Cours matériaux de construction, tutoriel & modules détermination de la composition du béton en pdf.
Les composantes des mortiers
Les mortiers sont composés de sable, de liant et d’eau, certains mortiers dits « bâtards » sont le résultat d’un mélange de sable avec deux liants, le plus souvent chaux et ciment, ou deux ciments différents.
Etudions séparément chacun des composants :
1- Le sable :
Un sable est convenable lorsque la grosseur des grains est comprise entre 0,5 et 2 mm ; Cependant pour des travaux de limonsinerie, on emploie souvent des sables tamisés avec des mailles de 5 à 6 mm ; pour des travaux de briquetage ou d’enduits,
le sable est plus fin. Le rôle du sable dans un mortier est :
– de diviser la masse du liant pour permettre la prise (liant aérien).
– d’abaisser le prix de revient du mortier.
– d’en diminuer le retrait et ses conséquences (les fissurations) du fait que le sable est incompressible que le retrait se trouve amoindri.
2 – Le liant :
Quel qu’il soit, le liant employé doit être de bonne qualité. Son choix pour la confection d’un mortier est très important, il ne faut pas employer n’importe quel liant pour n’importe quel travail.
Mais qu’il s’agissent de chaux ou de ciment, on doit rejeter son emploi s’il est éventé c’est à dire stocké depuis trop longtemps, il faut encore rejeter tous ceux qui par l’humidité forment des mottes. Celles-ci sont le résultat d’un début de prise qui jouera le rôle très néfaste dans le comportement futur du mortier.
3 – L’eau :
Le choix de l’eau de gâchage a aussi une grande importance, son rôle est primordial puisqu’il consiste à provoquer la prise du liant mélangé au sable.
a – Qualités :
Elle doit être aussi pur que possible. On peut employer sans danger l’eau potable. De toutes façons, elle ne doit pas contenir de matière organiques ou terreuses, ni de déchets industriels de toutes natures (rejeter les eaux acides, les eaux séléniteuses contenant du plâtre, les eaux croupissantes). Les avis différents sur l’emploi de l’eau de mer, elle est à éviter s’il s’agit de liant à forte teneur en chaux libre. Par contre, certains liants résistant bien aux eaux de mer tels que les ciments à base de laitier, ciments alumineux, ciments sursulfatés et ciments silicieux.
b – Quantité :
La quantité d’eau de gâchage est variable elle dépend :
– de la granulométrie du sable employé et de son degré d’humidité.
– du dosage du mortier.
– du travail à exécuter.
– de la nature du mortier mise en oeuvre.
– de la température ambiante et des matériaux.
Il n’est pas possible de déterminer avec exactitude la quantité d’eau nécessaire à la fabrication d’un mortier ; il ne faut pas dépasser la quantité nécessaire à l’obtention d’une pâte plastique après un bon malaxage.
L’excès d’eau est toujours nuisible, il diminue la résistance finale du mortier. Dans le cas d’emploi d’un mortier mou, il convient d’augmenter le dosage pour obtenir la même résistance, sauf pour les ciments alumineux pour lesquels cet excès est moins nuisible.
Les mortier de chaux demandent en général plus d’eau que les mortiers de ciment de même les mortiers composé de sable fin exige plus d’eau que ceux composés de sable moyen ou gras.
Caractéristiques et propriétés des mortiers
1°/ Résistance à l’écrasement :
Elle dépend du liant employé, du dosage, des qualités des composants, de la fabrication même du mortier et de la mise en oeuvre de celui-ci.
2°/ L’adhérence au matériau mis en oeuvre :
Un mortier maigre est beaucoup moins adhérent qu’un mortier moyen ou gras ; il est facile de s’en rendre compte à la seule vue du mortier celui-ci n’a aucun pouvoir adhèrent si les grains de sable ne sont pas enveloppés de liant.
Il n’est donc pas possible d’obtenir avec un mortier maigre le monolithisme qui caractérise une bonne maçonnerie. Pour obtenir une parfaite adhérence il convient d’employer un mortier ferme avec des matériaux humides.
3°/ Imperméabilité :
Elle est fonction du liant employé et du dosage. Un mortier contenant moins de liant qu’il ne convient pour remplir des vides du sable ne peut pas être imperméable en raison de son parasite. Par contre un mortier trop riche se rétracte et se fissure laissant de cette façon passer le fluide.
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Présentation du module
A-Choisir les pierres naturelles dans la construction selon leur destination
Les pierres naturelles
I – Généralités.
II – Exigences générales composées
III – Exploitation de la pierre naturelle
Les granulats ou matières d’agrégation
I – Généralités
II – Graviers
III – Pierrailles de pierres naturelles
IV – Briquaillon
V – Sables naturels
VI – Sables artificiels
VII – Bims
VIII – Perlite
IX – Vermiculite
X – Argile exposée
XI – Grains de liège
B-Utiliser convenablement les matériaux artificiels
Pierres artificielles
I – Généralités
II – Les briques
III – Les hourdis
IV – Les Tuyaux
V – Les tuiles
VI – Autres produits de terre cuite
Les liants
I- Définition
II classification
III- Cuisson
IV- Les ciments
V- Les chaux
VI-Les plâtres
C-Utiliser convenablement les matériaux artificiels non cuits
Les mortiers
I- Généralités
II – Les dosages
III – Les composantes des mortiers
IV – Caractéristiques et propriétés des mortiers
V – Fabrication des mortiers
les adjuvants
I – Définition
II – Catégories et rôle des adjuvants
III – Normes, dosage et efficacité des adjuvants
Béton et béton arme
I – propriétés générales des bétons
II – Diverses sortes de bétons
III – Préparations du béton
IV – Détermination de la composition du béton
VI – Coffrages