Corrélation des discordances avec l’âge
La plupart des patients dont la clinique avait conclu normale avait moins de 24 mois. L’erreur échographique pourrait être attribuée à l’agitation du nourrisson lors de la réalisation de l’examen. En effet, si Riccabona affirmait que moins le sujet est âgé, moins l’échographie devrait être sensible car les structures anatomiques ont plus de contenu liquidien et moins de fibrose. Il soulignait également que moins l’enfant est âgé, il est moins coopératif. Il parlait également de l’avantage d’un examen d’imagerie réalisé par un radiologue – pédiatre [8]. Nous avions également retrouvé qu’aucun des patients avec un ou des testicules rétractiles ou ascenseurs n’avait plus de 48 mois. Cette situation n’est pas conforme à la littérature. Ce sont les formes mobiles [20]. En effet, ces formes dépendent du réflexe crémastérien. Dans ce cas, ces formes devraient être rares à cet âge car le réflexe crémastérien y est encore faible. Toutefois, le plus âgé de notre population avait 72 mois, nous n’avions donc intégré aucun patient qui aurait un fort réflexe crémastérien soit entre 5 et 10 ans [21]. L’échographie est également limitée par le jeune âge du patient.
Selon le traitement préconisé
En se basant sur la clinique, seuls 26 garçons avaient été opérés, 5 ont été surveillés et nous avions décidé d’une abstention thérapeutique pour 17 d’entre eux. Ainsi, une décision thérapeutique basée sur une échographie seule peut conduire à un excès thérapeutique devant une anomalie de migration testiculaire. Mises à part les charges financières, l’enfant est exposé à la douleur, à des complications telles qu’un hématome, une surinfection, une atrophie testiculaire voire même une ascension testiculaire. Selon Averous, le traumatisme chirurgical testiculaire exposerait également à un risque de cancerUn examen clinique répété est beaucoup plus bénéfique à l’enfant d’autant plus que la chirurgie n’est indiquée avant l’âge de un an, voire 6 mois au plus tôt selon les écoles La décision d’un abaissement testiculaire avait été décidée pour un patient avec une forme ascenseur. En effet, ce patient présentait parallèlement un testicule controlatéral rétractile. L’orchidopexie avait été réalisée systématiquement des 2 côtés. Dans le cas inverse, 3 garçons présentant une cryptorchidie inguinale basse ont été surveillés en attendant l’âge convenu pour une orchidopexie. Ils avaient respectivement 4, 5 et 9 mois.
Notre étude réalisée au Service de Chirurgie Viscérale Infantile de l’Hôpital Universitaire- Joseph Ravoahangy Andrianavalona avait pour but de déterminer la place de la clinique et de l’échographie devant une anomalie de migration testiculaire à Madagascar. Nous étions limités par le nombre restreint des patients mais également par le fait qu’il n’y avait aucun patient référé pour une anomalie de migration testiculaire avec un compte-rendu échographique normal. L’échographie et la clinique étaient largement discordantes devant une anomalie de migration testiculaire. En effet, l’échographie était limitée devant les formes mobiles et le jeune âge du patient. Ainsi, le diagnostic basé sur cet examen paraclinique seul exposerait l’enfant à un risque d’erreur thérapeutique. D’ailleurs, la clinique seule avait fait le diagnostic dans notre série. Pour conclure, l’échographie n’a pas sa place dans le diagnostic d’une anomalie de migration testiculaire. Par contre, l’examen clinique répété suffit au diagnostic des formes palpables. Ceci est aisément réalisable par la palpation testiculaire lors de l’examen systématique du nouveau-né ainsi que lors de toutes consultations médicales de l’enfant. En outre, notre étude soulignait également l’intérêt de l’exercice à la pratique clinique pour tout médecin de toute spécialité avant d’avoir recours à la paraclinique. A l’avenir, le diagnostic des formes impalpables reste un autre défi car la laparoscopie reste difficilement accessible à Madagascar. Les médecins malgaches sont encouragés à la pratique clinique pour primordialement enrichir leur expérience face à l’émergence de la technologie médicale.
Dia manome toky sy mianiana aho, fa hanaja lalandava ny fitsipika hitandrovana ny voninahitra sy ny fahamarinana eo am-panatontosana ny raharaham-pitsaboana. Hotsaboiko maimaimpoana ireo ory ary tsy hitaky saran’asa mihoatra noho ny rariny aho, tsy hiray tetika maizina na oviana na oviana ary na amin’iza na amin’iza aho mba hahazoana mizara ny karama mety ho azo. Raha tafiditra an-tranon’olona aho dia tsy hahita izay zava-miseho ao ny masoko, ka tanako ho ahy samy irery ny tsiambaratelo haboraka amiko ary ny asako tsy avelako hatao fitaovana hanatontosana zavatra mamoafady na hanamorana famitankeloka. Tsy ekeko ho efitra hanelanelana ny adidiko amin’ny olona tsaboiko ny antonjavatra ara-pinoana, ara-pirenena, ara-pirazanana, ara-pirehana ary ara-tsaranga. Hajaiko tanteraka ny ain’olombelonana na dia vao notorontoronina aza, ary tsy hahazo mampiasa ny fahalalako ho enti-manohitra ny lalàn’ny maha olona aho na dia vozonana aza. Manaja sy mankasitraka ireo mpampianatra ahy aho, ka hampita amin’ny taranany ny fahaizana noraisiko tamin’izy ireo. Ho toavin’ny mpiara-belona amiko anie aho raha mahatanteraka ny velirano nataoko. Ho rakotry ny henatra sy horabirabian’ireo mpitsabo namako kosa aho raha mivadika amin’izany.