Cours management environnemental et développement durable

Sommaire: Cours management environnemental

Généralités / Développement durable / Biodiversité = Cours 1
Entreprises et législation environnementale : Cours 2
Options technologiques : Cours 2
Stratégie d’entreprise et outils de gestion environnementale : Cours 3 + 4
Ecologie industrielle
Mesure de la performance environnementale : Cours 6
Indicateurs de développement durable : Cours 6
Divers
Composition / Structure du GRI [modifier]
Les principes de reporting [modifier]
Indicateurs de reporting [modifier]

Extrait du cours management environnemental

Généralités / Développement durable / Biodiversité = Cours 1
Le changement climatique, le Protocole de Kyoto, … ne sont-ils que des lubies d’environnementalistes ou signifient-ils réellement quelque chose pour notre société d’aujourd’hui ? de demain ? pour nos économies ? pour nos entreprises ?
Malheureusement ces problèmes climatiques ne sont pas une lubie mais de réels « challenge » pour nos sociétés occidentales axées sur une société de consommation à outrance.
Le réchauffement de la planète est un fait, les conclusions du travail du GIEC, sont clair, cela est dû aux activités humaines, si on ne fait rien, les conséquences sont immesurables, fondes des glaciers, dégel du permafrost. Ces travaux ont démontrés que ces augmentations sont directement imputables aux activités humaines.
Le protocole de Kyoto et plus récemment la conférence de Copenhague sont des initiatives politiques faisant suite à la prise de conscience qu’il faut un changement et que l’on ne peut continuer à exploiter nos ressources naturelles comme nous l’avons fait ces 50 dernières années. Pour se donner une idée, il faudrait 6 planètes terres au niveau des ressources si tout le monde vivait comme un américain du nord, plus troublant, chaque année nous consommons plus que ce que peut produire la terre, ce moment est appelé l’ « overshoot day » et chaque année il recule. En 2009 c’était le 25septembre 2009. Mais comme on l’a vu cette tache est loin d’être aisée et la recherche de consensus est primordiale pour arriver à un objectif concret.
Pour nos sociétés d’aujourd’hui et de demain cela représente énormément car sans changement, nous courrons droit à la catastrophe. Les changements climatiques vont impliqués des vagues d’émigrations (hausse du niveau des mers = dramatique en Inde), l’apparition de nouvelles maladies liées aux changements de temps, on risque d’engendrer une réaction en chaine dont on ne sait pas où elle va mener. Par principe de précaution scientifique, il faut l’éviter.
Pour nos économies et pour nos entreprises, c’est clairement un gros défi car, les modes de productions doivent changer et prendre en compte l’environnement comme un bien à préserver absolument. Sans lui pas de matière première et donc pas de production.
Comment réduire l’impact des transports (1) en matière d’émission des gaz à effet de serre ? (2) en matière d’impact sur le paysage et la biodiversité ?
Le secteur des transports est le secteur qui avec celui de la production d’électricité représente la plus forte hausse des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030. C’est le secteur où les émissions ont le plus augmenté au cours de cette dernière décennie, les améliorations techniques ne parvenant pas à compenser la hausse de leur  utilisation (utilisation intensive de la voiture, de l’avion, transport de marchandise en hausse,…)
En matière d’émission de gaz, il faut non seulement continuer à promouvoir les recherches pour augmenter l’efficience des modes de transport mais il faut aussi conscientiser les personnes sur leurs déplacements, sur leurs modes de vies. Par exemple, on pourrait tout à fait imaginer se priver de certains types d’aliments lorsque ce n’est pas la saison. Cela évitera nombre de transports.
On pourrait également penser à l’introduction d’un système de consommation basé sur la consommation. Appelé méthode « hundred-miles » aux USA, cela reviendrait à consommer les produits locaux, et donc à réduire les transports. Pourquoi est-ce que le sucre qui est mis dans nos aliments doit forcément venir du Brésil, au détriment des betteraves belges, à l’agonie ? Car cela coute moins cher ? Moins cher économiquement mais qu’en est-il pour le bilan environnemental global ? Pas sur que l’on soit gagnant sur le long terme.
Par ailleurs au niveau des transports aérien, il y a des solutions qui existent pour diminuer ces émissions qui sont énormes (un Boeing 747, au décollage brule autant d’oxygène qu’un homme sur toute sa vie, les avions consomment donc énormément, il y a plus de 17 000 actuellement en circulation (20 000vols/jours au dessus de la France)). L’utilisation de conférence-call dans les firmes pour éviter les déplacements, la limitation des vacances.
L’impact sur le paysage et la biodiversité est donc directement lié à l’utilisation, plus on utilise le transport, plus la pression est forte et la biodiversité affectée. En effet, pour supporter un transport en hausse constante il a fallu construire une infrastructure à la hauteur. Ce qui modifie énormément la biodiversité et les paysages. Au moment de la construction de la E411, il a fallu aplanir des collines, modifier des cours d’eau,…
Un moyen de réduire cet impact est de mettre en œuvre des solutions pour permettre à la faune et la flore de continuer à vivre en harmonie avec les activités de l’homme. Par exemple en foret de Meerdael, près de Leuven, des aménagements ont été réalisé pour permettre aux animaux de traverser librement la chaussée, et des barrières ont été mises le long de la route afin d’éviter d’avoir des animaux sur la route.
Par ailleurs lors de la création de nouvelles voiries, des solutions plus écologiques pourraient être trouvées. Par exemple l’utilisation d’enrobés bitumineux à froid pour les voiries plutôt que des enrobés à chaud. Pour produire une tonne d’enrobés à froid, il faut +/-0,1 tonnes de fuel et pour l’enrobés à chaud il faut entre 10 à 14litre fuel/tonnes.
En quoi une entreprise peut-elle être concernée par la problématique de la biodiversité ?
La biodiversité c’est l’ensemble de la vie sur terre. Il est donc clair que les entreprises, en tant qu’actrices de ce monde sont directement concernées. En effet prenons par exemple une entreprise pharmaceutique. Le problème des activités humaines c’est qu’elles exercent une pression tellement forte sur la biodiversité que le taux actuel d’extinction est 100 à 10 000 fois le taux naturel moyen. En cause la destruction et l’isolement des habitats à cause des interventions directes sur ceux-ci, les changements climatiques, la pauvreté et les inégalités sociales, a perturbation des cycles naturels, l’introduction d’espèces exotiques (invasives car sans prédateurs dans nos contrés).
Une société pharmaceutique qui développe un médicament à base d’une certaine plantes se verra peut-être confrontées à la disparition de celle-ci, sa base de travail disparait et menace donc directement son core-business.
Une société qui est active dans la création de pesticide pourrait également voir ses produits ne pas fonctionner dans la lutte d’insectes car ceux-ci étant d’origine exotique seraient complètement insensible au traitement.
Qu’est ce que le protocole de Kyoto implique pour les entreprises ?
Les défis du Protocole de Kyoto sont connus : il s’agit de réduire au moindre coût et le plusrapidement possible les émissions de gaz à effet de serre.
Erosion biodiversité conséquence pour notre société

  • Perte d’habitats.
  • Fragmentation des habitats.
  • Utilisation des herbicides et pesticides.
  • Rejets de produits toxiques dans les eaux de surface.
  • Réduction de l’oxygène dissous dans les eaux de surface.
  • Marées noires.
  • Déperdition des ressources en eau.
  • Développements industriels dans des écosystèmes fragiles.
LIRE AUSSI :  Guide de formation l’approche management des ressources humaines

Qu’est ce que la biodiversité ?
C’est la diversité de la vie (éco-système, plante, animaux,…).
Il y a trois niveaux fondamentaux :

  • Génétique.
  • Espèce.
  • Eco-système.

L’espèce est une collection d’individus qui sont capable de se reproduire entre eux.
Les hybrides sont des plantes.
Pourquoi s’en préoccuper ?
Sous une perspective humaine, la biodiversité est …

  • Essentielle à la survie, dans le long terme, des écosystèmes, supports de la vie (« résilience »);
  • Garante de nombreux services rendus par les écosystèmes, services essentiels à la vie sur terre;
  • Une prodigieuse bibliothèque de gènes, résultat d’une évolution de 3,5 milliards d’années;
  • Une ressource essentielle pour divers types d’activités humaines (y compris industrielles);
  • Le réceptacle final de la majorité des impacts dus aux activités humaines;
  • Un baromètre de la non-soutenabilité des activités et comportements humains; et dès lors
  • Un enjeu majeur dans la gestion des ressources naturelles.

………..

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