Contribution de l’entrainement intégré à l’amélioration des facteurs de la performance du footballeur amateur
Orientation méthodologique de l’entrainement analytique en football
les formateurs, influencés par les théories mécanicistes d’apprentissage moteur qui ont régné dans l’entrainement sportif, proposaient des entrainements analytiques et partiels ainsi que des exercices pour le développement de la technique individuelle (contrôle, conduite, frappe feinte, duelles…etc.), beaucoup de préparations physiques sont basées sur des méthodes et systèmes d’entrainement qui ont fait leurs preuves dans des sports individuels (haies , sauts , lancements…..) ; la tactique par des petites oppositions lors de l’entrainement et des causeries d’avant match qui servent en outre de préparation psychologique, devrait être suffisantes pour que les joueurs aient une bonne capacité de rendement et pouvoir trouver des réponses aux problèmes qui pourraient apparaitre dans le développement du jeu dérivé de l’opposition (contre des adversaires) et de coopération (avec les partenaires) . Également les causeries d’après match valaient tout pour les corrections tactiques que pour les ajustements de comportement individuel et collectif (motivation, cohésion, étc…). Bruggemen et Albreche (1993) argumentent sur ce point soulignant que pendant longtemps c’était un avis établi qu’on devait apprendre les habilités de base (contrôles, frappes, conduite…) de façon isolée et répétitive, pour passer ensuite à l’apprentissage des situations de jeu. Cette méthode d’apprentissage orientée du simple au complexe, se basait sur un apprentissage sans erreur et le comportement de jeu formé par la somme et l’accumulation de composants physiques, techniques, et psychique. En définitive, au moment de la compétition, on prétendait que le joueur répondait comme un tout (la somme des parties) même si dans l’entrainement il avait été construit d’une manière simplifiée (Cerezo, 2016).
Caractéristiques de l’entrainement analytique
L’entrainement analytique ou athlétique est certes d’une grande importance, surtout en ce qui se rapporte aux «éducatifs course »; cependant la motricité du footballeur fait appel à d’autres notions (conduites du ballon, lecture de jeu et prise de décision qui en découlent, relations de coopération ou d’opposition avec les autres joueurs etc.(Lambertin, 2000) . A cet égard R.verheijen a déclaré «lorsque on fait subir au footballeur des efforts physique intenses et décontextualisédu jeu sans aucune nourriture informationnelle, on entraine les systèmes physiologiques et moteurs. Or, Le football est un sport intelligent alors que les muscles sont «idiots ». L’entrainement spécifique à la vitesse ou à l’endurance n’a jamais amélioré la vision et la lecture du jeu »(Ancian, 2008). Eric Mombaerts (1998) à son tour a défini ce modèle analytique comme désuet, inadapté à la réversibilité de l’action de jeu en football, par conséquent, pour considérer les questions suivantes : – en travaillant séparément, dans le développement des sessions d’entrainement les composants de rendement, on pourra difficilement donner une relation minimale avec la réalité du jeu .Dans ce sens C. Gourcuff l’ex- sélectionneur de l’Équipe nationale d’Algérie a déclaré «l’entrainement doit être appréhendédans sa globalité: il n’ya pas d’un côté la préparation physique et de l’autre l’aspect tactique. Tout est impliqué. ». Football Technique Tactique Avec ballon Attaque Défense Sans adversaire Avec adversaire Sans adversaire Avec adversaire Sans adversaire Avec adversaire 17 – en simplifiant en excès les actions du football, ce dernier perd son caractère spécifique, celle d’une activité basée sur le jeu collectif. L’entrainement du football doit consister l’entrainement dans le rendement collectif des joueurs. – En règle générale, les joueurs ne résolvent pas le problème de l’action de jeu du football ou ils se limitent à effectuer certains exercices physiques (course d’endurance, de vitesse, exercice de force…etc.) ou bien des exercices techniques. – les efforts et les actions qui sont posés ne sont pas semblables à ceux qui sont donnés le long de la compétition, considérant les efforts et les actions qui prédominent le plus et les prendre de référence pour les introduire dans l’entrainement (Cerezo, 2016). II. Entrainement intégré Longtemps, l’entrainement en sport collectif s’est réparti entre la préparation dite physique à base athlétique facilement contrôlable et la partie technico-tactique, ensuite est venu l’ère de «l’entrainement intégré» qui consiste àtravailler l’aspect énergétique, c’est-àdire les déférentes filières, alactique, lactique, aérobie, en les quantifiant au sein des situations technico tactiques d’entrainement (Baux et al, 1994) .En d’autres termes l’entrainement intégré (ou l’intégratrice) «se présente comme des séquences techniques et / ou tactique orientées pour solliciter de façon concomitante, le développement de certaines qualités physiques ou des séquences de préparation physique conçues pour intégrer des éléments caractéristiques de la discipline »(Kranty, 2012) .Pour les entraineurs amateur ayant seulement deux àtrois séances hebdomadaire cela représente un gain de temps consacré à la spécificité de la discipline. 1. Historique de l’entrainement intégré : Depuis les premières recherches de l’E.I en 1970. Trois phases se sont déroulées : -l’observation statistique des matches. -l’évaluation des dépenses énergétiques en match et la notion de L.E.I. -la mise en évidence des modèles spécifiques permettant soit de reproduire à l’entrainement les efforts du match ou de quantifier les charges des situations afin de les moduler suivant les besoins de la programmation.
Les recherches sur le rugby
Elles ont commencé dans les années 70 par l’observation statistique des actions de jeu, de leur nature (course lente / rapide, combat …), de leur durée, de leur temps de récupération. Ces recherches ont permis de dégager statistiquement les constantes suivantes sur les quelles la notion de l’E.I est alors avancée: – enchainement de l’action de combat et de course « Temps d’effort et de récupération ». – Évaluation de la dépense énergétique en matche. – analyse des lactates et des variations de la fréquence cardiaque). Par la suite de ces observations et analyses des matches 80 situations classées empiriquement par type d’effort ont été proposées en 1986. En 1988, les erreurs et l’impossibilité d’évaluer objectivement les 80 situations proposées ont été démontrées. Une autre voie moins quantitative propose la réduction des situations au modèle spécifique rugby en 1989. En 1990 la modèle séquence est réduite au modèle unités de base : enchainement d’action court / combat de 40 sec avec pause de 20 sec.
Les recherche sur le handball et le basket Ball
Parallèlement au rugby, le handball et le basketball se sont intéressés à ces problèmes et ont trouvé des modelés spécifiques même s’ils ne sont pas nommés et formalisés ainsi. En handball J.P Routtina et P.Potty conscients des difficultés de reproduire les efforts du match à l’entrainement conçoivent ce modèle qui consiste àune pause de 30sec après chaque séquence (1m50 sec) correspondant à six unités. La charge comprend dix séquences (60 unités). En basketball B.Grosgeaorge et P.Buteau conçoivent un modèle susceptible de solliciter le PMA en bénéficiant d’1 min de pause après chaque séquence de 4min.45sec. Correspondant à dix unités. La charge comprend 4 à 8 séquences (Baux et al, 1994). 3. Orientation méthodologique dans l’entrainement intégré en football : Le football est défini comme un sport collectif ou se produit une interaction motrice entre les participants, suite a la présence de partenaires et adversaires, en utilisant un espace commun et avec une participation simultanée par une coopération / opposition. Cette structure nous donne une idée générale du football comme sport collectif, étant nécessaire d’effectuer une analyse fonctionnelle pour pouvoir avoir une idée plus concrète des comportements moteurs et connaître ce qui arrive pendant le développement du jeu tant dans le cadre individuel que collectif. 4. Principes de l’entrainement intégré : La performance en football implique plusieurs dimensions Techniques, Tactiques, Physiques et psychologiques qui interagissent. L’entrainement doit impérativement tenir en compte de l’interaction de ses différents facteurs par l’application de certains principes de ce type d’entrainement qui est comme de suite : -l’entrainement est issu du jeu pour retourner au jeu (notion de rythme d’engagement physique et mental). -l’entrainement doit permettre l’acquisition d’une grande maitrise technique individuelle et collective (jeu dynamique, participation) et développer ainsi une mentalité de compétition. -l’entrainement doit préparer à un football de rythme par passage rapide de l’offensive àla défensive et de la défensive à l’offensive (notion d’enchainement) en insistant sur la dynamique dans le jeu d’attaque. -l’entrainement doit préparer à évoluer selon une organisation de bas, mais aussi àprévoir son adaptation (maitrise collective avec et sans ballon). – L’entrainement doit développer les systèmes de production d’énergie du joueur. -l’entrainement doit préparer le joueur à la lecture, au traitement des informations issues du jeu et àl’adaptation des réponses. Cet aspect de l’entrainement nous semble prioritaire tant il influe sur l’adaptation tactique de l’équipe. Pendant le développement du jeu tant dans le cadre individuel que collectif la pris en compte de la structure de football et surtout de cette analyse fonctionnelle nous permet d’adapter une organisation plus correcte de l’entrainement en football. Actuellement, il existe différentes théories sur l’entrainement et l’enseignement du sport collectif, proposant divers modèle sur la manière d’aborder ces sports et par conséquent le football .l’inclination, à partir d’une analyse du jeu et de sa structure, et celle de poser l’enseignement ou l’entrainement de manière plus globale, avec une dimension plus complexe et plus proche de la réalité du jeu et aux conditions réelles de la compétition (Cerezo, 2016). Dans ce sens José Morinho défend la globalité de l’entrainement en déclare «je défends la globalisation du travail sans séparation des composantes physiques, techniques, tactiques et psychologiques. Les méthodes d’entrainement que nous pouvons rencontrer dans les livres 20 sont des méthodes d’entrainement générales et sont loin de ce que je pense être bon. Il n’y a pas de perspective de force, résistance et vitesse sans contextuasation du football et fondamentalement selon notre forme de jeu»(Dellal, 2013). Friedrieh Malho à son tour a soutenu l’adoption de l’entrainement intégré dans son livre. «L’acte tactique en jeu 1974 » et déclare «ce qui est difficile dans le jeu, ce n’pas de courir et de lancer, mais de fondre tout ceci dans un tour d’essence supérieure ». Cela signifie que le plus important est d’être capable de mettre les capacités physique et technique au service de technico-tactique (F.F.F, 2015). Nous étayons cette approche, qui devra être effectuée la conception des tâches ou d’activités d’entrainement visant à développer tous les facteurs et mécanismes qui sont requis pour le développement de jeux, qui sont plus spécifiques et semblables a ce qui est effectué dans la compétition (Mombearts 1996). Voir figure n°2 Facteurs conditionnels et coordinatrices physique : Endurance, vitesse, force Qualités psychologique Capacité de performance habiletés tech-tactiques Individuelle en football Facteurs constitutionnels et hygiéniques Figure n°02 : le modèle de la performance du joueur en football (adaptéWeineck J.1983) Nous assistons, par conséquents à une approche méthodologique dans laquelle les entrainements sont basés sur le comportement de jeu, devront être plus intégrable et moins analytique. En outre, les facteurs techniques tactiques, physiques et psychiques apparaissent avec des caractéristiques différentes mais toujours ensemble et inter reliés, si le joueur pendant la compétition de football est impliqué socialement dans l’action de jeu physique, technique, tactique, psychologique, il est logique que l’entrainement doive être le plus proche 21 possible du jeu du football, en comprenant tous ces aspectes, en cherchant une interdépendance et une influence mutuelle entre ces teneurs à l’entrainement, en influençant l’augmentation de rendement des joueurs . La capacité de rendement dans le football, suite au développement des capacités physiques, techniques, tactiques et psychologiques, est obtenue par un processeur complexe comme l’entrainement en tenant en compte des caractéristiques personnelles des sportifs et des conditions environnementales qui sont données. Influencent différents facteurs ou conditions qui rendent propice la capacité de rendement efficace dans le football (condition de base, habilités technico / tactiques, condition motrice, qualités personnelles et sociales). Ces facteurs ont une interdépendance, en interagissant entre eux, en influençant le rendement des joueurs. Par conséquent, pour augmenter la capacité de rendement par l’entrainement, on essayera de développer certaines capacités ou conditions, imposées par les exigences de la compétition, considérant les caractéristiques ou conditions de base des joueurs, en visant le rendement individuel et collectif. Cette orientation, de l’interdépendance du différent facteur qui influence la capacité de rendement dans le football et de l’analyse globale, doit servir comme guide pour la conception, l’organisation et la méthode de ce sport. Dans ce sens, Bruggeman et Albrecht (1993), orientent l’entrainement intégral, fondé sur la connexion du joueur avec l’environnement réel du jeu et sur l’application méthodologique de certaines règles de jeu pour provoquer de manière sélective différentes capacités techniques moyennes tactiques et frome de comportement ou aussi des capacités de condition physique dans l’organisation fixe de jeu de l’équipe. Seirul et al (1999) estime qu’on doit créer des situations dans l’entrainement qui permettent, d’une part d’améliorer l’habilité spécifique de joueur de football, et d’autre part, il doit y’avoir certaines charges qui orientent la capacité conditionnelle vers la force, vers la vitesse, ou vers la résistance; par sa durée, par son intensité, par le nombre de fois que l’habileté est faite. Et en outre créer des situations de prise de décision qui sont les bases sur lesquelles on peut traiter l’information qui est donnée dans la pratique du football (Cerezo, 2016). C’est exactement ce que veut souligner Erick Mombarets lorsqu’il a dit «l’objectif principale de l’entrainement est d’améliorer le plus souvent possible l’ensemble des qualités qui interagissent par le moyen d’exercices multidimensionnels ». Et réclame que : l’exercice, la situation, le jeu d’entrainement doivent donc dans un souci d’intégrer toutes les composantes de la formation du joueur comporter le plus souvent possible les paramètres suivants : 22 – Une situation d’opposition / coopération : elle génère différents types de conflits qui structurent le joueur au plan affectif et mental. – Une durée et une intensité de l’effort maitrisé: elle génère différents types d’adaptation à l’effort qui structure le joueur au plan athlétique. – Des possibilités de choix à l’alternative de jeu : elle génère différents types de problèmes tactiques qui structurent le joueur sur plan tactique et technique. Concrètement pour l’éducateur, il s’agit au début d’isoler les problèmes de jeu faisant l’objet dysfonctionnement ou simplement besoin de développement à partir de l’identification d’un niveau de jeu. Ce sont les situations de coopération / opposition (comme par exemple le jeu réduit) qui pose le «bon problème » au joueur en relation avec les objets d’étude retenus par l’éducateur. Elles placent le joueur et l’équipe devant des alternatives de solutions. Elles impliquent de se réorganiser à partir d’acquisition antérieures, tout en respectant des exigences mentales, physiologique «c’est-à-dire un dispositif dans lequel le sujet ne peut poursuivre la tache sans apprendre ce qui a été décidé par le formateur » (Marieu, 1988). L’apprentissage se fera quand représentation inadéquate sera déconstruite. Quand le joueur aura éprouvé qu’il ne soit pas efficace en jouant à l’arrêt, en attendant le ballon pour se démarquer, et quand tout à coup, en rupture, il se sera mis à jouer en mouvement. Certes, le joueur est bien l’acteur de ses propres progrès mais la situation met le sujet en route, en engageant dans une interaction active entre la réalité et ses projets. C’est dans cette interaction que se construit souvent de façon irrationnelle le joueur. En conséquence, le jeu et les formes joué doivent constituer le moyen d’entrainement prioritaire pour les joueurs qu’ils se conformer aux orientations des théories cognitives d’apprentissage qui focalisent les entrainements d’une manière holistique, qui insèrent tous les facteurs qui influents le rendement (technique, tactique, physique, personnels et sociaux). A fin répondre à ce souci Erick Mombaerts à proposer plusieurs types et formes d’entrainement intégré(Mombearts 1999).
Formes d’entrainement intégré
Entrainement modèle
L’objectif premier de l’entraineur est de préparer de façon efficiente la compétition. Dans ce but, tout rapproche, toute similitude par la recherche de situation identique (problèmes et réussites) entre l’entrainement et la compétition facilite l’obtention de bonnes performances. L’entrainement-modèle essaie de reproduire au cours de la séance, l’environnement que le joueur et l’équipe rencontreront en compétition. Cette méthode consiste surtout à intègres dans l’entrainement un ensemble de besoins (psychologiques et tactiques) afin de reproduire le plus finement possible les caractéristiques ou conditions de jeu auxquelles le joueur sera confronté lors du match de compétition. Exemple : lors de matchs d’entrainement, faire jouer l’équipe réserve selon l’organisation de base de l’équipe à affronter lors du prochain match de la compétition. 4.2. Entrainement activé : Cette forme d’entrainement a pour objectif principal de créer au cours des situations d’entrainement une intensité proche à celle de la compétition afin d’obtenir de la part des joueurs la rapidité de perception (perceptions sélectives) et la rapidité d’exécution indispensable au cours de la compétition. Le jeu contre une opposition déterminée et organisée (entrainement- modèle), le travail technique en situation de fatigue, l’évolution en infériorité des attaquants face aux défenseurs constituent autant de moyens pédagogiques qui favorisent l’adaptation du joueur à la situation de compétition, si les joueurs les ont travaillés et répétés à l’entrainement dans des conditions de la compétition c’est-à-dire limitées dans le temps(Mombearts, 1991).
Entrainement global et synthétique
L’entrainement, s’il est préparation à la compétition se doit intégrer l’ensemble des composantes requièrent pour l’engagement compétitif en football. Il incombe à l’entrainement de développer au cours des séances d’entrainement les capacités physiques, les habilités techniques et tactiques et les aptitudes psychologiques de ses joueurs. L’entrainement global prend en compte tous les facteurs impliqués dans la performance individuelle et collective. Il les intègre dans une perspective unitaire tout en escomptant des bénéfices prioritaires selon les objectifs programmés. Son action consiste à intégrer toutes ces variables au sein d’exercices ou situations qui de ce fait deviennent ; bi-dimensionnement (athlétique / physique) ou multidimensionnels (athlétique / psychologique / technique / tactique).
Entrainement par intervalle
Cette forme d’entrainement se base sur deux notions essentielles qui sont : 24 a) Analyse des efforts réels fournis en match : – Etude de la fréquence cardiaque : la fréquence cardiaque (FC) est une variable fréquemment utilisé comme outil de contrôle de la charge d’entrainement. L’observation de la FC relevée en cours de match montre un profil très raccordé de la FC caractéristique d’un travail discontinu. Toutefois, si l’intensité et la durée d’un travail continu permettent assez facilement de déterminer le mode de fonctionnement énergétique prédominant, le facteur récupération (temps et mode) dans un travail discontinu rend plus complexe l’analyse l’étude approfondie des séquences de jeu à caractère collectif. – comme certaines études ont démontréque des jeux réduits permettraient d’atteindre des niveaux de réponses cardiaques équivalant à certains types d’efforts intermittents ( Dellal, 2008). – permet de mieux situer le facteur récupération (intervalle de repos entre les efforts). Dans un but d’identifier les différents types des séquences de jeu et des caractéristiques de l’effort football, des études statistiques ont montré qu’un match de football se compose d’environ 120 séquences ou actions de jeu d’une Durée variable – 50% de 20″ – 32% de 20″ à 50″ – 18% de 50″ à 2′ et plus Et d’une intensité souvent élevée. Chaque séquence de jeu entrecoupée d’un temps de récupération. Plus ou moins long d’une durée 5″ à30″. b) notion alternance travail repos : La situation offensive oùdéfensive représente l’unité de base de l’effort en jeu du football. Ces situations (offensives ou défensives) peuvent se succéder en cours de jeu sous la forme d’enchainement. Cet ensemble d’enchainement de situations représente le temps de jeu d’une séquence. Ces séquences de jeu (enchainement de mouvements offensifs et défensifs) sont donc limitées dans le temps et dans l’espace c’est à ce niveau. Qui sont résolues les taches tactiques. Les séquences de jeu oùsituations sont entrecoupées d’intervalles de repos ( le plus souvent passifs ) provoqués soit par les remises en jeu , soit par les fautes . Ces intervalles de repos sont plus au moins longs et permettent une baisse de l’intensité de la charge de travail. La figure N°3 montre la ganda diversité des temps ou des périodes de jeu au cours du match.
Chapitre I : Evolution de l’entrainement de l’analytique à l’intégré |