Cours UML conception du schéma conceptuel

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Conception du schema conceptuel

Modelisation avec entites et associations
 Entites, attributs et associations
Le modele entite/association (ayant pour origine les travaux de Chen) propose une modelisation du monde reel sous forme d’un ensemble d’\objets » (agregation de donnees elementaires), appeles entites et relies par des associations.
Entites.
Intuitivement, une entit est un objet du monde reel, discernable parmi d’autres objets de la modelisation. Par exemple, un client, un compte bancaire, une voiture, un vin. Une entit peut aussi ^etre \abstraite » (par exemple, une periode de l’annee). Plus precisement, on distingue :
{ une classe d’entites qui regroupe un ensemble d’entites constitue par des donnees de m^eme type. Par exemple la classe d’entites Client qui regroupe toutes les personnes ayant un compte en banque dans une modelisation d’une agence bancaire, { une occurrence d’entit : en continuant l’exemple precedent, Jean, qui habite place du the^atre a Louvigny est une occurrence d’entit si l’agence bancaire a un unique client nomme Jean.
La notion de classe permet de speci er des proprietes communes a un ensemble d’occurrences. Une occurrence veri e les proprietes de la classe a laquelle elle appartient. Dans la suite, lorsqu’il n’y a pas de risque de confusion entre \classe d’entites » et \occurrence d’entite », nous emploierons le terme \entite ».
Les classes d’entites ne sont pas forcement disjointes. On peut de nir la classe des employes de la banque et la classe de ses clients a partir d’un ensemble de personnes. Une occurrence d’entit personne peut appartenir a l’une, aux deux, ou a aucune de ces 2 classes.
Attributs.
Une entit est caracterisee par un ensemble d’attributs de nissant ses proprietes. Par exemple, une entit de classe Client est de nie par un nom et une adresse. Pour chaque attribut, il existe un ensemble de valeurs autorisees (le domaine de l’attribut).
Associations.
Une association correspond a un lien logique entre deux entites ou plus. Il existe par exemple une association entre une classe d’entites Client et une classe d’entites Compte pour signi er que des clients possedent des comptes bancaires. Une association est souvent binaire (elle porte sur deux classes d’entites), mais elle peut ^etre aussi ternaire ou plus generalement n-aire.
Comme pour les entites, on distingue une classe d’associations d’une occurrence d’association. Tout comme pour les entites, lorsqu’il n’y a pas de risque de confusion, nous emploierons le terme \association ».
Une association peut posseder des attributs. Par exemple, \date » peut ^etre un attribut de la classe d’associations reliant Compte a Client : l’attribut \date » indique la date la plus recente a laquelle le mode de fonctionnement du compte a et modi e (par exemple, ajout ou suppression d’un titulaire).
Choix du vocabulaire.
Pour clari er la lecture des diagrammes (cf. paragraphe 2.2 et 2.3), le choix du vocabulaire repose sur la regle suivante :
{ noms pour les entites,
{ verbes pour les associations.
Cardinalites
A l’interieur d’une classe d’associations, une occurrence d’entit peut ^etre associee a aucune, une ou plusieurs entites d’une autre classe d’entites. Les cardinalites precisent ce point.
Cardinalites d’association pour une association binaire : l’extremit d’une association est ap-pelee \r^ole » (le r^ole decrit comment une classe voit une autre classe a travers l’association, cf. paragraphe 2.2). Chaque r^ole d’une association porte une indication de multiplicite qui montre combien d’occurrences d’association de la classe d’entites consideree peuvent ^etre liees a une oc-currence de l’autre classe d’entites.
UML (cf. paragraphe 2.3) propose les notations indiquees au tableau 1.
Une cardinalite se lit dans le sens entit vers association. Avec des associations binaires, cela revient a indiquer le nombre d’occurrences de l’autre entit pour une occurrence de la classe d’en-tites a laquelle est attachee la cardinalite du r^ole.
La gure 2 illustre des exemples de cardinalites d’associations binaires entre deux classes d’en-tites E1 et E2 (en supposant que les exemples d’associations de la gure soient representatifs de la realite). Un trait represente une occurrence d’association. Les cardinalites reelles d’une association (celles observees dans le \systeme » reel) dependent de l’environnement auquel s’applique la relation.
La determination des valeurs de multiplicite est importante : lors de la phase de realisation, il faudra choisir des structures de donnees (piles, les, ensembles,. . .) implantant les collections correspondant aux cardinalites. La surestimation des valeurs de multiplicite conduit a un sur-co^ut en taille de stockage et en vitesse de recherche. De m^eme, une multiplicite egale a 0 implique que les operations doivent contenir du code pour tester la presence ou l’absence de liens entre occurrences.

LIRE AUSSI :  UML, les diagrammes d’objets

1 Introduction 
1.1 Pourquoi une modelisation des donnees ?
1.2 Demarche d’analyse dans la conception de schema de BD
2 Conception du schema conceptuel 
2.1 Modelisation avec entites et associations
2.1.1 Entites, attributs et associations
2.1.2 Cardinalites
2.2 Notation en UML
2.3 Quelques mots sur UML
2.4 Conclusion : integration de schemas externes
3 Du schema conceptuel au schema logique : passage au relationnel 
3.1 Principe general
3.2 Principe specique
3.3 Cas de la generalisation

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