Cours interprétation et valorisation du patrimoine immatériel, tutoriel & support enjeux du patrimoine immatériel en pdf.
Culture et sous-culture
Il existe des cultures et des sous-cultures. Si nous définitions la culture comme un système complexe qui embrasse un vaste territoire ou une grande population, nous proposons le concept de sous-culutre qui va nous permettre d’éclaircir les variations ce cette complexité selon des critères locaux, nationaux ou ceux des strates sociales. Cette sous-culture n’existe pas toujours en harmonie avec la culture générale. Les attitudes d’une classe sociale opprimée peuvent refléter un ressentiment contre celle qui la domine, et aussi le sublimer en toute sorte de mythes, fables et croyances. Dans un même pays ou dans la même localité les groupes sociaux différents (ethnie, croyance etc….) peuvent contempler le monde selon des perspectives différentes. Les usages sociaux du corps sont influencés par les représentations et les utilisations du corps. Ces derniers sont orientés selon certaines valeurs, divergeantes selon les sociétés ou en fonctions des groupes sociaux.
Même si on trouve beaucoup d’antagonismes au sein dune culture ou une sous-culture ses différents parties doivent être intégrées avec un minimum d’interdépendance pour que cette culture subsiste. Aucune sous-culture, non plus culture, est une constellation totalement chaotique de valeurs, de normes et d’états collectifs de conscience. Les ensembles que forment cette sous-culture sont dynamiques et s’adaptent non seulement à l’environnement physique et social mais à de nouveaux facteurs de nature culturelle, comme les innovations techniques, l’introduction d’idées nouvelles, les tension sous-culturelles, la diffusion d’éléments normatifs etc.
Plus une culture est rigide, moins elle est capable d’assimiler ou d’affronter le changement, et moins elle aura de possibilité de survie hors de l’isolement.
Le folklore
La notion de folklore, en français, est envisagée au passé. Elle est traitée en référence aux problématiques historiques de la construction des identités régionales ou nationales.Par contre aux États-Unis et au Canada la conception du folklore est plus ouverte et actuelle. Ce qui peut intéresser l’anthropologie à plus d’un titre. « La redynamisation des études folkloriques, qui s’affirme dans les années 1960 et 1970 parallèlement aux travaux sociologiques plus connus de l’école de Chicago, utilise en effet les résultats de la linguistique structurale et des études de communication pour décrire les performances culturelles dans leurs contextes de production et de réception » ( Fournier, 2007). Par ailleurs, le Folklore est proche de l’ethnologie et de la sociolinguistique. Selon Malinowski (1965), on ne peut comprendre le langage de l’autre qu’en considérant le « contexte de la réalité culturelle », c’est-à-dire « l’équipement matériel, les activités, les intérêts, les valeurs morales et esthétiques avec lesquels les mots sont corrélés ». Dans cette perspective, le folklore étudie les informations circonstancielles qui entourent la parole mais aussi « des expressions faciales, des gestes, des activités motrices, l’ensemble du groupe présent durant un échange de paroles ainsi que l’environnement dans lequel ces personnes sont engagées » (Malinowski,op. cit.).
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