. Il est intéressant d’examiner que c’est un des seuls discours que Marie Huber reprend et qui évoque le rôle de la femme en tant que mère. Il convient de souligner que dans le Socrate moderne, certains discours traitant de la maternité de la femme sont de nature plutôt malveillante, à l’instar du discours LXVIII du troisième volume411. Dans ce discours, une lettre d’un correspondant s’intitulant « LETTRE sur les ENVIES des Femmes grosses »412 est en effet donnée à lire. C’est un titre plutôt explicite qui souligne les défauts de la maternité. Pendant leur grossesse, les femmes se transforment en monstre, car leurs envies deviennent « si extravagantes, qu’elles ne se bornoient pas à tout ce qui se mange ou se boit, mais rouloient sur les Equipages, les Ameublemens & autres vanitez de cette nature »413. Il est fort possible que notre auteure ait mis ce discours de côté parce qu’il esquisse la femme enceinte de façon péjorative en exposant majoritairement les mauvais côtés de la grossesse d’une femme. Même si notre auteure ne reprend pas ce discours, qui présente un rôle féminin de façon dépréciative, d’autres discours s’emploient à le faire.

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La femme responsable et raisonnable : le rejet des occupations inadéquates

On peut préciser que l’acquisition des fonctions féminines pour les différents rôles que le sexe féminin doit remplir ne se fait pas que par de simples conseils. Il est également question de réexaminer les activités auxquelles s’adonnent l’épouse ou la femme mûre et qui ne conviennent pas à leur condition. 407 Id. 408 Id. 409 Id. 410 Id. 411 Socrate moderne, op. cit., vol. 3, discours LXVIII, p. 434. 412 Ibid., p. 437. 413 Id. 97 Il se trouvent plusieurs discours repris dans la Réduction qui mettent en lumière le manque de responsabilité des femmes au regard de leur condition. Par exemple, le discours XXXIV du troisième volume414 de la Réduction se compose d’une lettre où le correspondant discute de son épouse. Cette dernière a reçu une « bonne & belle éducation »415, à savoir le chant, la danse, la peinture, les langues étrangères, les sciences domestiques comme la broderie, les travaux d’aiguilles ou encore la pâtisserie. Elle ne semble pourtant pas correspondre à ce qui est approprié d’après les normes féminines. Le mari de cette femme se plaint de toutes les occupations et toutes les activités auxquelles elle s’adonne : elle prend des leçons en tout genre avec des maîtres, elle ne cesse de peindre des portraits pour toute sa famille ou des éventails pour ses amies et elle va même jusqu’à nourrir des réfugiés. Certes, ce ne sont pas des occupations luxueuses ou oisives ; le correspondant s’indigne surtout de toutes les dépenses qu’elle effectue et du peu de temps qu’elle accorde à sa famille. Le leitmotiv de la femme ne sachant pas manier l’argent est mis en évidence. L’expéditeur affirme que son épouse « n’a pas distingué ce qui convient aux différens états de la vie »416. Cette expression est on ne peut plus claire : elle signifie que cette femme mariée n’a pas su appréhender son rôle principal, à savoir celui d’une mère au foyer qui s’occupe de ses enfants et de son mari. C’est pourquoi son époux souligne un autre défaut : son « abus de quelques excellentes qualités, qui renfermées dans leurs justes bornes, auroient fait le bonheur & l’avantage de sa famille, mais qui, par un excès vicieux, en sont aujourd’hui le poison, & la menacent d’une ruine totale »417. Au-delà de l’excessivité de la nature féminine qui est mise en relief dans ce discours, c’est également le manquement d’une femme à ses devoirs qui est désigné. C’est pourquoi, dans une note de bas de page, notre auteure indique que cette femme pourrait davantage orienter ses activités et son habitude de travail vers des desseins plus sages. Indirectement, il est recommandé à la femme de se rendre la plus raisonnable possible en consacrant son temps à des occupations domestiques, propres aux enfants, au mari et au foyer. Mais notre auteure émet également ce commentaire en comparaison avec le discours précédent celui-ci. Il s’agit du discours XXXIII du troisième volume418 où figure le « Journal d’une Dame fort laborieuse »419. Ce titre est bien entendu ironique, car il s’agit d’une femme, Clarinde, qui ne suit pas la destinée de sa condition : elle n’est ni bonne épouse, ni bonne mère, ni bonne ménagère. C’est une femme qui ne s’occupe que par de « vains amusemens »420, donc une femme plongée dans l’oisiveté : « Mercredi matin, depuis huit heures jusqu’à dix, j’ai bu deux tasses de chocolat dans le lit, & je me suis rendormie ensuite. 414 Réduction, op. cit., vol. 3, discours XXXIV, p. 184. 415 Ibid., p. 185. 416 Ibid., p. 189. 417 Id. 418 Ibid., vol. 3, discours XXXIII, p. 177. 419 Id. 420 Ibid., p. 178. 98 Depuis dix jusqu’à onze, j’ai bu une tasse de thé Boe, & lu le Spectateur. Depuis onze jusqu’à une heure après midi, j’ai été à ma toilette, j’ai essayé une nouvelle coëffure ; ordonné qu’on eût soin de laver & de peigner Lisette. N. B. Le bleu me sied mieux que toute autre couleur. »421 Le reste de la journée de cette dame demeure sur la même trame, c’est-à-dire sans réelle occupation. Du reste, Marie Huber ne retranscrit pas l’entièreté du journal qui s’étend sur une semaine avec la description intégrale des étapes quotidiennes de Clarinde. En réduisant cette représentation, notre auteure indique, indirectement, que ces activités ne conviennent pas au sexe féminin. À ce sujet, elle déclare dans une note de bas de page : « Je ne sçai si je dois des excuses au Lecteur d’avoir pris la licence de supprimer plus de la moitié de l’un & de l’autre Journal »422 – l’autre journal évoqué est celui d’un homme oisif, à l’instar de Clarinde. Dans tous les cas, en se demandant si elle doit s’excuser ou non, notre auteure démontre que le contenu du journal de Clarinde n’est pas très diversifié ; il est même inadapté aux fonctions féminines et à la vertu qu’une femme doit envisager pour sa condition. C’est ainsi que notre auteure compare dans la note du discours suivant – le discours XXXIV du troisième volume423 – le caractère de Clarinde à celui de la femme qui s’adonne à diverses activités : « Voilà deux femmes de caractère bien opposé. S’il falloit en choisir une des deux, laquelle seroit à préférer ? »424. Avant de répondre à sa question, Marie Huber caractérise Clarinde comme une femme « indolente »425 et « frivole »426 sans en dire davantage. De ce fait, on pourrait penser que le cas de Clarinde est irréversible, c’est-à-dire qu’une telle femme peut difficilement prendre conscience du chemin à suivre pour se rétablir dans sa condition. Par conséquent, notre auteure examine davantage le cas de l’épouse du correspondant qui se plaint de ses activités et de ses dépenses. Il ne s’agit pas là d’une femme oisive. Ce sont seulement ses occupations qui sont trop égoïstes, dispersées et coûteuses. C’est une femme mariée qui dispose de bonnes qualités et des fonctions propres à son sexe ; il faut simplement qu’elle les accommode à ses rôles de mère et d’épouse. En somme, il est nécessaire de mieux employer son temps et ses qualités, d’où l’emploi du terme « raisonnable » et de l’expression « femme vertueuse ».

Table des matières

Chapitre 1 : Le monde des « Spectateurs »
De la naissance du Spectator vers la création d’un genre spectatorial
Le genre spectatorial : un style original et singulier ?
Du Spectator à la Réduction, une filiation intelligible
L’adaptation du Socrate moderne : une métamorphose ?
La position de Marie Huber face au personnage du Spectateur, aux lecteurs et au périodique
Chapitre 2 : Un regard sur la condition féminine
La féminité corrompue : une vision traditionnaliste et critique du « beau Sexe »
La jeune fille et son éducation : des finalités morales ou intellectuelles ?
Les rôles de la femme mûre : entre multiplicités et responsabilités
Le chemin parcouru par la femme âgée : un modèle inspiré par Madame de Lambert
Chapitre 3 : La dimension philosophique et éthique liée à la morale de la conscience
La morale : une science des mœurs
Une éthique plutôt altruiste ?
Le bonheur envisagé comme finalité de la vertu ?
Le monde et ses masques : le contraste des notions de « l’être » et du « paraître »
Construire la véritable image de soi
Chapitre 4 : Une religion raisonnable
Les voies métaphysiques de la religion et de l’irréligion
La vertu de la charité ou le don de l’essentiel
Des fondements religieux initiateurs : le corps des Écritures, le piétisme et la raison
Des ouvrages métaphysiques de Marie Huber à sa Réduction : similarités ou ruptures ?
Chapitre 5 : Une incontournable hétérogénéité : la présence des thèmes variés
Les anecdotes domestiques : une représentation de la famille des Lumières ?
La mise en abyme des lettres et des questions esthétiques
Les sciences : une incompatibilité ou une conciliation avec la religion ?
Les représentations de la nation anglaise

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