Cours gestion budgétaire l’analyse de la gestion budgétaire
La mondialisation a permis l’ouverture des marchés, qui a pour conséquence la mise en exergue de la concurrence à l’échelle internationale. En effet, les entreprises qui se veulent dynamiques et performantes doivent se doter de règles de gestion, de système de fonctionnement adéquats et d’une bonne stratégie. Cette stratégie consistera pour une entreprise, à allouer ses ressources au mieux de sa finalité, de ses avantages compétitifs et en tenant comptes des modifications de l’environnement. Il s’agit pour celles-ci d’être en phase avec les nouvelles normes internationales de gestion en vue de mieux cerner leurs forces et leurs faiblesses.
Le budget à base zéro est un outil de gestion basé sur la remise en cause permanente de la structure organisationnelle. Mise au point dans les années 80 pour contenir la croissance des frais de structure. Selon FORGET (2005:14), cette méthode d’élaboration des budgets vise à éviter que les budgets successifs ne soient que la reconduction des budgets des années précédentes. Elle s’applique à la plupart des unités logistiques et vise à redéfinir les coûts de structure (ceux des services généraux). À partir d’une analyse coûts-services rendus, il est décidé si les budgets alloués doivent être augmentés, réduits ou supprimés.
En fin de compte, chaque unité doit justifier son maintien au sein de l’organisation, son développement, son externalisation ou sa suppression. C’est certes une méthode lourde, mais particulièrement bien adaptée aux processus de fusions et de restructurations, car il permet une ré-allocation des ressources vers de nouveaux marchés ou de nouvelles activités.
Cours gestion budgétaire les principes de base de la gestion budgétaire
Selon GILLES (2009:163), il s’agit des règles d’or qui régissent la préparation et le vote du budget. Quel que soit le système budgétaire concerné, la pertinence et la nécessité des motifs (politiques et techniques) restent inchangées. En effet, d’une manière générale, ces principes visent à la fois à assurer une invention efficace de l’organe délibérant dans la procédure budgétaire et à organiser une gestion claire, méthodique et régulière des ressources.
Le principe de l’annualité
Dans sa signification classique, il revêt un triple aspect :
– le budget doit être établi chaque année ;
– le budget doit contenir des prévisions dont la durée ne peut excéder un an ;
– le budget doit être exécuté dans l’année pour laquelle il a été voté, l’autorisation qu’il donne ayant une validité limitée dans le temps.
Les justifications de ce principe sont non seulement d’ordre politique (périodicité du contrôle exercé par l’assemblée délibérante) mais surtout d’ordre technique : il est sûr que pour les prévisions de recettes et de dépenses contenues dans le budget restent précises et sincères, elles ne doivent pas êtres établies pour une période de temps trop longue. A cet égard, le cadre annuel a semblé mieux adapté.
Le principe de l’équilibre
Le budget est en équilibre réel lorsque la section de fonctionnement et la section d’investissement sont respectivement votées en équilibre, les recettes et les dépenses ayant été évaluées de façon sincère.
En d’autres termes, l’équilibre doit permettre à l’entreprise de couvrir ses dépenses de fonctionnement et d’investissement par les recettes de la même nature et au mieux dégager une marge bénéficiaire. Il faut noter aussi l’importance du contrôle au respect de l’équilibre budgétaire. Selon LABIE (1992:48), ce contrôle peut intervenir à deux moments : lors du vote du budget et également lorsque l’exécution du budget a fait apparaître un déficit suffisamment important.