Cours électromécanique, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.
CONTRÔLE DES SPÉCIFICATIONS GÉOMÉTRIQUES
Les contrôle s’effectue dans un local dont la température est voisine de 20°C.
Les pièces doivent être ébavurées avant le contrôle.
a) Planéité (figure 31)
Tolérance : la surface doit être comprise entre deux plans parallèles
distants de 0,08 mm.
Contrôle : régler le comparateur à 0 au-dessus du vérin fixe. Amener le comparateur au-dessus des deux vérins réglables. Régler les vérins afin que le comparateur indique 0. Déplacer ensuite le socle du comparateur sur le marbre et enregistrer les écarts pour les surfaces importantes, le contrôle peut s’effectuer au niveau à bulle de précision.
b) Cylindricité (figure 32)
Tolérance : la surface doit être comprise entre deux cylindres coaxiaux dont les rayons différent de 0,04 mm.
Contrôle : poser la pièce sur un jeu de vés étroits rectifiés ensemble(de même hauteur). Relever sur le comparateur les déviations pendant une rotation complète.
Effectuer les contrôles sur les autres sections. L’écart maximal entre tous les points des sections : 0,08 mm.
c) Concentricité (figure 33)
Tolérance: L’axe du cylindre de φ D2 doit être compris dans une zone
cylindrique de 0,05 coaxiale à l’axe du cylindre de référence φ D1.
Contrôle: Le φ D1 est monté dans un vé; le comparateur vient palper
sur le φ D2. Faire tourner la pièce dans le vé et enregistrer les écarts.
Effectuer plusieurs mesures à différentes sections sur le φ D2.
d) Parallélisme (figure 34)
Tolérance : La surface tolérance doit être comprise entre deux plans
parallèles distants de 0,05 mm et parallèles à la surface A.
Contrôle : Poser la surface A sur le marbre. Déplacer la pièce sous le
comparateur et relever les écarts.
LES OPERATIONS D’USINAGE MANUEL
L’apparition des machines et outillages les plus modernes pour l’usinage n’a pas remplacé les opérations d’usinage manuel.
Dans plusieurs domaines industriels, on doit planifier des séquences lesquelles peuvent avoir trait au montage d’une pièce, à la manutention ou encore à la fabrication. La fabrication de pièces par l’usinage manuel exige ce type de planification. Sinon, on risque de travailler inutilement ou d’obtenir des pièces qui, ne répondent pas aux exigences.
• Sciage brut
C’est la première étape. Elle consiste généralement à donner à la pièce de métal les dimensions qui se rapprochent le plus de celles qu’elle aura à la fin du travail. Le sciage sera fait de façon qu’il reste suffisamment de métal pour pouvoir retailler la pièce une fois le traçage final effectué.
• Limage
Une fois que les dimensions ont été retouchées, on doit alors préparer certaines surfaces de la pièce pour permettre un traçage précis. On doit donc s’assurer que deux côtés sont parfaitement d’équerre (perpendiculaires). Ces deux surfaces serviront de guide pour le traçage. On commence donc par limer les deux côtés afin de leur donner un angle de 90°. Par la suite, on rend, toujours par le limage, la surface où l’on doit effectuer le traçage bien lisse.
• Traçage
La troisième étape, le traçage, est très importante, car elle sert de guide à tout le reste du travail. Comme c’est le cas avec plusieurs travaux qui se déroulent par étapes, les erreurs commises ont plutôt tendance à s’accumuler qu’à s’annuler. Il faut donc être précis. Cette étape consiste à tracer les lignes de contour et les lignes d’axe qui constituent la pièce désirée.
• Sciage de finition
Contrairement à la première étape, où le sciage ne servait qu’à dégrossir la pièce, on doit ici être très précis. Il s’agit de découper les contours de la pièce. Ce travail peut être fait à l’aide d’une scie manuelle ou d’une scie à ruban.
Vous devrez donc opter pour le bon outil selon la forme de la pièce et l’ordre du sciage. Il est à noter que, dans les cas où l’on exige une bonne finition de toutes les surfaces de la pièce, on devra les limer.
• Perçage, taraudage et autres travaux
Maintenant que la pièce a la forme générale demandée, on peut passer à la finition. Il peut s’agir par exemple de percer des trous qui, par la suite, seront taraudés ou alésés. On peut à cet effet utiliser les lignes d’axe qui auront été tracées préalablement.
L’ordre suggéré ici n’est qu’un guide. En effet, dans certains cas, les étapes seront modifier suivant le type de pièce à fabriquer.
SCIAGE
Les opérations de sciage recouvrent : la coupe à la longueur, le détourage des pièces, les petites opérations (fente, dégagement d’angle).
Le sciage est généralement une opération d’ébauche des pièces mécaniques.
Le sciage à la main
Procédé utilisé lorsque les dimensions et le nombre de pièces à couper ne justifient pas l’utilisation d’une machine.
– Choix de la denture
Pour obtenir une coupe rapide, utiliser la plus grosse denture possible.
Exemple :
• Métaux ferreux : 8 dents / cm
• Aluminium dont épaisseur > 4 mm
• Tubes profilés 10 dents / cm : épaisseur > 2 mm
• Tubes profilés 12 dents / cm : épaisseurs faibles
Il est nécessaire d’avoir au moins trois dents en contact avec la pièce.
I. INTRODUCTION
II. LES INSTRUMENTS DE MESURE ET DE CONTROLE
II.1. PIED A COULISSE
II.2. JAUGE DE PROFONDEUR
II.3. MICROMETRE
II.4. CALIBRES DE CONTRÔLE
II.5. CALIBRES ET MESUREURS D’ANGLES
II.6. COMPARATEUR À CADRAN
II.7. CONTROLE DE LA RUGOSITE
II.8. CONTRÔLE DES SPÉCIFICATIONS GÉOMÉTRIQUES
III. LES OPERATIONS D’USINAGE MANUEL
III.1. SCIAGE
III.2. LIMAGE
III.3. TRAÇAGE
III.4. POINTAGE
III.5. LE PERÇAGE
III.6. ALÉSAGE MANUEL
III.7. TARAUDAGE ET FILETAGE
GUIDE DES EXERCICES ET TRAVAUX PRATIQUES
TP 1 – TRAÇAGE
TP 2 – TRAÇAGE ET SCIAGE
TP 3 – LIMAGE A TRAITS CROISES ET A TRAITS EN LONG
TP 4 – POINTAGE D’UN TROU
TP 5 – PERÇAGE DES TROUS
TP 6 – LAMAGE ET FRAISURAGE
TP 7 – ALESAGE
Usinage manuel (2,99 MO) (Cours PDF)