Cours littérature française pdf

LA CONGREGATION EST MENACEE DE S’ETEINDRE FAUTE DE SUJETS

1°. Après la fondation des établissements dont nous venons de parler, le Père Champagnat n’avait plus de Frères pour en fonder de nouveaux et il ne se présentait plus de novices, ce qui était pour lui une peine extrême, attendu qu’il prévoyait que dans un prochain avenir sa Congrégation, d’abord semblable à une lampe brillante, finirait par s’éteindre faute d’huile pour l’alimenter. Toutefois, il ne se découragea pas; sachant que c’est Dieu qui donne les vocations, plus que jamais il lui adressa de ferventes prières, il multiplia les neuvaines, il redoubla ses mortifications et surtout il eut recours à Marie, bien persuadé qu’elle l’aiderait dans un si pressant besoin, et c’est ce qu’elle fit effectivement en venant à son secours d’une manière presque miraculeuse.
2°. Pendant le carême de 1822, un mois environ avant l’entrée du Frère Stanislas dans la communauté, se présente un jeune homme du département de la Haute-Loire, de mandant à entrer au noviciat. Le Père Champagnat, après l’avoir toisé et bien questionné, jugea qu’il n’était pas propre à la Congrégation, surtout quand il lui dit qu’il avait fait [120] partie de l’Institut des Frères des Ecoles Chrétiennes. Toutefois, afin de l’étudier de plus près, il lui permit de rester deux ou trois jours dans la maison; mais sa conduite pendant ce laps de temps, n’ayant pas plu au Vénéré Père, il lui signifia l’ordre de se retirer. Comme notre postulant insistait pour qu’il le gardât, afin de l’y engager, il demanda au Vénéré Père s’il le recevrait dans le cas où il amènerait des postulants de son pays. Sur la réponse affirmative du Père Champagnat, il partit muni d’une lettre d’obédience assez insignifiante qu’il lui donna.
3°. Arrivé dans son pays, distant de Lavalla d’environ quinze lieues, il détermine une huitaine de jeunes gens qui voulaient entrer chez les Frères des Ecoles Chrétiennes à le suivre, prétendant qu’il y allait lui-même. Ils y consentirent bien volontiers, car dans la localité on savait qu’il faisait partie de cette Congrégation et on ignorait qu’il en était sorti. Au bout de quelques jours les préparatifs sont faits, et voilà la petite caravane qui se met en route. Après deux fois le soleil couché, ils arrivent non loin de Lavalla dont ils aperçoivent le clocher. Alors leur conducteur, jouant du fin, leur dit que c’était dans cette pauvre paroisse qu’ils vont stationner pendant quelque temps, attendu que les Frères des Ecoles Chrétiennes y ont un noviciat, et qu’ensuite on les conduira à Lyon où d’abord ils avaient cru aller.
4°. L’arrivée de cette bande de novices, dont de suite le Père Champagnat connut le guide, le surprit étrangement. Il se présente tout d’abord à eux, les regarde attentivement de la tête aux pieds, leur demande le motif qui les amène et même fait mine de ne pas les recevoir, ce qui fut pour eux une si sensible affliction qu’elle parut clairement sur leur visage. [121]
Le Vénéré Père, s’en apercevant, se ravisa et leur dit de rester jusqu’au lendemain pour examiner s’il les recevrait ou non. Ne sachant où les loger, on les fit coucher à la grange sur de la paille. Le lendemain, le bon Père qui les avait déjà pris en affection, leur donna à chacun un chapelet et leur parla d’une manière si touchante de la Ste Vierge que dès lors, m’a dit l’un d’eux, leur résolution de rester avec le Vénéré Père était telle que rien au monde n’aurait pu les faire changer.
5°. Après ce petit discours, le Père leur déclara qu’étant si nombreux, il ne pouvait les recevoir sans consulter les Frères anciens, qu’en attendant ils pouvaient rester et s’occuper à ce qu’on leur dirait. Effectivement, il donna l’ordre aux principaux Frères qui étaient dans les postes de se rendre à Lavalla pendant la semaine sainte; après les avoir réunis et consultés, il leur déclara que son sentiment à lui était de recevoir toute la bande, même celui qui l’avait amenée. Tous ayant été de son avis, il n’hésita plus à les recevoir, mais, pour éprouver leur vocation, il les condamna à de rudes travaux et ne leur ménagea pas la pénitence publique. Après plusieurs jours, certainement bien durs et bien longs pour eux, il les fit assembler et, doutant encore de la vocation des plus jeunes, il leur dit qu’il allait les louer à quelques bons habitants de la paroisse pour garder les bestiaux, puis s’adressant au plus jeune, il lui demanda s’il y consentait: « Oui, dit-il, si vous me recevez après. » Le Vénéré Père, émerveillé de leur constance et les voyant prêts à faire tout ce qu’il voudrait, leur déclara nettement qu’il les recevait tous. Quant à leur conducteur, il fut renvoyé quelque temps après pour raison d’immoralité. Disons en passant, que c’était pour une faute de ce genre que les Frères des Ecoles Chrétiennes l’avaient expulsé.
6°. Cependant les amis du Père Champagnat lui firent des reproches de s’imposer la charge de nourrir tant de monde n’ayant pas de ressources, mais le Vénéré Père ne voyant dans cette augmentation du personnel qu’une protection visible de la Ste Vierge, convaincu que c’était N. D. du Puy qui les lui envoyait (car ils étaient tous de la Haute-Loire) , ne se mit nullement en peine de leurs récriminations. Même il regarda l’événement dont nous venons de parler comme un commencement de consistance et de prospérité de sa Congrégation. En effet, un Frère chargé d’aller dans le pays de ces jeunes gens pour prendre des renseignements sur leur compte et recevoir leur modique pension, y fit connaître la Congrégation jusqu’alors ignorée, sauf dans le diocèse de Lyon. De plus, les nouveaux postulants, ayant écrit à leurs parents qu’ils étaient très contents à Lavalla, en attirèrent d’autres de sorte qu’au bout de six mois ils se comptaient vingt du pays dans le noviciat.
7°. Cette augmentation de sujets rendit tous les appartements très insuffisants, surtout le dortoir; aussi était-on forcé de coucher deux dans le même lit, et le Père Champagnat qui les avait lui-même confectionnés était loin d’avoir eu l’idée de les faire servir pour deux. Donc, voyant qu’un nouveau local était absolument nécessaire, il ne balança pas, malgré sa pauvreté, de l’entreprendre; on peut même dire qu’il le fit tout entier de ses propres mains, quoique tous les Frères y eussent été employés, car ce fut lui qui fit toute la maçonnerie. Il ne craignait pas de se présenter à ceux qui le demandaient avec la truelle à la main et une soutane toute terreuse, mais toujours avec un abord avenant et [123] un air digne, gai et content. Comme quelques ecclésiastiques le blâmaient de cette occupation, il leur répondit simplement qu’il ne faisait pas ce métier par plaisir mais bien par nécessité.
8°. Rien n’était plus édifiant que de voir cette petite communauté travailler la plus grande partie de la journée en gardant un profond silence, interrompu seulement par quelques encouragements du Vénéré Père ou par quelques lectures pieuses. Celui-ci, toujours le premier au travail et s’attachant à ce qu’il y avait le plus pénible, ne laissait jamais échapper une parole de plainte, malgré la maladresse des Frères dont le plus grand nombre n’était pas rompu à cette sorte d’occupation. La maison construite, il fit lui-même presque toute la menuiserie.
9°. Le dimanche, il donnait aux Frères quelques leçons de chant, leur apprenait à servir la messe, à faire le catéchisme, l’oraison mentale, et les moyens à prendre pour acquérir les vertus de leur saint état. Ses exhortations étaient courtes, mais selon son habitude toutes pleine de feu, surtout lorsqu’il parlait de la Ste Vierge Marie, tâchant autant qu’il était en lui de leur inspirer une grande et solide dévotion envers cette bonne Mère, dévotion dont il leur donnait constamment lui-même l’exemple.
10°. Toute cette espèce de dissipation extérieure et de travail forcé que nécessitait la construction de la maison, ne fut nullement préjudiciable aux Frères; même elle ne fit qu’accroître leur attachement à leur vocation et les porter à la pratique de la vertu. La charité régnait entre eux d’une manière admirable et ils se faisaient un plaisir de s’entre aider toutes les fois que l’occasion s’en présentait. Le [124] règlement était observé avec la plus grande exactitude; jamais, d’après un Frère qui y était à cette époque, il n’avait vu personne rester au lit après le signal du lever. Si quelqu’un venait à s’oublier, il n’attendait pas qu’on l’avertit, il demandait lui-même une pénitence à genoux et en public. Plusieurs sollicitaient la permission de passer le temps de la récréation, ou au moins une partie, à aller visiter le St Sacrement, à réciter le chapelet ou encore à faire quelque travail manuel.
11°. Dans les établissements, c’était même dévouement, même piété, même ferveur et même charité. Comme il n’y avait pas encore des règles bien fixes sur le bien à faire dans la Congrégation, plusieurs, en sus de l’enseignement, s’adonnaient à des oeuvres de charité corporelles; ils visitaient les malades, faisaient leur lit et les veillaient au besoin. D’autres quêtaient pour entretenir chez eux les enfants de la paroisse jusqu’à leur première communion. De plus ces quêtes servaient encore à procurer le nécessaire à un grand nombre d’indigents. A Lavalla, tous les soirs pendant l’hiver, les Frères faisaient encore un catéchisme indépendamment de ceux des classes; il durait ordinairement une heure et demie. Les enfants et les jeunes gens y assistaient en grand nombre. Ce surcroît de travail donna aux Frères l’occasion de s’insinuer dans l’esprit de plusieurs parents de ces enfants et de ces jeunes gens dans le but de les déterminer à faire leurs pâques, que quelques-uns ne négligeaient que trop. Témoin du bien réalisé par les Frères dans leurs divers postes, plusieurs curés en demandèrent au Père Champagnat; de là trois nouvelles fondations de 1822 à 1823, savoir; Symphorien-le-Château, Boulieu et Vanosc.

CONTRADICTIONS

Je vais maintenant faire connaître quelques contradictions qu’a éprouvées le Vénéré Père Champagnat à raison de la fondation de son Institut de 1817 à 1830.Une tradition constante dans la congrégation, des documents existants, le récit de plusieurs frères anciens et notamment du f. Stanislas, ce que j’en ai entendu raconter moi-même sont, ce me semble, des preuves assez suffisantes pour garantir au moins le fond de tout ce qui est contenu dans ce chapitre.

1ière contradiction : La Congrégation est menacée d’être dissoute

1°. La Congrégation, comme toutes les oeuvres de Dieu, s’est élevée à l’ombre de la croix et c’est dans le cœur si sensible de notre Vénéré Fondateur où elle a été implantée dès le principe de sa fondation. Nous avons vu dès le principe de sa fondation que M. le curé de Lavalla avait contrarié de tout son pouvoir le Père Champagnat pour l’empêcher d’aller habiter au milieu de ses Frères. A cette même époque, il fut encore l’objet de la critique et de la censure de plusieurs ecclésiastiques [126] et même de quelques-uns de ses amis qui ne craignaient pas de le traiter d’imprudent, d’ambitieux d’orgueilleux, etc., et même de lui prêter des idées toutes plus bizarres les unes que les autres. D’après un grand nombre, tout était blâmable dans sa nouvelle communauté, la règle, le costume, le genre de vie, etc. Enfin ces contradictions prirent une telle proportion que l’autorité diocésaine crut devoir s’en occuper sérieusement.
2°. M. Bochard, vicaire général, à qui le soin d’en informer revenait directement, fit appeler le Père Champagnat et lui répéta tout ce qu’on disait sur son compte. Le Vénéré Père lui répondit simplement qu’il avait effectivement réuni une huitaine de jeunes gens à Lavalla dans le but de faire la classe dans la paroisse, attendu qu’elle n’avait pas d’instituteur, mais qu’à vrai dire la pensée lui était venue de former des maîtres pour les enfants de la campagne, néanmoins que, dans le cas présent, il ne faisait que diriger ces jeunes gens sans se dire leur supérieur. M. Bochard lui ayant fait connaître qu’il avait fondé une institution de ce genre à Lyon, lui proposa de les renvoyer dans sa nouvelle communauté. Mais le Vénéré Père, sans lui promettre rien de positif, prit adroitement congé de lui.
3°. En sortant de chez M. Bochard, le Père Champagnat va frapper à la porte de M. Courbon, premier grand vicaire et, comme lui, natif de la paroisse de Marlhes, car dans ce moment le siège archiépiscopal de Lyon était vacant. M. le grand vicaire l’ayant engagé à poursuivre son oeuvre, il se rendit incontinent chez M. Gardette qui, d’après ce que nous avons dit plus tôt, était son Directeur extraordinaire et son conseiller. Celui-ci lui tint le même langage que M. Courbon et lui dit même que la fusion que M. Bochard lui avait proposée [127] ne lui paraissait pas possible, et que, dans tous les cas, cette contradiction ne devait pas le décourager mais plutôt l’affermir dans la poursuite de son oeuvre.
4°. Cependant quelque temps après, M. Bochard voyant que le Père Champagnat ne se prêtait pas à ses désirs, le menaça de faire fermer sa maison et de le changer de Lavalla. Le bon Père qui était alors à Lyon, en revint bien triste et bien affligé; cependant selon son habitude, il ne fit pas connaître aux Frères l’intention du grand vicaire. Se voyant dans une position si pénible, notre Vénéré Fondateur a recours à ses armes favorites de défense; la prière, la mortification et le recours à Marie, sa ressource ordinaire, expression dont il se servait souvent et surtout quand il voulait obtenir quelques faveurs particulières, et que je lui ai entendu répéter cent et cent fois. A cette fin il alla célébrer souvent la Ste messe à une chapelle près de Lavalla et connue sous le nom de N. D. de Pitié, la conjurant de prendre son oeuvre sous sa protection. Il fit plus, il ordonna des prières particulières à la communauté ainsi qu’une neuvaine de jeûnes au pain et à l’eau; lui-même fit un pèlerinage à la Louvesc au tombeau de St Jean-François Régis, l’un de ses protecteurs particuliers.
5°. Mais l’épreuve n’était pas finie. M. Bochard, une troisième fois, revint à la charge, et après s’être servi, en lui parlant, d’épithètes un peu dures et même offensantes, il lui dit que définitivement il allait faire évacuer sa maison. M. Dervieux, curé du canton de St. Chamond d’où dépend la paroisse de Lavalla, probablement poussé par M. Bochard, le fit appeler et lui parla à peu près dans les mêmes termes que le grand vicaire. Le plus grand mal dans cette affaire fut que l’opposition de M. Bochard [128] pour l’œuvre du Vénéré Père, ainsi que la conduite qu’il tenait à son égard, ayant percé dans le public, il n’y eut alors sortes d’injures qu’on ne vomît contre le Vénéré Père. M. le curé de Lavalla, qui n’avait cessé de le critiquer dans son entreprise et qui même en pleine église lui avait fait plusieurs inconvenances, ne cessait de son côté de le dénigrer auprès de M. Bochard. Bien plus, le confesseur du Vénéré Père se mit de la partie et lui refusa nettement sa direction. Oh! dans cette nouvelle épreuve, quel ne dut pas être le resserrement de son cœur en se voyant abandonné par son seul soutien jusqu’alors; je me trompe, il y en avait encore un et bientôt j’en parlerai.
Au milieu de ce déluge de contrariétés de tous genres, le Vénéré Père ne se décourage pas; cependant il lui vint en pensée d’aller en Amérique travailler au salut des infidèles. Ayant communiqué cette idée à ses Frères, tous unanimement lui répondirent qu’ils le suivraient jusqu’au bout du monde.
Le Vénéré Père ne savait donc trop ce qu’allait devenir son oeuvre. A tout moment il s’attendait à voir arriver les gendarmes de St. Chamond avec ordre de fermer sa maison, car M. Dervieux, sur de nouveaux rapports qui lui avaient été faits, le fit appeler et le lui dit formellement. Même il ne voulut avoir aucune explication avec le Vénéré Père et ferma sa porte sur lui. Mais l’épreuve était finie, en attendant l’arrivée d’autres, car la vie des saints n’en est qu’une continuité. Le cœur du Vénéré Père, si saturé de chagrins et d’ignominies, va enfin être soulagé, ses prières ferventes, ses mortifications multipliées, son recours plein de confiance à Marie vont pleinement être exaucés.
6°. Notre pieux Fondateur était donc dans cette désolante perplexité, lorsqu’il apprend que Mgr de [129] Pins vient d’être nommé administrateur du diocèse de Lyon. C’est donc avec sa Grandeur maintenant qu’il aura affaire et non avec les vicaires généraux. Après une fervente prière, inspiré d’en haut sans doute, il écrit à Monseigneur une lettre dans laquelle il lui donne connaissance de son oeuvre et de son état actuel, se soumettant d’avance à la continuer ou non suivant ce qu’il en ordonnera. Il écrivit aussi à M. Gardette, cet ami intime dont nous avons parlé et qui ne l’avait pas abandonné au milieu des tribulations si fatigantes que la Providence lui avait envoyées, en le priant de corriger sa lettre au besoin, sauf à la refaire, et à la remettre lui-même à Monseigneur. M. Gardette s’en chargea avec plaisir et en la communiquant à sa Grandeur, il fit, on ne peut en douter, l’éloge bien mérité du Père Champagnat et du but religieux qu’il se proposait uniquement dans son oeuvre. Monseigneur l’Archevêque, après avoir écouté avec beaucoup d’intérêt M. Gardette, lui dit d’écrire au Père Champagnat parce qu’il voulait causer avec lui, en attendant, de l’assurer de sa bienveillance. Aussitôt la lettre reçue, le Père Champagnat se rend à Lyon et va trouver M. Gardette qui le présente lui-même à Monseigneur. En arrivant, le Vénéré Père, plein d’humilité, se jette à ses genoux et prie sa Grandeur de le bénir. Le vénérable Archevêque le bénit avec affection, et non seulement lui, mais encore toute sa communauté. Après s’être longuement entretenu avec le Vénéré Père, il lui permet bien volontiers de continuer son oeuvre et, de plus, de donner un costume à ses frères et de leur faire faire des vœux, lui promettant quelques secours pour construire une maison plus spacieuse. Pénétré de la plus vive reconnaissance, le Père Champagnat monte immédiatement à Fourvière, remercie son auguste protectrice de toute l’effusion de son cœur et se consacre de nouveau à son service. M. Gardette et [130] Monseigneur, comme on le voit, ont évidemment empêché la ruine de la Congrégation et méritent donc avec justice de la part des Frères une éternelle reconnaissance. Arrivé à Lavalla, le Vénéré Père fit part à ses frères des faveurs dont le ciel venait de le combler, et les invita à remercier la Ste Vierge de ce qu’elle lui avait accordé sa protection d’une manière si visible.

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