CONTRACEPTION CHEZ LES MERES D’ENFANTS DE 0 A 23 MOIS

CONTRACEPTION CHEZ LES MERES D’ENFANTS DE 0 A 23 MOIS

Connaissance en matière de PF

L’utilisation de la contraception suppose au préalable la connaissance d’au moins une méthode contraceptive. Nos résultats révèlent que 25% des mères enquêtées ignorent la PF comme moyen permettant d’éviter ou de retarder une grossesse. Ce qui est en conformité avec les enquêtes mondiales sur la fécondité et sur la prévalence qui ont montré que des proportions non négligeables de personnes n’avaient pas la moindre idée des méthodes modernes de contraception [40]. La proportion des femmes mariées âgées de 15 à 44 ans qui connaissent au moins une méthode moderne allait de 6% seulement en Mauritanie à 100% aux îles Fidji. Le niveau de connaissance est relativement faible en Afrique au Sud du Sahara ; il varie entre 6% et 60% avec certaines exceptions notables comme le Botswana (80%), le Kenya (89%) et le Zimbabwé (89%). Le niveau de connaissance contraceptive évalué à 75% dans notre étude est assez loin du taux urbain au niveau national, estimé à 92% par l’EDS IV en 2005 [26]. 97 Il infirme ainsi la dynamique de croissance en matière de connaissance en PF prouvée par les EDS suivantes : à 30% en 1971, à 60% en 1978, à 70% en 1986, à 71% en 1988, 86% en 1997, 92% en 2005. Cette croissance de la connaissance contraceptive est également démontré par l’étude de DIADHIOU [18] qui l’a évaluée en 1978 à 22% et en 1986 à 69,2% ; alors que Koly [17] l’a estimé à 85% en 1991. Cette évolution de la connaissance contraceptive pourrait s’expliquer par l’ouverture progressive de la société aux influences occidentales, le brassage des populations et les contacts interpersonnels. Ceci est relaté par notre étude qui montre que la Radio, citée dans 87,5% des cas, la télévision dans 49,4% des cas et les causeries dans 14,8% des cas sont les principales sources de connaissance de la PF. Ce niveau de connaissance dans notre étude en contradiction avec les études précitées pourrait s’expliquer par : 1) le faible niveau d’instruction des femmes enquêtées. En effet 16,6% n’ont jamais fréquenté l’école, 20,4% n’ont pas dépassé le niveau primaire et 45,2% sont analphabètes. Cette situation s’explique par la faiblesse de l’alphabétisation et de la scolarisation au Sénégal. En 1999, la scolarisation tous sexes confondus était estimés à moins de 70%. En effet le niveau d’instruction influence le niveau de connaissance contraceptive comme le montre nos résultats : 90% des femmes instruites connaissent au moins une méthode contraceptive moderne alors que la proportion tombe à 68% chez les non instruites et comme la confirme l’EDS IV seules 6,5% des femmes non instruites ont recours à une méthode contraceptive contre 20,2% des femmes du niveau primaire et 33,9% des femmes ayant au moins le niveau secondaire. Plus les femmes sont instruites, plus elles comprennent l’importance et le rôle de la PF. L’éducation des femmes est à ce titre capitale afin qu’elles comprennent l’importance de la maîtrise de la fécondité. 2) Les zones d’étude sachant que l’enquête a été réalisée en dehors de Dakar qui se caractérise essentiellement, par son urbanisation. Il est évident que le niveau d’urbanisation influe fortement sur le statut des femmes et leur autonomie. Ceci est confirmé par l’EDS IV qui démontre que le niveau de connaissance contraceptive est plus élevé en milieu urbain (97%) qu’en milieu rural (91,8%). 98 3) L’exercice d’une AGR qui a une importance capitale dans la connaissance des méthodes contraceptives. Dans notre étude, la moitié des femmes enquêtées (48,3%) n’a aucune activité génératrice de revenu. Comme on pouvait s’y attendre, ce sont les femmes qui exercent une AGR qui déclarent connaître plus les méthodes contraceptives (77,5%) que celles qui n’ont pas d’AGR (77,3%). Ces résultats sont conformes à ceux de l’EDS IV qui précise que ce sont les femmes des ménages du quintile de bien-être économique le plus riche qui sont les mieux informés (98,6%) contre (87,1%) dans les ménages les plus pauvres. Par ailleurs on note dans notre étude l’assez faible rôle joué par les structures telle que la case de santé (6,3 %) dans les prestations de services de PF. Les raisons peuvent être situées dans la faiblesse de l’effectif du personnel formé à la PF, la fréquentation toujours faible des centres de PF et la priorité qu’offrent les structures de santé au volet curatif par rapport aux actions préventives plus précisément à la promotion de la PF. Et enfin par le fait que le rôle d’IEC dévolu aux comités de santé n’est généralement pas exécuté au profit de la gestion financière. Nos résultats en fonction de la méthode montrent que ce sont la pilule (53%), les méthodes injectables (51,5%) et le norplant (19,3%) qui sont les plus connus. Le condom masculin ou féminin est peu connu (8,7%) en tant que méthode contraceptive. Les méthodes traditionnelles sont très faiblement connues, de même que la ligature des trompes (0,6%) et la vasectomie (0,2%). En effet l’EDS IV a montré que la connaissance des méthodes modernes en particulier la pilule, les injectables et le condom est passé de 82% en 1997 à 91% en 2005. Par contre pour les méthodes traditionnelles, on constate la tendance inverse, la proportion des femmes ayant déclaré connaître ce type de méthode étant passée de 56 % en 1997 à 42% en 2005. En ce qui concerne les résultats selon l’âge, on remarque qu’à 15- 19 ans la proportion des femmes qui connaissent une méthode est plus faible (71,1%) qu’à 20 ans et plus (75,6%). Ce qui corrobore les résultats de l’EDS IV qui montre une augmentation significative de la connaissance des méthodes contraceptives avec l’âge avec (85,4%) des 99 femmes à 15-19 ans, 94,1% des femmes entre 20- 24 ans ; 95,3% entre 25- 29 ; 95,7% entre 30- 34 ans ; 95,7% entre 35-39 ans et 95,9% entre 40 et 44 ans. Ceci peut-être lié au manque d’accès des jeunes aux services de contraception. La plupart du temps les programmes de PF sont conçus à l’intention des femmes mariées et non pour les jeunes célibataires hommes ou femmes. Les jeunes ne savent pas comment s’y prendre pour obtenir des services de PF, ni où aller. Ceux qui le savent sont susceptibles d’être découragés par l’attitude des agents de santé qui s’érigent en juges. A Dakar, 12 jeunes qui participaient à une étude de FHI, se sont rendus en clients dans des dispensaires de PF. On leur a répondu qu’ils étaient « trop jeunes pour ça » et qu’ils feraient mieux « de se concentrer sur leur études » parce que ces méthodes sont mauvaises pour la santé [30]. Au Ghana, les agents de PF disaient que leurs services étaient exclusivement réservés aux personnes mariées [45]. Dans notre étude on note également que 2 régions se caractérisent par des proportions plus élevées de femmes qui ont déclaré connaître les méthodes contraceptives. Il s’agit des régions de Ziguinchor (80,2%) et Thiès (81,1%). Les autres régions se situant entre 68 et 75%. Ce qui confirme les résultats de l’EDS IV avec 99,1% à Ziguinchor et 97,8% à Thiès, les autres régions se situant entre 90 et 92%. De cette connaissance et compréhension du concept de la contraception découle les préférences pour telles ou telles méthodes et la pratique de la PF. II/ Prévalence contraceptive La contraception nécessite un suivi régulier qui suppose une certaine discipline et une bonne dose de motivation pour minimiser les échecs inévitables. En effet aucune méthode de contraception, autre que la stérilisation, n’est fiable à 100% [29]. La prévalence contraceptive qui est la proportion de femme qui utilise une méthode de contraception à un moment donné est un indicateur de l’accès à la PF. Sur les 3116 mères d’enfant enquêtées, seules 631 pratiquent la contraception de façon correcte et 240 utilisent les méthodes contraceptives modernes soit 7,7% de l’échantillon. 100 L’étude de la pratique contraceptive selon la connaissance des méthodes montre une discordance entre les deux variables relativement élevés. Parmi les 2337 mères qui déclarent connaître la PF, seules 230 pratiquent la contraception soit 9,8%. Ce qui témoigne d’un goulot d’étranglement entre la connaissance et la pratique en matière de contraception. Cette prévalence qui est faible dans notre échantillon concorde avec les résultats de l’EDS IV qui montre que la pratique de la contraception au sein des couples laisse toujours à désirer en sachant que 8,7% des femmes ont recours à une méthode contraceptive qu’elle soit moderne ou traditionnelle. On note donc une légère baisse puisque ce taux était de 10,8% sur la période 1987-1997 selon POPULATION INFORMATION PROGRAM (1998) [35]. Toujours selon l’EDS IV le recours à des méthodes contraceptives modernes n’est pas n’ont pas non plus développé avec un taux d’utilisation de 7,6% en 2005. Ce taux avoisine de près nos résultats. On remarquera tout de même une amélioration dans ce domaine puisque cette proportion se situait à seulement 7% en 1997. Comparée aux chiffres dans le monde cette prévalence contraceptive est très faible car elle a atteint 45% dans certains PED, 74% en Asie orientale, 54% en Amérique latine, 33% en Asie du Sud et 14% en Afrique. Dans les PD cette prévalence atteint au moins 50% dans tous les pays et dépasse la plupart du temps 70%. Mais dans la plupart des pays d’Afrique du sud du Sahara et dans certaines parties de l’Asie, la prévalence de la contraception est encore faible [40]. Cependant les études comparatives de l’EDS, de la CONAPOP et de l’ESF de Enda Tiers monde, montrent qu’il y a une hausse de la pratique au fil des années [49]. Ces études ont montré respectivement que la pratique était estimée à 4% en 1978, à 12% en 1982 et à 45% en 1998. De même dans leur étude sur les avortements à risque au Sénégal et au Cameroun, DIADHIOU [4] montrent que la pratique contraceptive qui était à 10,9% en 1978 est passé à 32,6% au Sénégal, alors qu’au Cameroun, elle est passée de 1% en 1978 à 6,3% en 1986. Dans notre étude le faible taux de prévalence contraceptive peut se concevoir aisément, car pour utiliser une méthode il faut la connaître au préalable et il a été démontré dans le chapitre précédent que le niveau de connaissance contraceptive était limite. 101 En effet, seules 1,3% des mères qui ne connaissent aucune méthode pratiquent la contraception, Nous constatons également que plusieurs facteurs influencent cette prévalence contraceptive. Nous remarquons une association significative entre la connaissance d’un lieu de contraception et la pratique ; 10,6% des mères qui connaissent un lieu de contraception pratiquent cette contraception alors que ce taux est à 0,8% chez celles qui ne connaissent aucun lieu. Par ailleurs les renseignements recueillis permettent aussi l’analyse de la prévalence selon certaines caractéristiques sociodémographique des mères. La prévalence contraceptive moderne augmente de façon significative avec le niveau d’instruction. Elle passe de 5,4% chez les femmes sans instruction à 9,6% chez les instruites. Ceci en conformité avec les résultats de L’EDS IV qui montrent une prévalence de 5% chez les femmes sans instructions, 18% chez celles ayant un niveau primaire et 30% chez les femmes du niveau secondaire ou plus [25]. De même LOCOH T. dans une étude sur les « pratiques, opinions et attitudes en matière d’excision en Afrique » a démontré que les femmes qui ont fait des études secondaires avaient quatre fois plus de chance de recourir à la contraception que celles qui n’ont pas d’instruction [20]. L’âge de la femme joue également un rôle significatif dans la pratique contraceptive ; de 5% chez les 15-19 ans, elle passe à 8,1% chez les 20ans et plus. Ceci peut s’expliquer par le fait que dans nos régions l’usage de la contraception chez l’adolescente est souvent un signe d’immoralité et aussi un signe supposé d’activité sexuelle qui est interdite aux jeunes car non conforme avec les valeurs traditionnelles et religieuses de la société. La conséquence de cette situation est que chaque année 40 à 50 millions de femmes notamment des adolescents demandent à se faire avorter pour mettre fin à des grossesses non désirées [40]. Les différences inter- régionales sont très importantes, deux régions se distinguent par leur forte prévalence contraceptive moderne : Ziguinchor (15,5%) et Thiès (9,1%). A l’inverse, les régions de Kaolack (4,1%), Kolda (4,1%), et Louga (5,7%) sont encore à des niveaux relativement faible. Ces résultats confirment ceux de L’EDS 2005 qui a retrouvé de fortes prévalences à Ziguinchor (21%) et Thiès (15%) alors que Kaolack était à 5% et Louga à 6%. Signalons au passage qu’à Ziguinchor, seules les zones accessibles hors de tout conflit particulièrement les zones urbaines ont été enquêtées. Ce qui pourrait expliquer sa 102 forte prévalence contraceptive en sachant que comme nous le montre l’EDS IV, la prévalence contraceptive moderne est 3,6 fois plus élevée en milieu urbain (18%) qu’en milieu rural (5%). En effet le manque de personnel et d’infrastructures dans les zones rurales entraîne une faible utilisation des contraceptifs car les femmes doivent passer des heures avant d’obtenir des services de PF. Et dans une étude réalisée dans la province de Jendouba en Tunisie, la contraception chez les paysannes était de moitié inférieure à celle des citadines [22]. L’étude montre également que malgré l’amélioration du taux de pratique contraceptive, un certain nombre d’obstacles s’y opposent. Les principales raisons de la non utilisation de la contraception sont similaires à celles évoquées dans les résultats de l’enquête des pionniers de 1983 [52] et de l’EDS de 1987 [25]. Il s’agit essentiellement du désir d’enfant. De 8,7% chez les mères qui désirent un enfant dans plus de 2 ans elle tombe à 3,2% chez celles qui désirent un enfant au cours des 2 prochaines années. Ce qui est en contradiction avec nos résultats qui montrent que la majorité des femmes de l’échantillon désirent un enfant dans un délai supérieur à 2 ans (73,7%) contre 11,1% chez celles qui désirent un enfant au cours des 2 prochaines années. Ce désir d’enfant dans plus de 2 ans varie faiblement que la mère ait une AGR (73,1%) ou pas (74,3%), qu’elle soit instruite (75%) ou non (72,1%), qu’elle soit âgé de plus de 20 ans (74,3%) ou moins (69,3%), que le dernier enfant soit de sexe féminin (72,3%) ou masculin (74,9%), selon l’age de ce dernier enfant, ou la région d’origine. Ce désir d’enfant dans un délai de plus de 2 ans sans variation significative en fonction des caractéristiques socio démographique (surtout instruction et AGR) témoigne d’un certain désir de contraception chez ces mères d’enfant. En effet dans notre étude la moitié des femmes de l’échantillon (50,3%) désire pratiquer une méthode de contraception et ce désir de contraception reste constant et ne varie pas en fonction des variables socio démographiques. En comparant ce taux avec la prévalence contraceptive nous en concluons qu’il y a un désir insatisfait de 42,6% au sein de l’échantillon. Ces femmes dont les besoins ne sont pas satisfaits représentent entre 20 et 40% des femmes (selon les pays) en Afrique subsaharienne et dans les pays d’Amérique latine, environ 20% en Afrique du Nord et au moyen- orient, entre 8 et 28% dans les pays asiatiques, entre 10 et 17% des femmes dans les pays développés .

Table des matières

PREMIERE PARTIE : LE POINT SUR LA SANTE DE LA REPRODUCTION (SR) ET LA CONTRACEPTION8
CHAPITRE1 : LA SR : DEFINITIONS ET HISTORIQUE
I/ DEFINITIONS
II/ EVOLUTION DU CONCEPT DES
A-LA SR ASSIMILEE A LA PF
B/L’EXTENSION DU CHAMP DE LA SR
CHAPITRE 2 : LES COMPOSANTES DU PAQUET DE SR
I/ DROIT A LA SANTE DE LA REPRODUCTION
II/ SEXUALITE SANS RISQUE
III/LA PLANIFICATION FAMILIALE (PF)
III-1/ Rappels sur la contraception
A/Définition
B/Historique
C/PRINCIPES ET CRITERES D’EVALUATION
1-Principes
2- Critères d’évaluation
D/LES METHODES CONTRACEPTIVES
D-1/Les méthodes naturelles
D-1-1/Chez l’homme
D-1-2/ Chez la femme
D-2/ Les méthodes de Contraception Traditionnelles
D-3/ Les méthodes de contraceptions modernes
D-3-1/ Méthodes de barrière
D-3-2/ DIU
D-3 -3/ Méthodes hormonales
D-3-4/ La Stérilisation
III-2/ Participation des hommes à la PF
IV/MATERNITE SANS RISQUE
IV-1/Soins prénatals
IV-2/ Soins pendant l’accouchement
IV-3/Soins post natals
V/ SANTE DE LA REPRODUCTION DES ADOLESCENTS (SRA)
CHAPITRE 3 : LES STRATEGIES EN SR
I/BUT
II/ PRINCIPES DIRECTEURS
III/ LES CIBLES
A/ Maternité sans risque et soins du nouveau né
B/ Santé sexuelle et reproductive des adolescents
C/Prévention des grossesses inopportunes et non désirée
D/ Lutte contre les IST et le VIH/ SIDA
E/ Prévention, dépistage et prise en charge précoce du cancer du col de l’utérus.
F/ Réduction des mutilations sexuelles féminines, de la violence au foyer et de la violence sexuelle
IV-/CADRE DE LA MISE EN ŒUVRE
IV-1/ Au niveau des pays
IV-2/ Le rôle de l’OMS
IV-3/Mécanismes de coordination et partenariats
A/Au niveau du district
B/ Au niveau des pays
C/ Au niveau inter- pays
D/Au niveau régional
CHAPITRE 4 : LA SANTE DE LA REPRODUCTION AU SENEGAL
I/LES COMPOSANTES DE LA SR
II/ LES AXES STRATEGIQUES
III/LES CONDITIONS DE MISE EN OEUVRE
III-1/UNE VOLONTE POLITIQUE MATERIALISEE
III-2/ LA DEFINITION D’UN CADRE APPROPRIE
III-3-LE RENFORCEMENT DE LA COMPETENCE DU PERSONNEL A TOUS LES NIVEAUX
IV/LES CIBLES
V/LES CENTRES DE REFERENCES OU CENTRES INTEGRES EN SR
CHAPITRE 5 : INTERETS DE LA CONTRACEPTION EN SANTE PUBLIQUE
DEUXIEME PARTIE : TRAVAIL PERSONNEL
CHAPITRE 6 : BUT ET OBJECTIFS
I/BUT
II/OBJECTIF GENERAL
III/OBJECTIFS SPECIFIQUES
CHAPITRE 7 : CADRE, POPULATION D’ETUDE ET METHODE
I/ CADRE D’ETUDE
Présentation du pays
I/ Aspects géographiques
II/ Aspects socio-économiques
III/ Situation sanitaire
III-1/ Organisation du système de santé
III-3/ Les ressources humaines
II/ POPULATION D’ETUDE
III/ METHODES
III-1/ Type d’étude et démarche générale
III-2/ Echantillonnage
III-3/ Plan de mise en œuvre
CHAPITRE 8 : RESULTATS 
I/ AGE, INSTRUCTION, OCCUPATION DE LA MERE 
II/ CONNAISSANCE EN MATIERE DE PF
III/ PREVALENCE CONTRACEPTIVE MODERNE 
IV/ PREFERENCE EN MATIERE DE CONTRACEPTION 
CHAPITRE 9 : DISCUSSION
I/ Connaissance en matière de PF
II/ Prévalence contraceptive
III/ Les préférences en matière de contraception
CONCLUSION
RECOMMANDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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