Historique du Projet

Pour notre projet, nous allons présenter ci-après la situation géographique de la région de DIANA et les problèmes socio-économiques de la région. 1.1.1 Généralité sur la situation géographique de la région Située au nord de Madagascar, dans la province autonome d’Antsiranana, la région de DIANA, s’étendant entre 11° et 15° de lat itude sud et 47° et 50° de longitude est un vaste territoire couvrant 20.942 km2 soit 3,6 % de l’ensemble de la grande île. Elle est limitrophe de la région de la SAVA dans sa partie orientale et de celle de la SOFIA dans sa partie méridionale. La région de DIANA se subdivise en 5 districts, à savoir Antsiranana I, Antsiranana II, Ambilobe, Ambanja, et Nosy-be. Pour le district d’Ambanja, la superficie totale est de 5.433 km2, soit 25,9 % de l’ensemble de la région de DIANA.

Trois districts occupent presque la totalité de la région, les superficies d’Antsiranana I, d’Antsiranana II, d’Ambilobe, d’Ambanja et de Nosy-be représentent respectivement 0,2 %, 33,5 %, 38,9 %, 25,9 %, et 1,5 % de celle de l’ensemble du territoire. La région est en grande partie tournée vers la mer. Quatre de ses cinq districts se trouvent sur la côte occidentale sur le canal de Mozambique où les mouvements de la mer sont moindres permettant la pratique de diverses activités telles que le transport maritime, la pêche et le tourisme balnéaire. Le district d’Antsiranana I, quant à lui jouit de toutes les conditions favorables des eaux chaudes de l’Océan Indien. La région est fortement marquée par l’existence de l’île de Nosybe, l’un des grands sites touristiques du pays. Pour se déplacer de Nosy-be à la Grande Ile, on peut emprunter soit la voie maritime soit la voie aérienne. Hell-ville est environ à 950 km à vol d’oiseau d’Antananarivo et est à deux heures de bac d’Ambanja, ce dernier étant distant de 237 km d’Antsiranana ville et de 100 km d’Ambilobe. Pour aller d’Antsiranana à Antananarivo, il faut compter 3 à 4 jours avec 1.200 km de route dont 400 km environ non goudronnées. Il s’agit surtout des axes Ambanja-Antsohihy et Port-Bergé-Ambondromamy.

Processus de fabrication de fil direct

Après l’étouffage et le séchage des chrisalides à l’intérieur de leur cocon, on procède à trois opérations : Premièrement : les cocons sont trempés dans l’eau très chaude (« la cuite ») pour ramollir la séricine de couleurs supérieures. Les brosses mécaniques rotatives battent les cocons pour enlever les petits fils discontinus de l’extérieur du cocon. (Les blazes). Deuxièmement : on « purge » les cocons toujours dans l’eau très chaude, pour enlever les blazes et dégager l’extrémité du fil continu, qui peut atteindre 1600 mètres de long. Une fois les cocons préparés ainsi, on les place dans des bassines de filature dans une eau à 50°C. La filature proprement dite peut ensuite commencer. Le filateur assemble les baves de 4 à 14 cocons Selon la grosseur de fil souhaité (on le dit « titre »). Les fils ainsi constitués reçoivent une très légère torsion de manière à assurer leur cohésion avant d’être repris sur une grosse bobine. L’ouvrière fileuse doit surveiller étroitement le déroulement de cette opération afin de remplacer les cocons épuisés et aussi éviter les écarts de titre du fil assemblé.

De nos jours, la filature est de plus souvent assurée par des machines de filature automatique. Dans les bassines les plus perfectionnées, la machine veille elle-même, à la régularité du fil. Le fil ainsi obtenu est appelé soie grège. Il est présenté sous forme d’écheveau ou « flottes »1. Eshappe et Bourrette. Les cocons inutilisables en filature (cocons préparés tachés …), les fils cassés lors de la filature, les blazes dégagés sont réunis. Lavés et partiellement dépouillés de leur séricine. Ces filaments courts sont ensuite gardés et peignés à la manière de la laine et convertis en fils de fibres. Les fibres plus longues donneront la shappe, les plus courtes la bourrette. Louppion, il arrive parfois que deux vers filent leurs cocons trop près l’un de l’autre et au lieu de produire deux cocons distincts, ils feront un seul cocon, double aux fils entremêlés. Ces cocons doubles sont filés par un procédé spécial et fourniront un fil de soie grossier et irrégulier qui donne au tissu fin un aspect très apprécié dans le monde.

ORGANIGRAMME ENVISAGE

La conception de l’organisation est le processus par lequel le management prévoit et détermine la structure et la forme du système de communication, d’exercice, de l’autorité et de répartition des responsabilités, qui permettra à l’organisation d’atteindre ses objectifs.

§1 Structure organisationnelle La conception de l’organisation est le processus par lequel le management prévoit et détermine la structure et la forme du système de communication, d’exercice, de l’autorité et de répartition des responsabilités, qui permettra à l’organisation d’atteindre ses objectifs. En tant que Société à Responsabilité Limitée (SARL) à produire et exportés du fil et tissu, une structure organisationnelle simple mais efficace capable de satisfaire la clientèle en matière de production des fils et tissu est envisagée. Ce type de structure se caractérise par une coordination informelle, par un ajustement mutuel entre les membres de l’organisation, rendue nécessaire par une division du travail embryonnaire et peu formalisée, et donc l’obligation de polyvalence qui en découle.

§2 Organigramme de l’entreprise C’est la représentation sous la forme d’un schéma de la structure interne de la firme, avec le titre et la position de chacun de ses membres. On y voit le rang que telle personne occupe, ce que celle-ci fait, de qui elle dépend et comment sont établis les liens de distribution. L’organisation a toujours une structure représentée par les moyens humains. Ainsi l’action organisée de l’Entreprise est donc de lui doter une structure d’un plan de mode de fonctionnement. Ces moyens humains sont en rapport les uns avec les autres, représentés par un graphique appelé « organigramme simple» L’organigramme de l’Entreprise est un graphique qui représente sa structure. Il fait apparaître des organes et les diverses fonctions qui concourant à son activité Habilement c’est les lignes hiérarchiques sont tracées : l’organe de niveau supérieur est placé en haut et les subordonnés sont placés en bas, au fur et à mesure que l’on descend dans la hiérarchie, conforment à leur niveau : chef et ses subordonnées. Compte tenu des tâches existantes dans l’entreprise, en voici l’organigramme général au sein d’une entreprise.

D’une manière générale, un investissement exige la réunion de trois moyens suivant : les moyens financiers, les moyens humains et les moyens matériels. Dans notre cas, les moyens financiers sont obtenus par banque remboursable avec un taux d’intérêt de 20%. Alors, le projet est rentable car le taux de la banque est inférieur au TRI : 20% ‹ 40,93% Pour les moyens humains, ce sont tous les membres du groupement qui sont disponibles localement selon les critères exigés par l’entreprise (diversification des compétences) pour minimiser les dépenses. Les moyens matériels sont presque faciles à trouver, autours de quartiers d’exploitation et les autres sont au centre de la ville d’Antananarivo. Pour que cet investissement soit faisable, il exige une condition : la réussite de la mise en oeuvre. Cette réussite concerne principalement la faisabilité technique, la faisabilité commerciale et la faisabilité financière. Sur le plan technique, l’adaptation de Soie sur le climat local est essentielle. La disponibilité des facteurs de production comme les feuilles des mûriers, sur place constitue un avantage pour le projet. Enfin, la disponibilité des personnes ayant des compétences en la filière (techniciens, vétérinaires, gestionnaires fraîchement sortis des universités). La réalisation de tous les facteurs nous permet d’avouer que cet investissement est faisable techniquement. Sur le plan commercial, le marché est promoteur, grâce notamment à la qualité du fil qui donne une haute valeur du tissu. A cela s’ajoute le fait que les concurrents n’arrivent pas à eux seuls à inonder le marché. Sur le plan financier, le projet est d’une rentabilité incontestable et évident par la confrontation du flux de sortie de liquidité, englobant principalement le prix de l’équipement et le fond de roulement nécessaire à l’exploitation ; par la même et du flux d’entrée de liquidité.