Extrait du cours sur les principes de base des méthodes d’hydrogrammes
6.3.3 Principes de base des méthodes d’hydrogrammes
Une simulation réelle du parcours de l’onde de crue dans un réseau de drainage ne peut se faire qu’en considérant le facteur temps. Pour cela, il suffit de découper un événement « pluie » en intervalles de temps, de considérer pour chaque pas de temps la quantité d’eau qui ruisselle pour arriver à chaque point d’entrée du réseau et d’accumuler, en fonction des quantités d’eau déjà présentes dans le réseau, le débit dans chaque conduite. Les dimensions physiques du réseau, longueurs, diamètres et pentes, permettront de déterminer les temps de parcours dans chaque branche.
Nous aurons donc à chaque point de jonction du réseau la sommation des hydrogrammes d’apport et une telle simulation nous permettra de connaître l’hydrogramme réel en tout point du réseau. (fig 6.5)
Il est évident que plus le pas de temps sera petit plus la précision sera grande. Le nombre de calculs à effectuer sera donc proportionnel au nombre de pas de temps et, aussi, à la taille du réseau. Bien que ces calculs soient relativement simples, il est important de garder un parfait synchronisme de l’ensemble de leur déroulement.
C’est pourquoi une telle méthode ne peut être effectuée à la main et que l’ordinateur devient un outil précieux.
Dans ce qui suit, nous allons montrer le fonctionnement d’un modèle de ruissellement urbain en nous basant sur les caractéristiques du modèle SIRDU développé à partir du modèle ILLUDAS à l’École polytechnique de Montréal.
L’organigramme de base est montré à la figure 6.6 et présente les différentes étapes à franchir pour évaluer la progression d’un hydrogramme dans un réseau de conduite.
Cours sur les principes de base des méthodes d’hydrogrammes (484 KO) (Cours PDF)