Cours langage SQL opérations et méthodes

Cours langage SQL opérations et méthodes, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.

Opérations et méthodes

Une opération est associée à une classe ; c’est une fonction ou une transformation qui peut être appliquée aux objets d’une classe. Par exemple, « Embaucher », « licencier », « payer » sont des opérations de la classe « Société». Chaque opération possède un objet cible ou instance sur lequel elle s’applique.
La même opération peut s’appliquer sur plusieurs classes d’objets : on dit qu’elle est polymorphe. Une méthode est l’implémentation d’une opération sur une classe. En programmation orientée objet (Java, C++) on parle de méthodes et en spécification et conception orientées objet (OMT, UML), on parle d’opérations.
Une opération peut avoir des paramètres. (de la même manière qu’une fonction ou procédure en possède en programmation classique).
Quand une opération possède plusieurs méthodes dans plusieurs classes, elles doivent avoir la même signature.
signature : nombre et types des arguments. propriété est un terme générique pour désigner un attribut ou une opération.
Sur cet exemple, la classe « Personne » possède deux opérations ou méthodes : « changer-de-travail() » et « changer-d-adresse() » sans paramètre ni valeur de retour. La classe
« Objet Géométrique » possède 3 opérations ou méthodes : la méthode « déplacer() » possédant le paramètre « delta » de type « vecteur », la méthode « sélectionner() » possédant le paramètre
« p » de type « point » et retournant une valeur de type « booleen », et la méthode « tourner() » sans paramètre ni valeur de retour.
Une requête est une opération qui se contente de calculer une valeur fonctionnelle sans modifier un objet. (par opposition aux opérations qui modifient un ou plusieurs objets). Les attributs de base caractérisent l’objet. Les attributs dérivés se calculent à partir des attributs de base.

Liens et associations

Les liens permettent d’établir des relations entre objets (ou instances). Les associations permettent d’établir des relations entre classes. Un lien est une connexion entre des instances d’objets. Une association décrit un groupe de liens ayant un sens commun et c’est une connexion entre des classes d’objets.
« travaille-pour » est une association de la classe « Personne » avec la classe « Société».
« a-pour-capitale » est une association de la classe « Pays » avec la classe « Ville ».
Pour une association binaire : il existe un rôle vers l’avant et un rôle inverse. UML permet de spécifier le sens de lecture de l’association avec les symboles > et <. « emploie » est le rôle inverse de « travaille-pour ». « est-la-capitale-de » est le rôle inverse de « a-pour-capitale »
Une association est souvent implémentée sous forme de pointeurs dans les langages de programmation. En UML ou tout autre méthode de modélisation, cette utilisation de pointeurs est interdite et remplacée par la notion d’association. Plus loin, nous verrons comment passer d’une association modélisée avec une méthode orientée objet (UML, OMT) à des attributs pointeurs d’un langage orienté objet (Java, C++).
Une association peut relier une, deux ou plusieurs classes. Dans le cas où elle relie n classes elle est dite n-aire et dans le cas où elle relie deux classes, elle est dite binaire. Le symbole représentant une association n-aire est le losange. Il est placé au centre de l’association ; les n branches de l’association l’ont pour origine et ont les n classes de l’association pour destination.
Ci-dessus, la figure représente une association ternaire exprimant l’idée que des « personnes » travaillent au sein d’un « projet » en utilisant un « langage ».
L’utilisation des associations n-aires est souvent très ambigüe mais elle sert pour esquisser un modèle lorsque la précision est inutile, par exemple au début d’une spécifications de besoins. Pour être plus précis sur le diagramme ci-dessus, il faut remplacer l’association par trois associations binaires reliant les 3 classes deux à deux.
Pour les deux rôles d’une association binaire, la multiplicité est un ensemble de valeurs indiquant le nombre possible d’instances de la classe destination du rôle qui peuvent être reliées
à une instance de la classe origine du rôle. En première approximation, on la décrit souvent comme étant « un » (l’intervalle [1,1]) ou « plusieurs » (l’intervalle [0,+[). Il existe donc des associations « un-à -un » ou « un-a-plusieurs » ou « plusieurs-à -plusieurs ».
La multiplicité est théoriquement un ensemble de valeurs mais en pratique c’est souvent un intervalle.
Par exemple, l’association « travaille-pour » entre la classe « Personne » et la classe « Société» est une association « un-a-plusieurs » dans le cas où plusieurs personnes travaillent pour une société donnée et une seule société emploie une personne donnée. L’association « a-pour-capitale » est une association binaire « un-a-un ».
« 1 » signifie un exactement
« 1..* » signifie de un à plusieurs
« * » et « 0..* » signifient de zéro à plusieurs
« 3..5 » signifie l’intervalle 3 à 5 inclus
« 2, 4, 18 » signifie explicitement les valeurs 2, 4, 18
* = plusieurs
par défaut, une ligne simple = un
La multiplicité est écrite du côté de la classe destination du rôle.
Ne pas se préoccuper de la multiplicité trop tôt dans le développement.
La distinction majeure doit être faite entre un et plusieurs…

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