Cycle biologique de Nomadacris septemfasciata

Rapport de stage cycle biologique de Nomadacris septemfasciata, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.

Les dégâts sur les cultures

Les dégâts causés par Locusta migratoria

Les larves et les adultes se nourrissent des feuilles de graminées sauvages et cultivées. Ils dévorent souvent jusqu’à la nervure centrale. Ils consomment également les graines aux stades laiteux et pâteux (SCHERER R., 1994).
Les dégâts sont souvent provoqués par des populations mobiles qui laissent sur place une couche dense d’excréments de forme allongée. Les principales cultures attaquées sont le riz, la canne à sucre, le maïs, le blé et le sorgho. La photo 6 montre un exemple de dégât sur le bananier par le Locusta migratoria. Les champs de riz sont surtout vulnérables aux attaques des essaims. Un essaim d’une surface de1000 ha peut dévorer 1000 t de produit végétaux par jour (SCHERER R.., 1994). S.B.G/première promotion Master de Première Année.

Les dégâts causés par Nomadacris septemfasciata

Les dégâts sont observés sur le maïs, la canne à sucre, le riz pluvial , le sorgho, l’arachide, le manioc, le bananier, le palmier, le sisal, le manguier (SCHERER R. , 1994).
A Madagascar, le maïs est la culture la plus concernée par les attaques des criquets nomades.
Si le semis fait en novembre et en décembre (en début de saison de pluies) les larves, apparaissant en début de saison de pluies à partir de décembre (souvent sous la forme de taches très denses), attaquent surtout les jeunes pousses et les feuilles en stade de tallage et de montaison pour ne laisser que des nervures principales.
Si le semis est tardif, ce seront les larves aux derniers stades et les ailés qui s’attaqueront aux épis à l’état laiteux et pâteux (photo 7).
Les champs mal entretenus, non sarclés, et servant de refuge aux larves sont attaqués de préférence. Dans un même champs, les parties bien entretenues sont beaucoup moins attaquées alors que les parties mal sarclées sont fortement endommagées. Les bordures des champs, souvent colonisées de hautes gramineés sauvages, sont fortement infestées par les larves. Les dégâts pouvant aller jusque la destruction totale des champs. (RANDRIAMANATSOA, (1998).

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