Creation et exploitation d’un centre de formation agricole

Le Gouvernement malgache procèdera à la restriction des dépenses publiques afin de promouvoir la croissance économique et de permettre aux groupes défavorisés de la population de participer au développement du pays. Ainsi, les projets d’investissements sociaux (santé et éducation) et le renforcement de la sécurité publique seront prioritaires. Pour renforcer les ressources humaines, le Gouvernement a adopté le programme national qui vise à améliorer le secteur Education dans les quatre coins du pays ainsi que la formation visant, au cours de la période 1998 – 2003, à mettre en place entre autres un enseignement de qualité basé sur un apprentissage beaucoup plus objectif. L’adhésion de toute la population est une condition nécessaire à la réussite du projet, non seulement à la modernisation systématique de l’enseignement mais surtout à promouvoir les recherches dont les employeurs et les employés ont entrepris pour développer toute productivité et rentabilité afin de renforcer graduellement l’optimisation des résultats.

La création d’entreprise à Madagascar

La création d’entreprise à Madagascar est régie par des textes réglementaires. En plus, pour faciliter cette création, l’Etat a mis en place des structures d’appui aux investisseurs désirant s’investir à Madagascar.

Les textes de base sur les sociétés à Madagascar

La loi du n° 2003-036 du 24 janvier 2004 sur les sociétés commerciales abrogeant l’ancienne loi datée de 24 juillet 1867 qui est devenu caduc. A Madagascar, plusieurs formes de société peuvent être rencontrées à savoir :
✔ l’entreprise individuelle : c’est la propriété d’une seule personne : l’entrepreneur a la qualité d’un commerçant ;
✔ les entreprises sociétaires : ici il est nécessaire d’avoir des apports et la société est constituée par des associés décidant de collaborer ensemble pour profiter de l’économie ;
✔ les sociétés de personnes : elles sont si proches des sociétés individuelles du fait que les associées sont tous des commerçants et leurs responsabilités s’étendent jusqu’à l’ensemble de leurs patrimoines ;
✔ les sociétés de capitaux : dans cette forme d’entreprise, la responsabilité est limitée aux montants des apports sauf erreur de gestion de la part des dirigeants ;
✔ les entreprises publiques : ce sont des entreprises dont la propriété et la gestion relèvent en tout ou partie de l’Etat ou d’une collectivité publique.

La même loi prévoit d’autres variantes de sociétés commerciales comme société à responsabilité limitée unipersonnelle et société anonyme unipersonnelle ou société anonyme avec administrateur général.

Les procédures de création du centre

La mise en place du centre de formation agricole (CFA), au niveau de la région, cherche à combler les carences en matière de formation agricole comme l’absence et/ou l’insuffisance de centre de formation à Madagascar, plus précisément dans la région Sofia et instituer une interface forte entre les producteurs et les autres auteurs.

Dans le cadre des procédures de création de centre, une équipe de consultants en collaboration avec une équipe du Ministère doivent mener une évaluation sur le terrain. L’objectif de cette évaluation consiste à identifier les forces et les capacités existantes des systèmes ciblés sur lesquels il serait possible de construire d’école. L’évaluation sur terrain ne consiste pas en un exercice purement académique ni en un simple examen des rapports existants envoyés par l’autorité locale. Le dossier du projet de création de centre ou d’école doit être soumis aux autorités locales qui à leur tour envoient leur avis à la Direction Régionale de l’Enseignement Technique et Formation Professionnelle (DRETFP). La DRETFP doit collecter tous les renseignements concernant le projet de création et visiter les lieux d’implantation, et enfin elle doit donner un commentaire avec avis qui seront transmis à la Direction de l’Accréditation et de l’Assurance Qualité ou DAAQ (Direction Central au Secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement Technique et Professionnel). La DAAQ étudie le dossier et prépare les dossiers à présenter au Comité d’Audit d’Etablissement ou CAE avec la collaboration des Organismes rattachés. Enfin le CAE procure l’approbation avec recommandation et envoie le dossier ainsi traité à la DAAQ pour finaliser le projet d’Arrêté. Le document est paraphé par Direction Générale de l’Enseignement Technique et Formation Professionnel ou DGETFP avant la signature du Secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement Technique et Formation Professionnel (SEETFP). L’étape finale du traitement du dossier sera la DAAQ.

Présentation générale du centre de formation agricole

L’enseignement agricole a pour objet de former la population rurale masculine et féminine, les jeunes agriculteurs et les agriculteurs qui exercent déjà dans ce domaine, les techniciens et ingénieurs de l’encadrement rural et des services techniques spécialisés, les professeurs de l’enseignement technique à tous les degrés et ceux des centres d’animation rurale et de promotion des cadres, etc.

L’enseignement agricole à Madagascar est subdivisé en trois types fondamentaux, à savoir:
– L’Ecole Pratique d’Agriculture (qu’il serait préférable de nommer Collège Agricole);
– Le Collège Rural (qu’il serait préférable de nommer Lycée Agricole) ;
– L’institut des sciences Agronomiques.

Le système d’éducation à Madagascar (les trois formes d’établissement agricole) doit : valoriser l’activité agricole, persuader les élites et l’ensemble de la population de l’importance primordiale de l’amélioration des conditions des production, de transformation et de commercialisation des produits agricoles et de la nécessité de modifier les conditions de vie des paysans pour assurer le progrès économique et social de la nation. Mais comme il n’est pas possible d’envisager une formation unique pour l’ensemble des secteurs d’activité, l’enseignement agricole reçoit, au sien du système d’éducation nationale, une mission spécifique.

Pour le centre de formation agricole créé, nous choisirons le type d’Ecole Pratique d’Agriculture c’est-à-dire Collège Agricole.

L’enseignement agricole toujours associe à l’enseignement général et à l’enseignement professionnel. Bien conçu et bien réalisé, il peut conduire à une culture plus authentique que celle qui se dégagerait d’un enseignement abstrait inadapté.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : PRESENSANT GENERAL DU PROJET
Chapitre I : JUSTIFICATION ET CARACTERISTIQUES DU PROJET
1.1. Justification du projet
1.2. Caractéristiques du projet
Chapitre II : TEXTE DE BASE SUR LA CREATION DU CENTRE
2.1. La création d’entreprise à Madagascar
2.2. Les procédures de création du centre
2.3. Présentation générale du centre de formation agricole
Chapitre III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
3.1. Les outils d’évaluation du projet
3.2. Les critères d’évaluation du projet
3.3. Les structures financières
DEUXIEME PARTIE : LA CONDUITE DU PROJET
Chapitre IV : L’ETUDE DE MARCHE VISE
4.1. L’analyse du marché
4.2. L’analyse de la demande
4.3. La politique marketing envisagée
Chapitre V : LES TECHNIQUES DE PRODUCTION
5.1. Les ressources à mettre en œuvre
5.2. Le processus de production
5.3. Caractéristiques de l’approvisionnement
Chapitre VI : LES CAPACITES DE PRODUCTION
6.1. Les différents facteurs de production
6.2. Les dépenses en matières premières
6.3. La prévision des ventes
TROISIEME PARTIE : L’ETUDE FINANCIERE ET L’EVALUATION DU PROJET
Chapitre VII : LE COUT D’INVESTISSEMENT
7.1. La formulation des hypothèses financières
7.2. Les immobilisations
7.3. Les charges
Chapitre VIII : ANALYSE DE RENTABILITE ET ETUDE DE FAISABILITE
8.1. L’analyse de rentabilité
8.2. L’étude de faisabilité
Chapitre IX : EVALUATION DU PROJET
9.1. L’évaluation financière
9.2. L’évaluation économique
9.3. L’évaluation sociale
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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