Sommaire: Cours réseaux informatiques la couche réseau
– Introduction
– Les mécanismes généraux :
. segmentation, adressage, routage, contrôle de congestion
– Le protocole X25.3 :
. fonctions et service, format des paquets, protocole
– Conclusion
Extrait du cours réseaux informatiques la couche réseau
1. Introduction
1.1. Fonctions de la couche Réseau
oCette couche est chargée de transmettre les données de la couche supérieure (Transport) en utilisant un système de communication (un réseau) composé de systèmes intermédiaires (généralement homogènes) interconnectées par des liaisons de données.
1.2. Le paquet
–C’est l’unité de données d’un protocole de niveau Réseau (N-PDU: “Network PDU”)
– généralement de longueur variable (mais bornée)
– uneentête
. composée d’une partie fixe (champs fixes en nombre et en taille)
. et parfois d’une partie optionnelle (champs optionnels)
-unchamp d’information.
– Exemple : X25.3 ou IP
2. Segmentation-réassemblage
Les messages émis par les applications peuvent être de dimension très variable :
– commandes de quelques caractères
– fichiers de plusieurs Giga octets
Les paquets acheminés dans le réseau doivent avoir la juste taille :
– ni trop long :
. difficulté de la gestion du stockage, efficacité de la protection contre les erreurs, aug-mentation du temps de commutation
– ni trop court
. surcoût de l’entête devient prépondérant
Le protocole de la couche Réseau met généralement en oeuvre un mécanisme de segmentation:
– identification des N-PDU appartenant aux différents N-SDU
– ordonnancement des N-PDU appartenant au même N-SDU
– délimitation des N-SDU entre-eux (marquage du dernier N-PDU de chaque N-SDU)
Note : au sein d’une connexion, les deux premiers points sont naturellement rendus !
3. Adressage
–La couche Réseau utilisent des adresses pour identifier les systèmes (d’extrémité et intermédiaires).
Deux types de structuration des adresses existent :
-l’ adressageglobal(linéaire, plat) :
– chaque station se voit attribuer un numéro indépendamment de sa localisation,
+Des stations voisines peuvent avoir des adresses sans aucune relation entre elles.
-l’adressagehiérarchique(structuré) :
– chaque adresse est décomposée en champs, sous-champs, etc.
– la sémantique associée à chaque champ peut être géographique ou fonctionnelle
Quelques critères pour le choix de la structure d’adresse :
– mobilité : + adressage global
– routage : + adressage hiérarchique géographique
– diffusion (identification d’un groupe de stations) : + adressage global
– densité : + adressage global
3.1. L’adressage ISO
nL’adressage X.121 : réseau public de données numériques
Adressage hiérarchique
14 demi-octets (utilisant une représentation DCB)
Préfixes réservés : 0=E.163 (téléphone), 1=reservé, 8=F.69(télex), 9=E.164(RNIS)
Le champ DCC (“data country code”)
– Exemple : US = [310-329], France = [208-212]
Le champ N (“network code”) : 10 au plus par DCC!
– Exemple : Transpac =(208)0
Le champ NTN (“network terminal code”) : 10 chiffres (optionnellement 12).
– La structuration interne de ce champ d’adresse est choisie par l’administrateur local.
3.4. La gestion du plan d’adressage
Administration de lastructuration variabledes adresses (delongueur variable) :
– attribution des adresses (unicité)
– décodage des adresses (efficacité)
Chaque domaine possède une autorité. Chaque autorité connaît :
– les adresses des objets de son domaine
– l’autorité du domaine supérieure dont elle dépend
– les autorités des domaines inférieures (leur identification)
– les ensembles d’adresses qui dépendent de ses sous-autorités
Généralement le décodage est basé sur les préfixes qui identifient de manière unique :
– les sous-domaines
– et les objets du domaine
Chaque autorité délègue la gestion des suffixes aux autorités de ses sous-domaines.
……
Cours réseaux informatiques la couche réseau (321 KO) (Cours PDF)