Le commerces associés, tutoriel & résumé en pdf.
Les Opportunités les plus indispensables à la survie du petit commerce :
Partant des résultats de l’enquête réalisée par Monsieur LAJILI, plusieurs variables de survie du petit commerce ont été suggérées aux petits commerçants afin qu’ils optent pour un classement selon le degré d’importance perçu.
a/ La modernisation : 53% des répondants prétendent avoir modernisé leurs magasins et ce à travers quelques réaménagements tels que : le renouvellement des meubles, des sols, climatisation…et l’achat de caisses enregistreuses.
b/ La recherche d’un nouveau positionnement : *64% des répondants affirment que la recherche d’un nouveau positionnement constitue une issue stratégique aux petits commerces pour affronter les GMS. Pour la majorité des détaillants interrogés, ce nouveau positionnement se baserait sur un renforcement de la proximité psychologique.
c/ Le recours aux commerces associés : n’est pas perçu comme une variable de survie du petit commerce :Malgré la volonté de la majorité des détaillants interrogés pour coopérer et affronter la menace des GMS, ils restent néanmoins septiques quant à l’imagination d’éventuelles solutions de partenariats leur permettant de défendre leurs intérêts. Ils reconnaissent le manque d’initiative et l’inexistence de terrains d’entente entre eux.
d/ L’intervention des pouvoirs publics : Paradoxalement, 89% des répondants pensent que la survie du petit commerce dépende d’une intervention rapide des pouvoirs publics, surtout, en matière de réduction des écarts de prix, d’instauration de mesures restrictives d’implantation de grandes surfaces de distribution et de garantie d’une concurrence loyale.
e/ L’implantation hors du quartier : *59% des répondants ont une expérience dans le commerce de détail supérieure à 10 ans ; pourtant, 30% d’entre eux sont prêts à se réimplanter hors du quartier pour éviter la menace des GMS et pour assurer leurs survies.
f/ Le franchisage : une issue stratégique pour la survie du petit commerce : *77% des répondants ne perçoivent pas le franchisage comme une issue stratégique de partenariat assurant la survie du petit commerce face aux GMS. En effet, outre la passivité des petits commerçants interrogés et leur faible niveau d’instruction, la majorité d’entre eux pense (évidemment à tore) que la franchise nécessite un investissement important et engendre un risque de perte d’indépendance. Certes, un savoir-faire particulier et une formation (juridique et technique) sont indispensables aux petits commerces pour qu’ils puissent opter pour la franchise comme solution stratégique de coopération avec les grandes surfaces de distribution. Les répondants ont donc des points de vue divers concernant les variables supposées indispensables à la survie des petits commerces. En effet, l’intervention des pouvoirs publics s’impose comme la variable la plus déterminante à la survie et à la protection des petits commerces face à l’envahissement des GMS. Elle est classée au premier rang. Ceci peut témoigner de la passivité des petits commerces et de leur faible détermination et motivation à affronter l’émergence des GMS.