La COTONNIERE D’ANTSIRABE- COTONA est l’une des industries piliers de l’économie, de la région du Vakinankaratra. Celle-ci produit mensuellement des milliers de mètres de tissu de qualité. Derrière un tel résultat s’implantent une stratégie et un système complexe, formés par diverses fonctions. La société doit tenir compte de l’exigence du marché, tant au niveau du marché national qu’international. Face à la concurrence, la société se consacre au respect de la qualité, de la quantité et du délai de livraison. A cet effet, la fonction maintenance joue un rôle primordial dans les engagements et responsabilité de la société. Prendre la bonne décision dans une situation donnée, agir à court terme, minimiser le coût sont toujours la pression qui pèse inlassablement sur les responsables de la maintenance. De plus, la présence de nombreuses grandes machines suscite la prolifération des incidents et de documents. L’utilisation de ces paperasses volumineuses et encombrantes, devient quasiment impraticable et inexploitable pour les responsables.
LA GESTION DE LA MAINTENANCE
Définition
La maintenance industrielle regroupe des actions permettant de retenir et de rétablir un bien dans un état spécifié ou en mesure d’assurer un service bien déterminé au sein d’une entreprise de production, autrement dit c’est l’ensemble des actions de suivi et de contrôle. De multiples activités y sont rattachées : des actions d’organisation, de gestion des magasins de stocks et personnel, de diagnostic, de réparation.
Dans la fonction maintenance les éléments à connaître et à maîtriser sont :
• La maintenabilité.
• La durabilité.
• La disponibilité.
• La fiabilité.
• La défaillance.
Succinctement, on va définir ces éléments un à un :
La maintenabilité : dans une donnée d’utilisation, c’est l’aptitude d’un dispositif à être maintenu ou rétabli dans un état dans lequel il peut accomplir sa fonction requise (chaque matériel a ses fiches de suivi, de contrôle, la maintenabilité se rapporte plus sur la réparation dans le meilleur délai, donc corrective).
Durabilité : c’est la durée de vie ou durée de fonctionnement potentiel d’un bien pour la fonction qui lui a été assignée dans des conditions d’utilisation et de maintenance données (c’est-à-dire si les conditions sont respectées).
Durée de vie écoulée : il faut remplacer le matériel ou le système. Il arrive à un certain moment que le matériel consomme plus, ce qui implique que le coût de fonctionnement est supérieur à la normale.
Disponibilité (D) : c’est l’aptitude du matériel à être en fonctionnement ou en service.
Défaillance : c’est absence de fonctionnement normal, cessation de l’aptitude d’un dispositif d’accomplir une fonction requise. Cette fonction doit être définie avec ses tolérances associées (limites) .
Fiabilité : c’est la probabilité de fonctionnement sans défaillance d’un dispositif dans des conditions spécifiées et pendant une période de temps déterminée.
Etat du système
L’analyse de comportement des organes, d’ensembles, de machines, d’installations est très poussée, à nos jours, par l’émergence de technologie ainsi que de nouveaux systèmes de traitement de donnée. Pour la gestion de la maintenance, cette évolution se concrétise et se mesure par la mise au point des paramètres liés au système étudié. Pour la caractéristique d’un matériel, on distingue le matériel réparable et le matériel non réparable.
Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : LA GESTION DE LA MAINTENANCE
CHAPITRE I : MAINTENANCE INDUSTRIELLE
I. Définition
II. Etat du système
III. Etudes des paramètres de la maintenance industrielle
1. Courbe en Baignoire
a. Interprétations
b. Utilisation de la courbe en Baignoire
c. Estimation des diverses fonctions, et leurs relations
2. Fonction de répartition
IV. LES DIFFERENTS TYPES DE MAINTENANCE
1. La maintenance conceptuelle
2. La maintenance préventive
a. La maintenance systématique
b. La maintenance conditionnelle
3. Maintenance corrective
4. Niveaux de maintenance
CHAPITRE II : ETUDES DES COUTS
I. ANALYSE FONCTIONNELLE APPLIQUEE A LA GESTION DE LA MAINTENANCE
1. L’énoncé du service rendu
2. Les performances associées à la fonction
a. Premier niveau
b. Deuxième niveau
c. Le coût de défaillance
II. EVALUATION DU COUT D’INDISPONIBILITE
1. Le coût d’indisponibilité imputé aux équipements
a. Expression de la marge bénéficiaire perdue
b. La variation de marge en fonction de la disponibilité
2. Le coût de défaillance d’un équipement entraînant l’arrêt de l’unité de production
III. CHOIX DE MAINTENANCE APPLIQUEE
A. Choix de maintenance corrective : échange standard et in situ
1. Coût d’indisponibilité
2. Coût de maintenance
3. Coût de défaillance associé à un composant
4. Comparaison par coût
5. Temps de retour de l’investissement
B. Choix de maintenance : corrective et préventive
1. choix de la maintenance corrective
2. Choix de maintenance pour une pénalisation induite nulle
3. Cas d’une gestion individualisée de la maintenance systématique
4. Choix de la maintenance préventive systématique pour une pénalisation induite non nulle
CHAP III : APPROCHE INFORMATIQUE DE LA GESTION DE LA MAINTENANCE
I. LA GESTION DU STOCK DE PIECES DE RECHANGE
1. La technique d’identification
2. Informations nomenclature
a. L’applicabilité
b. Les interchangeabilités
c. Les fournisseurs de la pièce
II. SUIVI DES EQUIPEMENTS INDUSTRIELS
1. Problématiques
2. Suivi de documentation
3. Suivi budgétaire des équipements
4. Historiques
5. Suivi des incidents
6. AMDEC
7. Suivi de la disponibilité
8. Tableau récapitulatif du suivi de maintenance
III. LA GESTION DE TACHES DE MAINTENANCE
1. Gamme des opérations de la maintenance
a. La planification
b. L’ordonnancement
c. Le lancement du travail
d. L’exécution des travaux
IV. PLANIFICATION DES INTERVENTIONS
1. Définition
2. Les contraintes
3. Etapes préliminaires
4. Les réseaux
5. Calculs des dates
6. Les marges
7. Diagramme de Gantt
V. LA GESTION PERSONNELLE
1. Suivi informatique
2. La gestion autonome
VI. FLUX D’INFORMATIONS ENTRE APPLICATIONS
1. Définitions d’application
2. Place du système informatique
3. Liens entre applications
PARTIE II : BASE INFORMATIQUE POUR LA CREATION D’UNE GMAO
CHAPITRE I : MANIPULATION D’UNE BASE DE DONNEES
I. Création d’une base de donnée
1. Vue générale
2. Etape à la construction d’une base de données
3. Schéma entité relation (E/A)
a. Conception d’un modèle
b. Entité
c. Identifiant / clé
d. Choix de la clé primaire
e. Attributs
f. Cardinalité
4. Schéma relationnel
5. Passage schéma entité/association au schéma relationnel
II. Opération sur les bases de données
1. Définitions et propriété d’une opération
2. L’algèbre relationnelle
a. La sélection :σ
b. La projection π
c. Le produit cartésien : X
d. Union
e. Différence
f. Jointure
III. OPTIMISATION DE STOCKAGE D’UNE BASE DE DONNEES
1. Stockage de donnée
2. Optimisation
3. Enregistrement
4. Blocs et fichier
CHAPITRE II : SGBD ORACLE SOUS DELPHI
I. Introduction
1. Introduction oracle
2. fonction oracle
II. Architecture oracle
1. Architecture tablespaces
2. Architecture mémoire
3. Architecture fichier
4. Architecture processus
III. Création d’une base de données
1. Etapes de création
2. Evaluation du profil matériel
3. Organisation générale de la base
4. Création d’une table
a. Règles à la création d’une table
b. Type de donnée
c. Manipulation table
IV. Requête
1. Sélection et modification
2. Opérations ensemblistes
3. Requête pour plusieurs tables
a. Sélection multi-table
b. Jointure externe
4. Vue
5. Sous requête (requête imbriquée)
V. Interfaçage Delphi-oracle
1. Client / Serveur
2. Composant Delphi
4. Mise en page des requêtes sous Delphi
5. Réponse à une requête
CONCLUSION
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