CONTRIBUTION DU SIG DANS LA MISE EN PLACE D’UN SCHEMA D’AMENAGEMENT COMMUNAL

CONTRIBUTION DU SIG DANS LA MISE EN PLACE D’UN SCHEMA D’AMENAGEMENT COMMUNAL

GENERALITES SUR LE SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE (S.I.G)

La première utilisation du terme « Système d’Information Géographique » a émergé grâce à Roger Tomlinson en 1968 dans son essai : « Un système d’information géographique pour l’aménagement du territoire ». Roger Tomlinson est connu comme le père du Système d’Information Géographique. Le Système d’Information Géographique est un « Système informatique de matériels, de logiciels, et de processus conçu pour permettre la collecte, la gestion, la manipulation, l’analyse, la modélisation et l’affichage de données à référence spatiale afin de résoudre des problèmes complexes d’aménagement et de gestion ».

Les composants dans le SIG

Comme c’est un système, il y a toujours des interdépendances et corrélations entre les composants. Figure 1: Les composants du SIG Et le SIG est composé par : Les Matériels Informatiques : ce sont les combinaisons de plusieurs matériels qui de proche ou de loin apportent de l’aide dans le SIG comme les ordinateurs & périphériques. Les logiciels : ce qui permettent de saisir et manipuler les informations, de gérer les données, de visualiser et analyser une carte. Il existe beaucoup de logiciels de traitement mais ce qu’on a beaucoup utilisé dans notre projet sont ArcGIS en première lieu. Les utilisateurs/opérateurs & les méthodes : comme tout système, la manipulation dans un SIG nécessite un savoir-faire de l’opérateur en SIG qui doit maîtriser néanmoins les méthodes de traitement, d’analyse les informations.  Les données : c’est son très important dans le SIG, et il existe deux (02) types de données mais qui est toujours relié entre eux : Les données géographiques ou graphiques Les données descriptives ou sémantiques Les données géographiques ou graphiques Les données géographiques sont organisées et représentées en couches ou en thèmes (layer). Il existe deux (02) types de données géographiques : Le VECTEUR : c’est une donnée numérique. Les données vectorielles représentent les éléments géographiques et sont localisés par des coordonnées Le RASTER : Ce sont des images, avec comme unité de base le pixel. Ces images ne permettent pas d’association avec des données alphanumériques en dehors des attributs de chaque pixel. Ces attributs sont peu intéressants pour l’utilisateur de SIG désirant réaliser des cartographies statistiques, puisque celui-ci ne peut connaître que les caractéristiques de chaque pixel de base, et n’a aucune information concernant un secteur géographique plus vaste. De plus, ces attributs ne sont pas modifiables et ne peuvent pas être enrichis d’autres informations ainsi référencées à des systèmes de projection. Figure 2: Les données géographiques Les données descriptives ou sémantiques Les données sémantiques sont l’ensemble des données qualitatives et quantitatives associées ou attribuées à chaque entité du fichier de formes. Elles sont sous forme d’une table : « table attributaire ». Figure 3: Les sémantiques VECTEUR (Point, ligne, Polygone) Données géographiques Données sémantiques 

 Les fonctionnalités du SIG

Les fonctionnalités que l’on retrouve dans chaque système regroupées en 5 familles sous le terme des «5A» pour : – Acquisition, – Abstraction, – Analyse, – Affichage, – Archivage, Figure 4: Principes de Fonctionnalités du SIG L’acquisition, c’est l’intégration des données que l’on peut acquérir par différents moyens : par lever topographique, par capture d’image satellite, par insertion des informations cartographiques à partir des photographies aériennes, par importation de bases de données, par télédétection, méthode permettant d’obtenir des informations sur des objets en recueillant et en analysant des données sans contact direct entre l’instrument utilisé et l’objet analysé, par scanérisation des cartes, par prise de vue aérienne, par orthophotographie numérique, photographie aérienne numérisée et redressée selon le système de coordonnées. L’abstraction, c’est la partie d’édition de cartes. L’objectif est de modéliser ou concevoir une carte où l’opérateur SIG intervienne et montre sa spécialité, c’est le début de la cartographie proprement dite. L’analyse se définit comme une interprétation des données emmagasinées pour ressortir des informations désirées en vue de permettre la décision sur les plusieurs éventualités possibles. C’est la partie de simulation, de traitement, d’extraction, de restructuration des données sémantiques et les données géographiques. Les fonctionnalités du Système d’Information  L’affichage, c’est la partie de visualisation, de géolocalisation et d’exportation des données sémantiques et des données géographiques traitées précédemment. La carte thématique obtenue à est ainsi utilisable à différents fins pour y évaluer une situation et en prendre des décisions. L’archivage des données traitées avec le SIG ont souvent une capacité très importante surtout dans le cas de Bases de Données importantes, on doit choisir donc un système bâti sur de bons concepts et ayant une puissance et une capacité de stockage suffisantes. De plus, les données et les résultats des différentes analyses peuvent être emmagasinés dans des fichiers pour une utilisation ultérieure. Ces fichiers peuvent d’ailleurs être transmis à d’autres systèmes via un réseau de communication ou avec des supports magnétiques amovibles pour permettre à l’échange et à l’exploitation. I.A.4 Les domaines d’applications du SIG Bien que le SIG soit à ces débuts à rendre des services dans la pratique, il est à remarquer que ses domaines d’application sont nombreux. Mais si nous le définissons en fonction du besoin et de l’utilité recherchée, nous pouvons le classifier en trois (03) types : Le type Gestion : pour faciliter la gestion de la base de données, Le type Etude : pour répondre à une étude particulière, Le type Observatoire : pour maintenir à jour l’information sur un site donné. Les domaines d’application des SIG sont aussi nombreux que variés. Citons cependant : • Tourisme (gestion des infrastructures, itinéraires touristiques) • Marketing (localisation des clients, analyse du site) • Planification urbaine (cadastre, POS, voirie, réseaux assainissement) • Protection civile (gestion et prévention des catastrophes) • Transport (planification des transports urbains, optimisation d’itinéraires) • Hydrologie • Forêt (cartographie pour aménagement, gestion des coupes et sylviculture) • Géologie (prospection minière) • Biologie (études du déplacement des populations animales) • Télécoms (implantation d’antennes pour les téléphones mobiles) MEMOIRE DE FIN D’ETUDES Promotion 2017 RANDRIANARISOA Rivo lala 7 I.B GENERALITES SUR LE SCHEMA D’AMENAGEMENT COMMUNAL (S.A.C) I.B.1 Qu’est-ce qu’un Schéma d’Aménagement Communal ? Le Schéma d’Aménagement Communal est un guide concernant la gestion et l’aménagement des terrains communaux comme les nouvelles extensions des villes, l’agriculture, le reboisement, les zones industrielles, les écoles, les infrastructures sanitaires, etc. Le SAC est un outil de planification communal, il est un document de référence qui définit les grandes orientations sur quinze ans en matière de règlementation et de l’utilisation des sols et de détermination des vocations des terres. Il constitue la base pour les objectifs à moyen terme et les activités à identifier dans le plan communal de développement (PCD) et l’implémentation de projet de développement dans une Commune. Le SAC permet d’analyser l’état actuel des ressources naturelles et d’orienter leur utilisation future et durable. Il renforce les compétences et la notoriété de la commune, lui permet de prendre des décisions plus objectives et d’améliorer la qualité de la gouvernance locale. – Le SAC est un outil de planification adapté au contexte des Communes rurales et périurbaines qui ne peuvent pas élaborer un plan d’urbanisme. – Le SAC est un cadre de référence pour les grandes orientations présentes et futures de développement, d’aménagement et de valorisation du potentiel économique de son territoire.

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A quoi sert un Schéma d’Aménagement Communal ?

La loi 94-007 explique clairement que c’est le devoir des communes dans le territoire Malagasy de gérer leurs territoires et d’avoir un plan d’aménagement bien défini du sol et d’un projet de développement. Avoir possession d’un SAC aide les responsables communaux dans leurs compétences surtout dans la prise de décision efficace et juste pour l’amélioration des services de base d’une commune.

Le SAC a-t-il une valeur juridique comme une loi ?

Mise à part les idées reçues par les « vahoaka » par publication d’affiche, un arrêté communal fait par la Mairie est présenté devant le Service Régional de l’Aménagement du Territoire (SRAT) et au niveau du Ministère de l’Aménagement du Territoire afin d’être voté et accepté. D’après ces étapes, toutes les décisions que la Commune, le Ministère de l’Aménagement ou l’Etat prendront concernant le développement et sur l’aspect foncier des terres pendant quinze (15) ans doivent respecter toutes les planifications établies dans le SAC surtout pour l’utilisation des terres. MEMOIRE DE FIN D’ETUDES Promotion 2017 RANDRIANARISOA Rivo lala 8 I.B.4 Pourquoi responsabiliser les populations dans l’établissement d’un SAC ? Il est très important que les populations s’impliquent dans l’établissement du SAC parce que cela les incite à respecter tous les plans d’affectations des terres contenus dans le schéma. Il est aussi sûr que quiconque ne connait mieux que les populationsleurs territoires, son mode d’aménagement, l’affectation que nous pouvons donner aux terres ; de ce fait, la population reste toujours la base d’un développement durable.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : GENERALITES.
I.A. GENERALITES SUR LE SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE (S.I.G)
I.A.1 Définition
I.A.2 Les composants dans le SIG
I.A.3 Les fonctionnalités du SIG
I.A.4 Les domaines d’applications du SIG
I.B GENERALITES SUR LE SCHEMA D’AMENAGEMENT COMMUNAL (S.A.C)
I.B.1 Qu’est-ce qu’un Schéma d’Aménagement Communal ?
I.B.2 A quoi sert un Schéma d’Aménagement Communal ?
I.B.3 Le SAC a-t-il une valeur juridique comme une loi ?
I.B.4 Pourquoi responsabiliser les populations dans l’établissement d’un SAC ?
I.C. METHODOLOGIE
I.C.1 Différentes étapes de l’établissement du schéma
I.C.2 Procédures de la réalisation
PARTIE II : SITUATION DE LA COMMUNE, ANALYSE DE LA SITUATION ACTUELLE ET PROOJECTION DES BESOINS
II.A SITUATIONS DE LA COMMUNE
II.A.1. Dynamique de l’évolution de la population
II.A.2. Milieu Physique
II.A.3. Secteur économique
II.A.4. Secteur éducation
II.A.5. Santé
II.A.6. Eau potable
II.A.7. Sports et loisirs
II.A.8. L’électricité
II.A.9. Analyse financière de la commune
II.A.9.2. Analyse des IFT et IFPB
II.B. ANALYSE DE LA SITUATION ACTUELLE
II.B.1 Analyse de la communauté
II.B.2 Analyse de l’agriculture et l’élevage
II.B.3 Analyse liés à la société
II.B.4 Analyse de l’éducation
II.B.5 Analyse par rapport à la santé
II.B.6 Analyse liés aux infrastructures communautaires
II.B.7 Analyse liés aux communications
II.B.8 Analyse liés aux sécurisations foncières
II.C. PROJECTION DES BESOIN
II.C.1 Synthèse du diagnostic participatif
II.C.2 La vocation des 24 Fokontany
II.C.3 Projection des besoins par secteur
II.C.4 Projection des ressources financières de la commune
PARTIE III : PROPOSITION D’UN SCHEMA D’AMENAGEMENT COMMUNAL
III.A. Vision projective de la Commune sans SAC et avec SAC pour les quinze dernier années
III.B Proposition d’un schéma d’aménagement communal
III.B.1 La vision communale
III.B. 2 Zonage de la vocation de terre
III.C. ORIENTATION POUR LA PLANIFICATION DE MISE EN ŒUVRE
III.C.1 Planification participative et priorisation des actions
III.C.2 Les conditions de réalisation des projets
III.D Budgétisation des projets
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIEA
ANNEXES B
Annexe 1: Quelques lois qui régissent le SAC C
Annexe 2 : Les documents livrés lors de l’élaboration SAC
Annexe 3 : Contribution du SIG

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