Contribution à l’amélioration de la gestion budgétaire

POINTS FAIBLES DE LA SSE

Dans ce chapitre, nous parlerons des problèmes que rencontre la Section SSE. Nous allons classer ces problèmes en quatre catégories dont les problèmes d’ordre pédagogique, les problèmes de communication, les problèmes liés au manque d’infrastructures et les problèmes liés au budget de fonctionnement.

Les problèmes d’ordre pédagogique

La pédagogie est synonyme de méthode d‘enseignement, ou de science de l’enseignement selon le Petit Larousse.
A niveau de l’ordre pédagogique de la section SSE, nous avons pu constater deux problèmes que sont la difficulté pour le recrutement des élèves et l’insuffisance de la période et de la durée de formation.

Difficulté pour le recrutement des élèves
Normalement, la section SSE recrute les élèves athlètes parmi les élèves du Lycée. Elle organise des tests d’aptitude et décide par ces tests de l’adhésion ou non des élèves au sein de la section. Cette éventualité paraît simple à première vue, cependant pour la section SSE, des complications surviennent tout au long de l’année. Le problème se pose au niveau des critères de recrutement et des différences de niveau des élèves.
Au cours de notre passage au niveau de la section SSE, nous avons pu constater que le choix de recrutement des athlètes n’est pas encore clairement défini. Certes, il existe des principes de recrutement selon lesquels les élèves acceptés comme membre de la section doivent obligatoirement avoir une moyenne supérieure à 12/20 et passer des tests d’aptitudes physiques, pourtant ces barèmes sembles encore flou jusqu’à présent et ne défini aucunement les lieux d’origines des élèves. Cette insuffisance des « critères de choix définitif » pour le recrutement entraîne des difficultés au niveau de la sélection des athlètes reçus actuellement. A défaut de choix de recrutement, la SSE se retrouve perdue dans le recrutement même. Par exemple, au cours d’une même année scolaire, la SSE recrute les élèves ayant passé les tests effectués par la section en début d’année scolaire. Cependant au cours de la même année, elle recrute aussi des élèves du Lycée, qui s’avèrent avoir le potentiel nécessaire pour la classe SE, qu’elle vient de détecter. Mais encore, elle se retrouve face à l’obligation de recruter les athlètes proposés par les fédérations partenaires tout au long de l‘année.
En relation avec ce problème de recrutement, suit le problème de niveau des élèves. Il est normal que des athlètes recrutés à des périodes différentes n’ont pas les mêmes niveaux de performance. Les athlètes recrutés plus tôt requiert plus d’expérience et gagne plus en performance. Ceci entraîne des difficultés dans la formation de ces élèves que nous allons voir dans le paragraphe qui suit.
Le système de recrutement notamment la détection, la sélection et le recrutement est alors remis en cause. De par ces problèmes se pose la question : « est-ce la mise en place d’un principe de choix de recrutement ou la proposition des fédérations, ou les deux à la fois qui régit le recrutement ? »

Conflits pour l’organisation des emploi du temps

L’étude est importante car des exigences pédagogiques incombent à la SSE. Un maximum de concentration et de présence en cours est la clé du succès. Conciliée à la fois sport et étude est censée avancer brillamment, du fait que le sport est connu par tous comme un moyen d’élargir et d’ouvrir l’esprit. D’où, l’existence des EPS à l’école. Tel est l’objet du Sport Etude.
Cependant, pour ce faire, des problèmes se posent au niveau d’organisation de l’emploi du temps. Ceci se constate surtout au niveau des classes sport étude de la troisième année qui préparent le baccalauréat.
Pour le LTC, les emplois du temps sont difficilement modulable. Ils suivent des principes et des exigences propres au Lycée. Ainsi, l’arrangement de l’emploi du temps des élèves en sport étude afin qu’il coïncide avec l’emploi du temps du Lycée est une tâche difficile. Arriver à combiner ces deux emploi du temps est source de défi et de problème.
Nous citons comme exemple, les nombreuses tractations constatées au niveau des groupes pédagogiques lors de l’établissement de l’emploi du temps consensuel, car la SSE a besoin, pour ses élèves, d’une demi journée pour l’étude scolaire, et d’une autre demi journée pour se consacrer à l’entraînement. D’où le problème se pose si l’on devrait faire les étude durant la matinée et, l’après midi l’entraînement ou, l’inverse ; car il n’y a pas que les élèves de la SSE qui sont à charge des enseignants.

Période et de la durée insuffisante de formation

Tout d’abord parlons de l’insuffisance de la période de formation. Le principal obstacle dans la période de formation est dû à l’emploi du temps. Le d’organisation cet emploi du temps a été déjà évoqué dans le paragraphe précédent. Ce dont nous allons parler ici est la réduction de la période de formation des athlètes.
Du fait de la mauvaise organisation de l’emploi du temps au sein de la SSE qui entraîne des fois des superpositions entre les heures de cours et les heures d’entraînements des élèves, la période de formation est remise en question. Cette superposition fait que les heures d’entraînement sont réduites pour les élèves athlètes.
Par exemple, durant les périodes d’examen, les élèves sont obligés de ne par venir à l’entraînement mais doivent faire des révisions. Or, il n’existe pas de période où ces élèves peuvent se rattraper en faisant par exemple des formations intensives au sein de la SSE ce qui entraîne automatiquement la réduction de la période de formation. En effet, si on compte les périodes où l’élève ne s’est pas entraîner, comme équivalent à « zéro », ceci rapporte moins que la durée de formation estimée à trois au sein de la SSE. D’où, la durée de formation elle aussi est remise en cause.
Pour la durée de formation, le problème se manifeste surtout au niveau de la continuité de la formation des athlètes.
La SSE est une structure créée pour préparer les athlètes afin qu’ils atteignent le haut niveau. Mais comme nous l’avons vu antérieurement, les athlètes recrutés au sein de la section n’ont pas tous les même niveau de performance. Certains peuvent être des confirmés, comme d’autres peuvent être des débutants. Regrouper ensemble ces sportifs de niveaux différents pose une réelle difficulté au niveau de la durée de formation.
Par exemple, pour les athlètes de niveaux confirmés, la formation concerne plus les stratégies que les techniques de base. Associés aux athlètes de niveau débutant, cependant, l’éventualité de donner cette formation est difficile, car soit les confirmés doivent suivre le rythme des débutants, soit les débutants doivent s’adapter à la formation des confirmés est passer sur les techniques de base. Ce qui est notamment la source des problèmes amenant à s’interroger si les trois années passer au Lycée sont elles suffisantes pour la formation de ces athlètes ou doit on prolonger la formation ? Ceci est du à l’absence de continuité de la durée de formation.
Car comme le sport est une discipline de pratique, il nécessite beaucoup d’exercice et d’entraînement, parallèlement à la durée de formation, le niveau des athlètes hausse avec le temps. A cet effet, pour réussir à atteindre l’objectif qui est de former des relèves de haut niveau, il est de rigueur que la durée de trois ans soit au moins atteint. Cependant, cette continuité n’existe pas au sein de la section et avec les écoles d’origines des élèves. Ceci se manifeste par le fait que les athlètes n’ont pas de fiche de suivi issu de leurs lieux d’origines respectifs. Qui oblige souvent les formateurs à recommencer les formations depuis le début pour les élèves inscrits.

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