Depuis quelques années, le processus de décentralisation était adopté par plusieurs régions gouvernementales. De nombreuses organisations non gouvernementales en pratiquent également pour transformer le pouvoir de décision jusqu’au niveau du terrain. Les bailleurs de fonds et les partenaires encouragent la décentralisation en appuyant ces initiatives visant à accroître les capacités de gestion des responsables pour qu’ils puissent utiliser leurs nouvelles attributions de façon judicieuse et efficace. En effet, il est conçu que la mise en place d’une organisation pertinente et la réorientation stratégique permettront d’avoir une administration compétente, motivée, efficiente, gage de développement économique.
LE CADRE THEORIQUE DE L’ORGANISATION ET DE LA DECENTRALISATION
L’ORGANISATION ET LA STRUCTURE
Définition
La structure organisationnelle apparaît comme l’ensemble des moyens qui assurent une répartition des pouvoirs adaptés à l’identification et à la coordination des composantes de l’organisation.
Lire la structure, c’est comprendre les bases des pouvoirs qui s’exercent, à savoir :
– La communication informelle, qui permet l’ajustement structurel et l’exercice des pouvoirs réciproques de persuasion.
– Les relations hiérarchiques qui supportent l’intervention directe de certains organes dans le travail des autres.
– La répartition des compétences qui définit un réseau de pouvoir et détermine la standardisation des tâches c’est à dire des normes qui en régissent l’exécution.
Les différentes composantes dans une structure
Les fonctions d’une organisation
On peut subdiviser les différentes fonctions d’une organisation en fonction de type.
– Opérationnel : achats, ventes, productions, ressources humaines finances,…
– Administratifs : informatiques, secrétariat, services généraux logistiques.
– Pilotage : contrôle de gestion, audit…
– Direction générale : politique et vision, conception et décision, directives.
Les types de liaisons
Les liaisons hiérarchiques
Ce sont les liaisons entre chefs et subordonnés dont la représentation graphique met en évidence deux caractéristiques importantes : les échelons de structure, l’éventail de subordination .
Liaisons fonctionnels
Elles marquait les liaisons établis entre les services pour des raisons de compétence technique. Les liaisons fonctionnelles servent à la circulation des directives, des conseils et non des ordres.
On peut souligner que si l’autorité hiérarchique ou directe a pour but d’assurer la discipline du corps social, et d’y faire régner l’ordre, l’autorité fonctionnelle est exercée suivant une technique particulière en tant que savoir-faire. Ces deux types d’autorité peuvent coexister sans que l’harmonie de l’ensemble soit compromise. Si ces hautes autorités sont bien définies, les confusions dues aux dualités de commandement peuvent être entrées et cette spécialisation dans les fonctions de l’autorité en divisant sans excès les tâches de direction, permet de concevoir des structures simples et articulées.
Les étapes d’une construction de la structure organisationnel
Cette construction de modèle, organisationnel suit trois étapes :
– La division des objectifs
– La création d’une hiérarchie organisationnelle
– La hiérarchie d’un système d’information .
Dans les structures modernes, on met l’accent sur les problèmes de coordination et on organise le circuit d’information de telle manière à de que les temps nécessaire pour le transfert d’information soit le plus court possible.
Principe d’un bon équilibre organisationnel
a- Les fonctions sont attribuées aux postes organisationnels et non aux personnes
b- La division des compétences : définir les rôles de chacun des responsables de l’organisation (qui font quoi ?)
c- La hiérarchie organisationnelle basée sur la hiérarchie des postes
d- La gestion standardisée
e- L’activité de l’organisation doit être indépendante du droit de propriété.
f- L’organisation doit se baser sur des prescriptions et des communications écrites.
g- Le personnel doit être discipliné
h- L’importance d’une contrôle .
Une structure doit être stable et fournie un cadre des réseaux solides aux flux opérationnels et informationnels de l’entreprise.
Les types d’organigrammes
Le type d’organigramme le plus souvent rencontrés sont :
– Structure divisionnelle
La structure désigne une organisation subdivisée en unités relativement autonomes à partir de critères opérationnels (que ce soit par produits, par clientèle,…)
– Structure fonctionnelle
Le type de structure réside dans le développement en quelque sorte parallèle à celui de l’entreprise de service de support logistique concernant des aspects indispensables au fonctionnement ordinaire de l’organisation.
– Structure matricielle
Elle est peu fréquente. Elle se rencontre lorsqu’on a à faire à la fois des problèmes impliquant une technologie spécialisée, du savoir faire, à des problèmes de marchés spécifiques.
– Structure simple
Elle définit généralement des organisations de petite taille à activité relativement simple comme exemple une petite et moyenne entreprise ou PME artisanale.
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