Cours analyse microéconomique

Cours analyse microéconomique, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.

L’homogénéité

Le service d’assurance n’est pas un produit homogène. Il existe diverses sortes d’assurances ; ces dernières ne sont pas substituables entre elles : il est clair qu’un contrat d’assurance – incendie ne rend pas le même service qu’un contrat d’assurance – vie, mais plutôt de plusieurs marchés, un marché pour chaque branche d’assurance. Il y a hétérogénéité au niveau international à cause des différences de réglementation des assurances d’un pays à l’autre, mais dans le cadre national, la législation visant à uniformiser les polices n’imposent que des clauses minimales, si bien que des différences objectives peuvent subsister entre des contrats similaires proposés par deux compagnies différentes. Par conséquent deux contrats d’assurance strictement identiques mais offerts par deux compagnies différentes peuvent se révéler hétérogènes du point de vue subjectif.

La transparence

L’absence d’homogénéité des produits d’assurance entraine l’absence de transparence du marché. L’assurable, industriel ou consommateur ne peut juger de manière immédiate l’ensemble des opportunités que lui offre le marche d’assurance.
Il existe des coûts d’information. La présence des courtiers est précisément imputable à l’existence de ces coûts : leur fonction est d’améliorer la transparence en réalisant des économies d’échelle sur les coûts d’information. Ils constituent la preuve que l’opacité fondamentale du marché des assurances appelle des corrections.

L’atomicité

Par atomicité, on entend l’existence d’un grand nombre d’offreurs et de demandeurs, dans des conditions telles qu’aucun d’eux n’est susceptible par son action d’influencer de manière manifeste le fonctionnement du marché. Cette situation, une entreprise d’assurance, par exemple, si elle peut fixer librement son prix de vente ne pourra pas avoir une influence sur le prix du marché d’assurance.
Ce dernier est pour l’entreprise une donnée qui est déterminée par le jeu de l’offre et de la demande.

La liberté d’entrée et de sortie

On peut utiliser deux séries d’indicateurs pour mesurer la facilité avec laquelle la compagnie d’assurance peut se retirer du marché et surtout y entrer. La première, la plus évidente, est l’évolution du nombre des compagnies d’assurance. Outre de ces compagnies malgaches d’assurances, deux nouvelles compagnies d’assurances étrangères ont eu leur agrément pour étoffer le marché d’assurances à Madagascar depuis 2006 (COLINA et AGF). Le second est constitué par l’évolution des profits moyens dans le temps : si la liberté d’entrée et de sortie est restreinte, il apparaît des bénéfices et des pertes structurels qui, en régime de concurrence pure et parfaite, seraient absorbés par le mouvement du nombre des entreprises. Il faut cependant tenir compte des particularités de la formation des prix sur le marché des assurances. A Madagascar, seule la prime de la responsabilité civile automobile est réglementée par l’Etat c’est-à-dire liberté tarifaire pour les autres produits d’assurance.

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LES DIFFÉRENTS PRODUITS DE LA COMPAGNIE ARO

La compagnie ARO propose des différents produits aux personnes physiques (particuliers) et aux personnes morales (sociétés). Ces deux tableaux ne sont pas identiques, elles servent à distinguer les produits réservés aux particuliers qu’aux entreprises.
Ces différentes branches d’assurances peuvent être classées en deux catégories suivant la nature même du risque : les assurances de dommages et les assurances de personnes.

Les assurances de dommages

Ces assurances ont pour but de protéger l’assuré contre toute atteinte à son patrimoine ou contre les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile. Les assurances de dommages se répartissent en assurances de choses et en assurances de responsabilité et sont soumises aux principes indemnitaires.

LES ASSURANCES DE CHOSES

Les assurances de choses sont souscrites dans le but de garantir la destruction, la dégradation ou la disparition des biens assurés. Par exemple le risque incendie, la perte de marchandises au cours de transport et l’assurance dommages aux véhicules. Ce type d’assurance garantit également les pertes indirectes que l’assuré peut subir à la suite d’un sinistre.

LES ASSURANCES DE RESPONSABILITÉ

Les assurances de responsabilité ont pour but de garantir les conséquences pécuniaires de la responsabilité incombant à l’assuré à la suite des dommages causés aux tiers et dont il est reconnu responsable. Cas par exemple de la responsabilité civile de chef de famille comme celui de la responsabilité civile d’un entreprise.

LES PRINCIPES INDEMNITAIRES

La principale caractéristique des assurances de dommages est qu’elles sont gouvernées par un principe fondamental énoncé par : « le principe indemnitaire ».
L’indemnité versée à l’assuré en réparation d’un dommage doit être égale au montant réel de celui-ci sans jamais le dépasser.
Raisons d’être de ces principes :
· Crainte des sinistres volontaires. Il est nécessaire que l’indemnité ne dépasse pas la valeur réelle de la chose détruite.
· Désir de ne pas transformer l’opération d’assurance en une opération de spéculation. C’est-à-dire que l’assurance ne doit pas être une source de bénéfice pour l’assuré.

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