Contribution à l’amélioration d’un système de contrôle interne

Les objectifs du contrôle interne 

Les objectifs du contrôle interne, d’un point de vue comptable, ont été exposés dans les définitions ci-dessus. Une des conditions du bon contrôle interne est d’en exprimer clairement les objectifs. Ils doivent émaner de la direction générale car leur réalisation nécessite des moyens et un soutien d’actif. Il s’agit principalement de : la prévention des erreurs et fraudes ; la protection du patrimoine; la production et diffusion d’une information fiable et rapidement disponible ; l’assurance d’un enregistrement correcte en comptabilité des opérations ; l’amélioration des performances et la gestion rationnelle des opérations. Etant au niveau de l’organisation de l’entreprise, le système de contrôle interne doit s’inquiéter principalement de la détection des erreurs ou des faits qui risquent d’affecter la vie de l’entreprise. La protection du patrimoine s’entend par la sauvegarde de tous les biens et des ressources de l’entreprise. La qualité des informations repose surtout sur leur fiabilité et de leur intégrité. On doit mettre en place un système qui permet de s’assurer que toutes les informations financières et comptables sont précises, exhaustives et rapidement disponibles.
Le système de contrôle interne doit assurer que toutes les opérations réalisées par l’entreprise ainsi que les procédures internes sont conformes aux dispositions législatives et réglementations en vigueur, veiller que les enregistrements ont été faits dans le respect des principes comptables. L’amélioration des performances nécessite l’utilisation rationnelle des ressources afin de promouvoir une efficience opérationnelle.

Importance du contrôle interne 

A part son rôle en matière de gestion, le contrôle interne permet de s’assurer de la sincérité et la fiabilité des informations enregistrées dans les comptes et, donc, la qualité des comptes. Les pièces justificatives apportent la preuve directe de la réalité des opérations alors que le contrôle interne apporte la preuve indirecte de l’enregistrement correct de toutes les opérations.
La présence d’un système de contrôle interne, rationnellement conçu et correctement appliqué, au sein d’une entreprise, constitue une sérieuse présomption de la fiabilité des comptes et de la cohérence entre les données comptables et la réalité. A l’inverse, le contrôle interne insuffisant ou mal appliqué ou même l’absence de tout contrôle interne peut conduire à craindre, soit que les comptes ne reflètent pas l’intégralité de l’activité de l’entreprise, soit que des éléments du patrimoine social ont pu être utilisé de façon non conforme à l’intérêt social.
Le contrôle interne est l’une des conditions essentielles afin de s’assurer la protection du patrimoine de l’entreprise et la fiabilité des enregistrements comptables ainsi que les comptes annuels qui en découlent.
En effet, la sincérité de la comptabilité se repose sur l’enregistrement de tous les faits. Pour avoir une valeur probante, elle doit être complète. Ces deux éléments ne dépendent pas de la manière dont sont enregistrées les écritures, mais de la manière dont les informations comptables sont organisées avant de les enregistrer. Pratiquement, la comptabilité ne peut donner des informations sûres que si les deux conditions suivantes sont simultanément remplies : toutes les informations sont correctement transmises; et toutes les informations reçues sont correctement traduites. Ce qui suppose à la fois le respect des principes et règles comptables et un contrôle interne satisfaisant. Le contrôle interne n’est pas toujours sensé de détecter seulement un acte malveillant. Afin de mieux harmoniser l’organisation de l’entité et d’atteindre les objectifs cités précédemment, le contrôle interne s’appuie sur des règles, des principes et des normes.

Les conditions d’un bon contrôle interne 

Trois éléments de base conditionnent la réalisation d’un contrôle interne efficace dans une entreprise, il s’agit de : l’existence d’un plan systématique d’organisation ; la présence d’un personnel compétent et intègre ; l’existence d’une documentation satisfaisante.
L’existence d’un plan systématique d’organisation : La recherche de systématisation est une nécessité pour l’entreprise. Elle doit se traduire par une stricte séparation des tâches la plus précise. Chacun doit savoir ce qu’il doit faire. En outre, elle doit définir les pouvoirs et les responsabilités en corollaire direct de la définition des tâches.
Les réponses des questions suivantes vont nous permettre de savoir davantage : Qui fait quoi ? Quand et comment ? Qui autorise quoi ?
Aussi, il faut que la circulation des documents soit suffisamment précise et élaborée afin d’éviter la négligence et les retards.

Les contrôles de base du travail comptable 

Ces contrôles visent à assurer ou à vérifier les travaux de comptabilisation des opérations :  toutes les opérations ont fait l’objet d’un enregistrement ; tout enregistrement est justifié par une opération; il n’y a pas d’erreur de comptabilisation des montants.
Ils permettent notamment, de garantir l’exhaustivité, la réalité et l’exactitude des opérations. Les contrôles de l’exhaustivité : Trois techniques de contrôle interne sont couramment utilisées pour éviter les oublis et omissions d’enregistrement.
Premièrement, l’existence et le respect de séquences numériques : lorsqu’il existe un suivi de ces séquences, un oubli d’enregistrement devient peu probable car il serait détecté par une rupture de la séquence.
Deuxièmement, le rapprochement des documents afférents à la même opération : la même opération entraîne généralement l’émission de plusieurs documents qui génèrent un certain nombre d’écritures. Par exemple, lors d’une opération d’achat, l’émission d’un bon de commande, la réception d’un bon de livraison et de la facture : le seul moyen est de vérifier le déroulement normal des opérations et de faire le rapprochement de ces documents.
Troisièmement, la tenue des fichiers et classement des dossiers, constituant la conservation et l’organisation. Il assure l’archivage des informations.

Les contrôles sur le personnel de l’entreprise 

Ces contrôles se présentent sous deux formes : le contrôle hiérarchique et le contrôle réciproque par la séparation des tâches.
Le contrôle hiérarchique : L’organigramme de l’entité montre la hiérarchisation et les distinctions des fonctions sur l’autorisation, l’exécution et le contrôle. Les procédures d’autorisation et de supervision des travaux, la réglementation de l’accès aux biens de l’entreprise sont les contrôles les plus répandus. Le rôle de la hiérarchie supérieure s’effectue ainsi par une supervision assez stricte de ses subordonnées.
Un des grands danger pouvant menacer une entreprise est que n’importe qui se sente en droit de prendre n’importe quoi. Des mesures doivent être prises en considération afin de définir les pouvoirs attachés à une fonction. L’apposition d’une signature ou d’un paraphe par un responsable conditionne souvent, d’une manière efficace la mise en oeuvre d’une opération.
Exemple : L’achat d’une marchandise ne peut être lancé que si la signature du magasinier y figure. Celui-ci aura donc la possibilité que la commande est justifiée par l’état de stock.

Table des matières

INTRODUCTION 
1ère Partie : PRESENTATION GENERALE ET ASPECT THEORIQUE DU CONTRÔLE INTERNE 
Chapitre 1 : PRESENTATION DU CABINET RAKOTO-RAMAMBASON ( Cabinet où nous avons effectué nos stages ) 
Section 1 : Identité
Section 2 : Organisation et structure du Cabinet
Chapitre 2 : PRESENTATION DE L’ETABLISSEMENT AGRICOLE
Section 1 : Identité
Section 2 : Organisation et structure
Chapitre 3 : NOTION THEORIQUE SUR LE CONTRÔLE INTERNE 
Section 1 : Approche générale
Section 2 : Les principes essentielles du contrôle interne
2ème Partie : ANALYSE CRITIQUE DE LA SITUATION EXISTANTE
Chapitre 1 : PROBLEMES RENCONTRES AU NIVEAU DES PROCEDURES
Section 1 : Insuffisance du contrôle interne
Section 2 : Système d’information non satisfaisante
Chapitre 2 : PROBLEMES RENCONTRES AU NIVEAU DE LA TENUE DE LA COMPTABILITE 
Section 1 : Problèmes liés au système comptable
Section 2 : Confusion sur les enregistrements des opérations
Section 3 : Insuffisance de contrôle de trésorerie
Chapitre 3 : PROBLEMES LIES A LA GESTION DE L’EXPLOITATION 
Section 1 : Mauvaise gestion des achats
Section 2 : Lacunes sur la gestion des stocks
Section 3 : Gestion de vente non satisfaisante
3ème Partie : PROPOSITIONS DES SOLUTIONS ET RESULTATS ATTENDUS
Chapitre 1 : SOLUTIONS CONCERNANT L’ORGANISATION ET LE SYSTEME D’INFORMATION 
Section 1 : Renforcement du contrôle interne
Section 2 : Amélioration du système d’information
Chapitre 2 : SOLUTIONS CONCERNANT LES PROBLEMES SUR LA TENUE DE LA COMPTABILITE 
Section 1 : Amélioration du système comptable
Section 2 : Solutions concernant la confusion des imputations comptables
Section 3 : Renforcement du contrôle de trésorerie
Chapitre 3 : SOLUTIONS CONCERNANT LA GESTION D’EXPLOITATION
Section 1 : Amélioration de la gestion des achats
Section 2 : Rationalisation de la gestion des stocks
Section 3 : Amélioration de la gestion des ventes
Chapitre 4 : SOLUTIONS RETENUES ET RESULTATS ATTENDUS 
Section 1 : Solutions retenues
Section 2 : Résultats attendus
CONCLUSION GENERALE 
BIBLIOGRAPHIE 
ANNEXES 

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