Cours électronique de puissance
L’électronique de puissance a connu ses premières applications industrielles ‡ la fin des années 1960 alors que les diodes et les thyristors commençaient à étre fiabilisés. A l’heure actuelle, 40 % de la production électrique française est consommée par l’industrie ; les deux tiers de cette consommation sont transformés en énergie mécanique par des moteurs qui doivent souvent étre alimentés par des courants différents du classique sinusoidal 50 Hz, afin d’obtenir les performances souhaitées.
A partir des années 1970, c’est donc dans ce domaine que se sont développés les premiers convertisseurs à diodes ou à thyristors (dans la trés grande majorité des cas, il s’agissait de redresseurs associés aux machines à courant continu). A cette époque, le principal développement portait sur l’augmentation des puissances des redresseurs. Les diodes et les thyristors ont des fonctionnalités trés limitées et si, au niveau théorique, d’autres convertisseurs étaient déjà bien étudiés (hacheurs, onduleurs, cycloconvertisseurs), leurs réalisations étaient délicates et nécessitaient l’intervention de spécialistes de circuits qui ont réalisé de véritables prouesses afin de faire fonctionner des installations de puissances remarquables.
Un hacheur est un convertisseur statique (qui ne tourne pas !) permettant de régler le transfert d’énergie entre une source électrique continue et une charge devant fonctionner en courant continu.
La bobine est parcourue par un courant variable variation du flux propre
fem auto-induite vérifiant la loi de Lenz : elle s’oppose aux variations du courant.
Croissance plus lente du courant que dans le cas charge Résistive
Décroissance plus lente du courant
Durée de circulation du courant augmente
Durée de conduction de la diode augmente
Cours électronique de puissance
La mise en œuvre de tels convertisseurs se justifie dans les cas suivants : – on doit alimenter une source continue, et l’on dispose d’emblée d’une alimentation continue, de type batterie par exemple. Il est important dans ce cas de disposer d’un convertisseur direct qui permette d’assurer la fluence d’energie entre de telles sources, – on doit alimenter une source continue, mais l’on dispose d’une source d’alimentation alternative. La conversion d’energie peut se realiser alors en deux etapes : • conversion alternative–continue par un convertisseur de courant, • conversion continue–continue, pour ajuster les valeurs des grandeurs de sortie continues