Analyse de l’offre
Pour répondre à cette demande qui se manifeste sur les marchés, il faut que l’offre de l’entreprise et ceux des concurrents soient analysés.
L’offre représente les fournisseurs du produit.
Elle comprend donc tous les intervenants qui apportent les présidents sur le marché,à savoir le producteur et le distributeur .
Les producteurs ou concurrents sont les entreprises qui offrent des biens et services répondant au même besoin satisfait par le produit et le service de l’entreprise
Les distributeurs sont les personnes ou entreprises qui commercialisent et rendent disponible auprès du consommateur du président de l’entreprise .Ils sont beaucoup plus proches des consommateurs.
Le miel de table
Le miel de table représente 80% environ de la consommation totale de miel. Les supermarchés et les épiceries respectent la norme minimale exigée, la teneur en HMF doit être inférieure à 15 mg par kilogramme pour le miel vendu par des magasins spécialisés en alimentation naturelle et ainsi qu’au bord de la rue.
Le miel de table est généralement consommé avec du pain, de boisson chaud, mais il est aussi utilisé en certaines quantités comme édulcorant naturel dans le thé, dans le lait.
Le miel industriel
Le miel industriel ou miel de boulangerie qui est le terme utilisé pour désigner le miel dont la teneur en HMF est supérieure à 40 mg par kilogramme et ne remplit pas les critères fixés pour le miel de table, mais qui est cependant d’une quantité suffisante pour être utilisé dans l’industrie alimentaire. Le miel industriel représente environ les 11% de la consommation totale.
Echanges Extérieurs
Les tableaux ci – dessous donnent une vision des exportations de la cire, du miel de Madagascar. Il s’agit du miel industriel dit poly floral
En 2005, le marché Malgache à écoulé 460 tonnes de miel. On sait que les 89% des produits ont été directement consommés par les ménages, le reste a été utilisé comme ingrédient d’autres produits par les industries. La demande en miel du consommateur a connu une légère augmentation par rapport aux années 80 – 90, mais elle est restée très stable depuis lors, en se maintenant à 500 à 550 g par homme en une année. Ce niveau de consommation est nettement inférieur à celui des pays développés comme l’Allemagne qui enregistre une consommation moyenne de 1,3 kg/homme/an, le Pays-Bas à une moyenne de consommation de 1,01kg/homme/an. Les responsables des marchés ont lancé récemment une campagne de publicité télévisée qui avait pour but de sensibiliser les consommateurs à la valeur nutritive intrinsèque du miel, sa douceur naturelle et les arômes distincts qu’ils peuvent avoir suivant leurs origines. De plus, cette campagne tentait d’informer le consommateur que le miel peut être consommé non seulement en tartine de pain, mais aussi comme édulcorant et arômes pour boissons, gâteaux, sauces,…. elle n’a cependant pas d’effets tangibles sur la consommation globale du miel.
La concurrence
Connaître un marché veut dire connaître les agents et les produits de ce marché ainsi que les relations entre les agents et les produits de ce marché. C’est aussi connaître les concurrents, c’est-à-dire leurs stratégies, leurs tailles, leurs anciennetés, et leurs produits commercialisés. Le domaine concurrentiel est le facteur clé des concurrents tandis que ceux acquis par les concurrents sont des atouts à préserver.
Dans notre cas, nos concurrents sont non seulement les autres éleveurs et environs mais également ceux des autres régions.
Concernant l’importance numérique, il est nécessaire de signaler la difficulté d’obtenir des données fiables :
• l’apiculture a été considérée comme une spéculation secondaire en regard de l’élevage des cheptels
• le secteur apicole n’est pas suffisamment pris en compte par les services statistiques
• les conditions géographiques et humaines augmentent les difficultés d’effectuer un recensement
Les principales zones de production sont :
• les hauts plateaux : Manjakandriana, axe sud d’Ambositra Fianarantsoa ;
• la côte est : de Maroantsetra à Taolagnaro ;
• le nord- ouest : Befandriana nord, Antsohihy, Mahajanga, Morondava
LES DIFFERENTES POLITIQUES ET STRATEGIES A S POLITIQUES ET STRATEGIES A ADOPTER ADOPTER
Comme « état d’esprit » ou comme démarche, le marketing se signale surtout par l’attention prêtée au marché, aux consommateurs et aux clients effectifs ou potentiels et, plus largement encore, à tous les publics dont l’entreprise dépend.1
Politique de marketing Mix
Un élément central du politique marketing a trait à la façon dont l’entreprise va présenter son offre sur le marché. A ceci intervient la notion fondamentale de Mix marketing.
Le mix marketing correspond à l’ensemble des outils dont l’entreprise dispose pour atteindre ses objectifs au près du marché cible. McCarthy a proposé de regrouper ces variables en quatre catégories, qu’il a appelées les « 4 P » : le produit, son prix, sa mise en place ou distribution et sa promotion ou communication.
La politique de produit
Elle est la composante primordiale de la politique de marketing, car c’est la base de l’élaboration de sa stratégie. Cette politique a été adoptée afin de faciliter l’accès au marché et d’éviter le risque de mauvaise surprise lors de la concurrence
Le miel est un aliment riche et énergétique. A Madagascar il est utilisé en remplacement du sucre, en thérapie et cosmétologies traditionnelles Le produit que l’entreprise va offrir à sa clientèle doit répondre à des critères rigoureux de qualité pour plaire aux consommateurs et s’intégrer aux circuits commerciaux. Les bases de technologie du miel ont pour objectif d’apporter aux consommateurs un produit aussi proche que possible de celui que l’abeille a stocké dans les rayons de la ruche, c’est à dire un miel qui conserve l’intégrité de ses constituants
Par sa politique de gamme, l’entreprise vise l’adéquation entre une demande plus ou moins segmentée et une offre plus ou moins diversifiée.
Nous avons choisi le miel en pot en plastique de 300g et 375g pour faciliter l’écoulement sur le marché. En plus, la vente de ce produit est rentable. Les pots de 300g et 375g sont les plus appréciés, et appréciables par la majorité de la clientèle.
Qualité de production
Description des produits
On donne souvent au miel le nom de la plante dont il est en majeure partie extrait.
Pour les abeilles malgaches, on peut dire qu’il s’agit de types sauvages, unicolores, indemnes de la maladie et de race travailleuse. Les abeilles Malgaches ne sont pas spécifiées à un mono floral, mais le miel est poly floral c’est-à-dire a plusieurs origines botaniques dont aucune n’est prédominante, donnent le nom de « Miel de fleur sauvage », « le miel de fruit », « le miel de la forêt » Concernant la qualité nous appliquons un système de raffinage afin d’obtenir une qualité meilleure et une production excellente soumise aux normes internationales.
Emballage et étiquetage
La plupart des conditionneurs de miel utilisent des pots de fabrication locale1. Ces types d’emballage posent quelques problèmes aussi bien au niveau des conditionneurs qu’au niveau des consommateurs. Il faut que les pots résistent aux diverses manipulations pour éviter qu’ils ne se cassent. Pour diversifier l’origine du miel il faut donc mettre une étiquette ou « label » autour du pot en indiquant la qualité, le type, et surtout l’origine des produits.
La politique de prix
Le prix est la valeur chiffrée d’un bien. C’est aussi un élément essentiel la mesure de la rentabilité de l’entreprise.
L’action commerciale menée à partir du prix présente un poids considérable au sein du marketing mixte. Le prix joue un rôle important dans le comportement d’achat des consommateurs. Il est donc dans notre intérêt d’imposer un prix adéquat et à la portée de tous.
Pour le marché intérieur, nous disposons de très peu de données pour avancer convenablement un prix moyen pour le miel et pour la cire. Disons cependant qu’on relève des prix d’environ 5 000 Ar le litre de miel emballé au détail, et de 8 000 Ar le kg de cire1.
L’exportation de miel en provenance de Madagascar est presque nulle en 2002, cela a eu des répercussions sur la rentrée de devise. Pour le marché extérieur, nous produisons juste des quantités satisfaisantes pour l’union Européenne, la Réunion, l’île Maurice et les grandes Comores, mais les indications sur les prix FOB1 (Free on Bord) et le prix de pot de miel ne sont pas disponibles, il en est de même au prix de la cire.
Le tarif de base de la cire et du miel de la société SOTAM s’appliquera à tous les acheteurs potentiels et actuels. La stratégie de prix consiste à fixer et à définir la connaissance du marché, de sa capacité d’absorption sur le plan de la vente et des études de rentabilité.
Les prix du miel et de la cire « SOTAM » seront fixes selon la loi de l’offre et de la demande, le coût de revient, le positionnement, le cycle de vie du produit, la distribution et la concurrence.