CTIVITÉS SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES POUR•LES JEUNES DANS LE 13ème ARRONDISSE МENT
Pour les groupes « informels », qui ne sont, par définition pas répertoriés, mais connus par ouf-dire, nous avons arpenté les rues afin de recenser les lieux susceptibles d’être des « Centres » d’accueil (restaurants, bistrots, centres commerciaux, squares, dalles, librairies, etc…) et nous avons participé à plusieurs fêtes organisées dans le quartier.LURCAT, G. FAURE qui, lui, possède même un équipement lourd puisqu’il a fait partie de l’expérience des 58 lycées), l’informatique suscite chez les adolescents un grand intérêt qui se manifeste par une activité importante (cf par exemple le lycée RODIN qui a deux clubs informatiques, l’un affilié au réseau ADEMIR et l’autre propre à l’établissement).- le premier, UNION PACIFIC, formé de quatre musiciens, de 17 à 21 ans, existe dans sa formation actuelle depuis milieu 1981. Trois sur quatre des familles des membres exercent une profession artistique, dans le champ de la musique et du cinéma. Le groupe a déjà effectué un certain nombre d eréalisation s concerts, maquettes de disques, tournage d’ untéléfilLa totalité de ces musiciens a en commun le fait d’avoir été scolarisé (à différentes époques) au lycée RODIN, d’y avoir joué aux concerts de fin d’année et de se rencontrer régulièrement -encore aujourd’hui où ils ne sont plus élèves de RODIN- dans les bistrots situés autour du lycée : le VULPIAN et le GYMNASE. Cette omniprésence de l’institution scolaire était une donnée déterminante de leur sélection, dans l’option d’une analyse sur les groupes d’affinités para et péri-scolaires.
De plus, si la technique est un élément moteur voire « cristallisateur » dans le projet, rapidement cet aspect dísparaít dans la plupart des cas et n’est plus que prétexte (cf par exemple le LEP de chimie dont les enseignants ont fait un PAE/JOURNAL dans le but d’abord de faire s’exprimer les élèves, puis de démystifier la presse et les media grâce à la pratique des techniques inhérentes à ce domaine ; les élèves n’ont pas accès à certaines techniques: d’une part ils n’ont pas recours aux reportages jusqu’à ce jour, sinon qu’ils utilisent quelques sorties effectuées ou non dans le cadre scolaire, d’autre part, le calibrage du produit (« papiers » agrémentés de dessins et photos ) ne s’effectue q u’àl’épidiasc op e et le tirage se réalise à l’extérie ur del’établissement par l’intermédiaire d’un paAu début de ce travail, nous supputions que les jeunes se trouvaient dans ce secteur qui possède des failles déclarées. Or, nous avons été surpris de constater que parmi toutes les associations rencontrées (plus de 30 en tout) ; tous déplorent la désaffection des jeunes pour les ateliers techniques qu’ils proposent et nous renvoient vers l’institution scolaire.A titre d’exemple: sur 19 ateliers organisés par « ANIMATION 13 », en 1982-83, un seul est destiné aux adolescents et deux ateliers destinés aux adultes accueillent également des adolescents. Cependant, ils sont tous prêts à organise rensemble une journée pour présenter ces activités aux jeunes e tpar ce moyen de les sensibiliser
Les négociations entreprises avec ce groupe se sont révélées particulièrement difficiles. I1 est vrai qu’il s’agit plus d’une association à caractère national qu’une association de quartier, que son implantation dans le 13ème est d ũ en grande partie à l’existence de locaux pouvant l’accueillir et que ses membres n’ont aucune relation avec les autres associations du quartier.Nous avons aussi abordé la question des associations franco-asiatiques et de la place qu’elles réservent aux adolescents. En première analyse, elles paraissent centrées sur des activités d’alphabétisation, d’intégration sociale dans le pays d’accueil, de préparation aux fêtes traditionnelles (fête du TET par exemple) etc… Ces associations paraissent beaucoup plus liées aux problèmes de l’immigration qu’au sujet que l’on se propose de traiter dans cette recherche. C’est pourquoi, bien que la population asiatique occupe une place non négligeable dans le 13ème, nous ne retiendrons pas ces associations pour la deuxième phase du travail.Pour résmer, il s’avère que ce secteur associatif est surtout utilisé par les adultes et que les groupes d’adolescents se forment en dehors de toute institution ,qu’elle soit « officielle » ou « parallèle ». En cela, no sobservations rejoignent celles de l’ADA 13. Ce premie rrésultat, qui constate que les adolescents (quelle que soi tl’appartenance socio-culturelle) évitent ce secteur pou rpratiquer une technique a précisé le champ de l’investigationPlutôt que d’investigations, on doit parler de contacts pris par des membres de l’équipe. Ces contacts mettent en évidence une préoccupation centrée sur la bonne intégration des jeunes au travail. Cependant, les responsables de quelques F.J.T. demandent volontiers à l’une des associations du XIIIème, l’Université de quartier, de tenir des cycles dans leurs locaux afin de développer l’intérêt des jeunes dans les domaines culturel et social.