Le transport aérien dans le monde
Une législation internationale prédéfinie par un certain nombre de conventions et d’accords passés entre les différents Etats réglemente le transport aérien international. Les conventions : Les plus importants sont : La convention de Varsovie. La convention de Chicago.
La convention de Varsovie : Signée en octobre 1929, cette convention de droit privé règle les apports juridiques entre les transporteurs aériens et les passagers de leurs lignes. Elle constitue, de ce fait, selon le point de vue juridique, le principal fondement de la réglementation « Passage et des Messageries ». Pour les transports internationaux, son but a été clairement défini dans son préambule en ces termes : «régler d’une manière uniforme les documents utilisés par ce transport et la responsabilité du transporteur selon les conditions du transport aérien international».
Cette convention en d’autres termes prévoit dans le chapitre intitulé « titre de transport » des obligations pour le transporteur. Citons, tout premièrement, la délivrance d’un billet de passage dans tout transport de voyageurs. Par ailleurs, l’octroi d’un bulletin de bagages s’avère utile dans tout transport des bagages placés sous sa garde. En plus, dans tout transport de marchandises, l’établissement d’une lettre de transport aérien est plus que nécessaire.
Par ailleurs, dans le chapitre « Responsabilité du transporteur », elle pose le principes de la responsabilité limitée du transporteur en cas de dommages subis par le passager dans sa personne ou de ses biens à l’occasion du transport aérien.
Transport aérien à Madagascar
Législation nationale : Le transport aérien à Madagascar est régi par la loi du 31Juillet 1962 relatif à la législation de la République Démocratique Malagasy. Reprenant les principes généraux de la convention de Chicago, elle fixe les règles relatives au droit. Les règles contenues notamment dans le titre II de cette loi ont un caractère politique en ce sens qu’elles tendent à mesurer la défense d’intérêts de l’Etat ou des tiers. L’article 3 de ce titre II stipule en effet que les « aéronefs » des nationalités étrangères ne peuvent circuler au- dessus du territoire de la République Démocratique Malagasy que si ce droit leur est accordé par une convention Internationale ou s’ils reçoivent à cet effet une autorisation qui doit être spéciale ou temporaire.
Remarquons, cependant, le fait que la convention de Chicago donne aux avions civils des Etats contractants qui ne sont pas employés à des services aériens internationaux, le droit de survoler sur le territoire de la République, et d’y faire des escales non commerciales sans aucune autorisation préalable. Toutefois, les services aériens internationaux réguliers ou les services de cabotage effectués entre deux points de Madagascar devront obligatoirement faire l’objet d’un accord bilatéral ou multilatéral entre le gouvernement de la République Démocratique Malagasy et les Etats intéressés ou même d’une autorisation spéciale ou temporaire.
Libéralisation du transport aérien à Madagascar : La libéralisation d’une partie du tourisme aérien est nécessaire pour développer en priorité le tourisme. De ce fait, la mise en place de la loi N96-033, adoptée par l’assemblée nationale le 28 août 1997 et promulguée le 07 septembre 1997 marque en fait un premier pas vers la libéralisation du transport aérien.
Cette nouvelle loi définit les dispositions générales pour la réciprocité sur le plan international et pour l’exclusivité aux seules compagnies aériennes de droit malgache pour les vols intérieurs. L’exploitation des lignes intérieures non rentables imposées par l’Etat fera certainement l’objet de certaines compensations.
L’abrogation en octobre 1996 de l’article 2 de la convention du 16 Mai 1991 entre l’Etat et l’AIR MADAGASCAR désignant cette compagnie comme unique exploitant des droits aériens malgaches du réseau international constitue un pas important vers la libéralisation du secteur aérien. Le monopole sur les services d’escales (plus connu sous le nom HOLDING) dont bénéficie cette même société a été aussi aboli. Désormais, ces services peuvent être assurés par les compagnies aériennes elles- mêmes ou par les sociétés de droits malgaches agrées.
Caractéristiques du projet
Les Agences de Voyages sont des entreprises intermédiaires de vente entre les passagers et les compagnies aériennes ou son Agent Général implantées sur le territoire national ou entre la clientèle et les voyagistes ou le tour opérateur, et même entre la clientèle et les transporteurs. Elles assurent la vente des produits de ces voyagistes et transporteurs installés à Madagascar ou à l’étranger. Elles sont donc des entreprises commerciales. Pour pouvoir pratiquer la vente directe à la clientèle, une Agence de Voyages, comme condition sine qua non, doit avoir une licence A du Ministère du tourisme.
Les voyagistes ou tours opérateurs, par contre, sont des personnes physiques ou morales qui conçoivent, organisent des voyages ou des séjours individuels ou collectifs vendus aux Agences de Voyages installés à Madagascar ou à l’étranger. Les publics cibles sont des personnes physiques ou moraux prestataires de services touristiques jouissant du titre de mandataires et assurant, ainsi l’organisation sur place des produits vendus par les voyagistes.
Condition à respecter
Une Agence de Voyages doit remplir les conditions suivantes : primo, posséder un ou plusieurs bureaux ouverts au public consacrés exclusivement à la promotion et à la vente des titres de transports et des services s’y rattachant et disposer d’un personnel qualifié, jouissant d’une bonne réputation. Ensuite, fournir des preuves suffisantes sur les méthodes qu’il utilise ou qu’il se propose d’utiliser pour susciter la vente des billets de passage, et promouvoir le transport aérien. Par ailleurs, détenir si les lois du pays l’exigent, une autorisation gouvernementale pour l’exercice de la profession d’agent de voyages. Jouir d’une honorabilité certaine et présenter des garanties de solvabilité. Elle ne doit pas avoir une raison sociale et utiliser une enseigne commerciale identique ou similaire à celle d’une compagnie IATA ou d’une compagnie ATAF. En outre, il lui est impossible d’accepter d’un transporteur aérien non-ATAF, un taux de commission supérieur à celui fixé par l’ATAF. De plus, l’IATA et l’ATAF exigent une fonds de garantie de Ar 25 000 000. Cette somme n’est pas amortissable. En cas de faillite, les dettes des compagnies aériennes seront liquidées par cette fonds. Enfin, elle ne peut être un agent général d’un ou plusieurs transporteurs aériens non ATAF, et porter des indications incomplètes ou incorrectes sur la demande d’agrément.
Description de marché visé
Nous évoquerons une à une la définition du marché, sa segmentation, et enfin son positionnement par rapport aux différentes voies de transport.
Le marché visé est l’ensemble de la population à qui nous adressons nos produits. Compte tenu du lieu d’implantation, nous déciderons de viser l’ensemble de la population résidents ou non de la capitale. La totalité de la population Tananarivienne n’est pas forcement susceptible d’être consommateur, mais du moins une partie pourrait ressentir le besoin d’acheter nos produits. Segmentation : La segmentation est une manière de séparer une partie de cette population dans le but d’y concentrer les efforts de vente. D’après l’étude effectuée, la population de la capitale exerce des activités différentes l’une avec les autres. Pour atteindre son objectif l’Agence de Voyages devrait diviser ce marché cible en deux (2) segments : les voyages d’affaires, les voyages particuliers.
Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historiques
1.1- Le transport aérien dans le monde
1.1.1- Les conventions
1.1.1.1-La convention de Varsovie
1.1.1.2- La convention de Chicago
1.1.2- Les accords
1.1.2.1- L’accord relatif au transit de service aérien international
1.1.2.2- L’accord relatif au transport aérien international
1.2- Transport aérien à Madagascar
1.2.1- Législation nationale
1.2.2- Libéralisation du transport aérien à Madagascar
Section 2 : Caractéristiques du projet
2.1- Définition
2.2- Nature
2 3- Activités
2.4- Raison d’être et pertinence
2.5- Implantation
2.6- Condition à respecter
Section 3 : Entités environnementales du projet
3.1- Organismes nationaux d’une Agence de Voyages
3.1.1- Le Ministère du tourisme
3.1.1.1- Octroi d’une licence
3.1.1.2- Droit et obligation d’une Agence de Voyages
3.1.2- Les compagnies aériennes
3.1.2.1- Les accords de trafic mutuel
3.1.2.2- les accords Pool de recettes
3.1.2.3- Les accords d’exploitation conjointe
3.2- Organismes internationaux d’une Agence de Voyages
3.2.1- IATA : Association du transport Aérien International
3.2.1.1- Origines
3.2.1.2- But
3.2.1.3- Administration
3.2.1.4- Type de trafic
3.2.2- ATAF : Association International de Transporteurs Aériens
3.2.2.1- Origines
3.2.2.2- Objet
3.2.2.3- Organisation
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE VISE
Section 1 : Description de marché visé
1.1- Définition
1.2- Segmentation
1.3- Positionnement
1.3.1- Définition
1.3.2-Notion de positionnement
Section 2 : Analyse de l’offre
2.1- Produit
2.1.1- Réseau long courrier
2.1.2- Réseau régional
2.1.3- Réseau intérieur
2.2. Part de marché de l’offre
2.3- Qualité de produit
2.2.1- Définition
2.2.2- Type de qualité adoptée
2.2.2.1- Le crédit
2.2.2.2- La réduction de tarif
2.2.2.3- Le service juste à temps
2.2.3- Les facteurs de qualité
Section 3 : Analyse de la demande
3.1- Clientèle
3.1.1- Les voyages d’affaires
3.1.2- Les voyages particuliers
3.2- Comportement
3.2.1- Les voyages d’affaires
3.2.3- Les voyages particuliers
3.3- Part de marché de chaque catégorie de la clientèle
Section 4 : Analyse de la concurrence
4.1- Concurrences directes
4.1.1- Les compagnies aériennes
4.1.2- Les autres agences de voyages exerçant le même métier
4.1.3- Part de marché de la concurrence directe
4.2- Concurrence indirecte
4.2.1- Réseau extérieur
4.2.2- Réseau intérieur
4.2.2.1- Le transport routier
4.2.2.2- Le transport ferroviaire
4.2.2.3- Transport fluvial
4.2.2.4- Transport maritime
4.2.3- Part de marché des concurrences indirectes
Section 5 : Marketing MIX
5.1- La politique de produit
5.2- La politique de prix
5.2.1- La saisonnalité
5.2.2- La zone de desserte
5.2.3- La classe
5.3- La politique de promotion
5.4- La politique de distribution
Section 6 : Les stratégies marketing
6.1.- Différentes stratégies marketing
6.1.1- La stratégie pull
6.1.2-La stratégie push
6.2- Les stratégies adoptées par l’Agence de Voyages
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
Section 1 : Les outils d’évaluation
1.1- La Valeur Actuelle Nette
1.1.1- Définition
1.1.2- Formule
1.1.3- Interprétation
1.2- Le Taux de Rentabilité Interne
1.2.1- Définition
1.2.2- Formule
1.2.3- Interprétation
1.3- L’Indice de Profitabilité
1.3.1- Définition
1.3.2- Formule
1.3.3- Interprétation
1.4- Le Délai de Récupération des Capitaux Investis
1.4.1- Définition
1.4.2- Formule
1.4.3- Interprétation
Section 2 : Critères d’évaluation du projet
2.1- Pertinence du projet
2.2- Efficacité du projet
2.3- Efficience du projet
2.4- Pérennité du projet
2.5- Impact du projet
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
PARTIE II : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE REALISATION
Section 1 : Identification des matériels
1.1- Matériel informatique
1.2- Matériel de bureau
Section 2 : Moyen de travail utilisé
2.1- Identification du logiciel
2.1.1- Définition
2.1.2- But
2.2- Caractéristiques
2.2.1- Moyen de travail
2.2.2- Moyen de communication
2.2.3- Moyen de diminution du coût
2.2.4- Moyen d’accroître leur productivité
Section 3 : Processus de travail
3.1- Représentation du processus de travail
3.2- Interprétation
3.2.1- Clients
3.2.2 -Amadeus
3.2.3- Billet
3.2.4- Paiement
Section 4 : Les facteurs de production
4.1- Le capital
4.2- Le travail
4.3 -Le matériel
CHAPITRE II : EVOLUTION DES VENTES ET DES CHIFFRES D’AFFAIRES
Section 1 : Evolution des ventes
1.1- Tableau prévisionnel des ventes
1.2- Tableau récapitulatif
1.3- Représentation graphique
1.4- Commentaires
Section 2 : Evolution du chiffre d’affaires
2.1- Tableau prévisionnel du chiffre d’affaires
2.2- Tableau récapitulatif
2.3- Représentation graphique
2.4- Commentaires
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE DU PROJET
Section 1 : Organigramme envisagé
1.1- Définition
1.2- Représentation de l’organigramme
1.3- Interprétation
Section 2 : Les attributions du personnel
2.1- Le gérant
2.2- Le secrétaire comptable
2.3- L’agent ticketing
2.4- L’agent commercial
2.5- Les gardiens
Section 3 : Chronogramme des travaux
3.1- Planning de GANTT ou GANTT Charts
3.1.1- Définition
3.1.2- Représentation
3.2- Ordonnancement dans le temps ou Réseau PERT
3.2.1- Définition
3.2.2- But
3.2.3- Représentation graphique
3.2.4- Interprétation
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
PARTIE III : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : MONTANT D’INVESTISSEMENT
Section 1 : Coût d’investissement et comptes de gestion
1.1- Analyse des différents postes des comptes
1.2- Tableau des investissements
Section 2 : Tableau d’amortissement
2.1- Définition
2.2- Formule
2.3- Tableau récapitulatif de taux d’amortissement
2.4- Plan des amortissements
Section 3 : Fonds de Roulement Interne ou FRI
3.1- Analyse des différentes postes
3.2- Tableau récapitulatif
Section 4 : Plan de financement
4.2- Commentaires
Section 5 : Plan de remboursement des emprunts
5.1– Interprétation
5.2- Formule
5.3- Tableau de remboursement des dettes
Section 6 : Les comptes de gestion
6.1- Les comptes de charges
6.1.1- Analyse des différentes postes
6.1.1.1- Achat consommé
6.1.1.2- Services externes et autres consommations
6.1.13- Les charges du personnel
6.1.1.4- Impôt, taxes et versement assimilés
6.1.1.5- Autres charges opérationnelles
6.1.1.6- Les charges financières
6.1.1.7- Les dotations aux amortissements, aux provisions et pertes de valeurs
6.1.1.8- Impôts sur les bénéfices
6.1.2- Tableau récapitulatif des comptes des charges
6.2- Comptes de produits
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : Comptes de résultat prévisionnel
1.1- Compte de résultat prévisionnel par nature
1.2- Commentaires
Section 2 : Tableau des flux de trésorerie
2.1- TVA
2.1.1- Tableau représentatif
2.1.2- Commentaires
2.2- Tableau des flux de trésorerie par la méthode directe : (Détails en annexe)
2.2.1- Tableau représentatif
2.2.2- Commentaires
Section 3 : Bilan prévisionnel
3.1- Bilan prévisionnel de l’année N
3.2- Bilan prévisionnel de l’année N +1
3.3- Bilan prévisionnel de l’année N +2
3.4- Bilan prévisionnel de l’année N +3
3.5- Bilan prévisionnel de l’année N +4
3.6- Commentaires
CHAPITRE III: EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation financière
1.1- Analyse des ratios
1.2- Différents types de ratios
1.2.1-Ratios de performance et de productivité
1.2.1.1- Indication
1.2.1.2- Tableau récapitulatif
1.2.1.3- Commentaires
1.2.2- Ratios de rentabilité
1.2.2.1- Indication
1.2.2.2- Tableau récapitulatif
1.2.2.3- Commentaires
2.2 -Selon les outils d’évaluation
2.2.1- La Valeur Actuelle Nette
2.2.1.1- Calcul
2.2.1.2- Tableau
1.2.1.3- Interprétation
2.2.2- Le Taux de Rentabilité Interne (TRI)
2.2.2.1- Tableau
2.2.2.2- Calcul
2.2.2.3- Interprétation
2.2.3- L’Indice de profitabilité (IP)
2.2.3.1- Calcul
2.2.3.2- Interprétation
2.2.4- Le Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI)
2.2.4.1- Tableau
2.2.4.2- Calcul
2.2.4.3- Interprétation
2.3- Selon les critères d’évaluation
2.3.1- Pertinence
2.3.2- Efficacité
2.3.3- Efficience
2.3.4-Pérennité
2.3.5- Impact
Section 2 : Evaluation économique
2.1- Effets sur le Produit Intérieur Brut (PIB)
2.2- Effets sur la balance commerciale
2.3- Effets sur la finance publique
Section 3 : Evaluation sociale
3.1- Création d’emploi
3.2- Développement social de la région
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIES