CONTRIBUTION A L’ETUDE D’ELEMENTS POUR UN GUIDE D’EVALUATION DES ZONES SENSIBLES

CONTRIBUTION A L’ETUDE D’ELEMENTS POUR UN GUIDE D’EVALUATION DES ZONES SENSIBLES : CAS DE L’ECOSYSTEME LACUSTRE DU LAC ALAOTRA

Méthodes utilisées

Elles varient suivants le type de travail effectué.

La bathymétrie
Nous avons proposé de travailler sur la base d’une photo aérienne du lac, de profils du fond de lac et d’une vue plus éclatée pour faire des commentaires. (Figure 1)
Lors de la mesure bathymétrique, la présentation de la méthode utilisée se fait de la manière suivante :
• On effectue un système de balayage en parallèle à une distance régulière de 100 mètres.
• On fait ensuite des quadrillages équidistants sur toute l’étendue du lac.
• A chaque maille, on fait la mesure de la profondeur d’eau à l’aide d’un appareil spécial (sonde) ou d’un mètre plombé. • On note les valeurs mesurées.
• L’eau était horizontale. Il reste à mesurer sa hauteur (à l’exutoire), chaque jour, pendant toute la mesure bathymétrique. L’analyse par ordinateur a comme hypothèse la réduction à 10 mètres la distance entre les mailles. On continue le traitement et le calcul (Système d’Information Géographique). Enfin, on obtient une carte.

Les eaux
La méthodologie d’échantillonnage se fait comme suit :
• Avant la prise d’échantillon, les bouteilles devront être bien propres et désinfectées
• Pendant le prélèvement, elles sont immergées dans l’eau de la rivière pour éviter l’entrée d’oxygène de l’air, qui entraîne l’oxydation de l’eau à analyser, ou bien on les remplit jusqu’au bord.
• On rince ensuite les bouteilles à trois reprises avec de l’eau à analyser.
• Enfin, avant l’analyse au laboratoire, une conservation de 4°c est nécessaire.
Les méthodes des analyses appliquées dans ce travail suivent celles préconisées par l’AFNOR (NF) et l’ISO. (cf. annexes VI et VII).

Le sol et les sédiments
Le prélèvement d’échantillons de la couche arable (de 0 à 30 cm de profondeur) est indispensable pour les analyses de chimie agricole. Nos plans d’échantillonnages sont de deux types : pour le sédiment : aléatoire, c’est-à-dire, par un tirage au sort ; pour le sol : systématique aux intersections d’une maille triangulaire sur le bassin versant d’Ambatomanga. C’est pourquoi : le type de prélèvement systématique est facile à mettre en œuvre et apporte des résultats comparables parce que le terrain est relativement homogène sans facteur de perturbation et sans tendance ni gradient apparent. Tandis que le prélèvement aléatoire est préférable pour le lac vu son étendue très vaste et sa profondeur très variable ainsi que l’existence des différentes couches qui la constituent. (MATHIEU- PIELTAIN, 1998)..

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