Création d’un centre d’appui aux actions de production

Création d’un centre d’appui aux actions de production

Les perspectives d’avenir repose sur le renforcement des capacités techniques des paysans, ensuite le développement du secteur de production, et enfin la restructuration des infrastructures et équipements de services. Les suggestions techniques proposées sont des moyens pour résoudre les difficultés techniques rencontrées au cours de notre observation sur place. En outre, elles visent à orienter les points de vue sur les problèmes afin de pouvoir les corriger dans le but d’apporter le progrès dans la localité.La création d’un centre d’appui aux actions de production nécessite l’approvisionnement en intrants agricoles de chaque fokontany. Elle requiert aussi la formation des producteurs, et enfin la coordination de toutes les activités de production.

A pprovisionnement en intrants agricoles :

Dans la commune rurale d’AMBANO, les intrants agricoles sont quasi inexistants, car aucun point de vente de ce genre n’est répertorié dans la commune. Pour pouvoir en acheter, le paysan doit se déplacer à Antsirabe I, et faire face aux frais occasionnés pour le déplacement en sus de l’argent nécessaire pour l’achat des intrants comme : – l’engrais .chimique 20 000 fmg / kilo . organique (détritus d’os) 4 000 fmg/ kilo – les matériels agricoles comme bêche 25 000 fmg, brouette 125 000 fmg. – les pesticides – les différentes semences qui varient de 500 fmg à 4 500 fmg Ce sont les stricts minimums sur les matériels agricoles, et en ce qui concerne l’élevage, les produits proposés sont : – les provendes à 7 000 fmg le kilo que ce soit pour les volailles, le bétail et les porcs. – les produits phytosanitaires varient de 3 000 fmg à 50 000fmg.La formation des producteurs nécessite des formateurs oeuvrant dans l’agriculture et l’élevage pour pouvoir dispenser des formations aux producteurs locaux. Ces formateurs doivent être en nombre assez élevé pour couvrir toutes les communes rurales et les différents fokontany. Ils viennent de la Direction Régionale du Développement Rural (DRDR), et des autres organismes non gouvernementaux (ONG). La formation des producteurs comprend : – le renforcement des capacités des paysans qui consiste à améliorer les conditions de production des cultivateurs en leur inculquant de nouvelles manières de cultiver, des techniques plus modernes, plus efficaces qui rapporteront plus de rendement ; – l’amélioration du système de culture en utilisant le système triennal et biennal, mais en agrandissant les parcelles utilisées.

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La coordination de toutes les activités de production :

Les activités de production ne sont pas très bien coordonnées En effet, l’agriculture, c’est-à-dire les activités telles la culture du riz , les cultures maraîchères, ou les cultures fruitières, ou cultures industrielles n’ont pas de débouchés fixes. Même si les collecteurs viennent jusqu’aux villages pour les collectes, les débouchés ne sont guère suffisants.De ce fait, il faut chercher de nouveaux débouchés soit à l’intérieur soit à l’extérieur du pays. Pour l’intérieur il faut chercher de nouvelles régions pour écouler les produits. Et pour l’extérieur il faut chercher de nouveaux pays pour l’exportation des produits .Il existe déjà 5 barrages en dur dans la commune et 9 barrages provisoires et traditionnels qui sont fabriqués avec des matériaux en bois avec des canaux de 40 kilomètres. Lespérimètres irrigués sont des périmètres que les barrages irriguent. La multiplication des barrages est nécessaire pour avoir un vaste étendu de périmètres irrigués.

Le CECAM est une (Caisse d’Epargne et de Crédit Agricole Mutuel) est une institution de micro finance qui oeuvre, entre autre,dans le développement rurale . Pour y adhérer les  paysans doivent payer 10 000 fmg , avec une cotisation annuelle de 25 000 fmg. Mais le problème qui se pose est que : pour un emprunt au CECAM les paysans doivent rembourser à un taux de 12% de la valeur empruntée. Et pour un compte épargne le taux est de 3,5%. Pour les paysans, ces taux sont trop élevés pour qu’ils puissent s’acquitter des charges.La solution est d’avoir un taux moins élevé pour inciter les paysans à y adhérer et pour qu’ils puissent s’acquitter des charges.La création de PMI (petites et moyennes industries) et de PME (petites et moyennes entreprises) nécessite des investissement en capitaux. La commune possède 2 unités de décortiquerie fonctionnant avec des moteurs à gas-oil. Et pour ce qui est des petites entreprises , il n’y a dans la commune que des petites entreprises familiales fabriquant du yaourt de façon artisanale . Les solutions préconisées sont la multiplication des décortiqueries dans toute la commune, en plaçant une par fokontany pour que les paysans gagnent du temps pour s’adonner à d’autres activités beaucoup plus rémunératrices.

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