CONTEXTE MORPHOLOGIQUE AUTOUR DE LA ZONE D’ETUDE

CONTEXTE MORPHOLOGIQUE AUTOUR DE LA ZONE D’ETUDE

Le massif de Fonjay, avec une altitude de 756 mètres (Annexe XII), est un plateau gabbroïque qui se prolonge au Sud-Est par des sills et dykes de microgranite : Tsimitaratra (618 mètres) et son escarpement Sud, le Besongomby (538 mètres) plus étroit et escarpé. Dans l’ensemble, ce plateau de 13 kilomètres de diamètre est dissymétrique, bien fermé au Sud, fortement ébréché au Nord, avec une dépression centrale et un pointement granitique décamétrique.

LE PLATEAU DE BONGOLAVA

Située sur la partie Ouest de Madagascar, la chaîne du Bongolava s’étire sur plus de 200 kilomètres et forme un véritable rempart naturel entre les Hautes Terres et les régions de l’Ouest. Le relief y est constitué par une succession de crêtes et de talwegs, formant un ensemble de collines à fortes pentes. La chaîne de Bongolava présente une topographie escarpée.L’altitude y est élevée dépassant souvent les 900 mètres. Par contre, la partie Ouest de la zone s’inscrit dans un ensemble de plaines et de plateaux dont l’altitude oscille entre 200 et 400 mètres.Le bassin du haut Manambao constitue la partie la plus élevée (300 mètres) et la plus large (50 kilomètres) de la dépression. Le relief y est accidenté avec des petits ressauts au pied du Bongolava. Dans la terminaison septentrionale du bassin de Morondava, le substratum précambrien affleure au Sud de la rivière Manambao à la hauteur des plateaux d’Andolobe et d’Ambaravaranala où il est représenté, pour l’essentiel par des faciès de granite et granitoïdes et de roches métamorphiques archéennes (gneiss, amphibolites, cipolins) du Groupe d’Amborompotsy (Besairie, 1964).

LE MASSIF MIGMATITIQUE ET GNEISSIQUE DE BEKODOKA

Le dôme de Bekodoka émerge du sédimentaire, au Nord de la zone d’étude. Il s’étire sur près de 90 kilomètres pour une largeur moyenne d’une vingtaine de kilomètres. Le dôme possède une ossature de granites migmatitiques. L’unité est relativement plane, couverte par les sables roux, et dans laquelle émergent quelques reliefs résiduels en roches dures.La méthode d’approche utilisée consiste à collecter les données bibliographiques relatives aux thèmes de ce mémoire ; viennent ensuite leurs traitements (confection des lames minces, traitement des images radars) ; et enfin l’interprétation des résultats obtenus.Dans ce travail, nous avons appliqué 2 méthodes différentes qui sont : l’étude minéralogique et l’analyse des caractères structuraux. La première méthode nécessite l’emploi et l’observation de plusieurs lames minces en vue d’une analyse plus détaillée en relation avec la minéralogie telle que les propriétés des minéraux, leurs relations spatiales et le processus qui les ont menés à leur état présent ; tandis que la deuxième méthode utilise des images satellites pour les analyses des caractères structuraux par extraction des linéaments.

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ECHANTILLONNAGE SUR TERRAIN

Ayant prélevé des échantillons de roches dans divers endroits de notre zone d’étude Nous avons reporté les points d’échantillonnage sur les blocs pétroliers 3102 de Bemolanga, 3101 de Tambohorano, 3104 de Tsimiroro (Figure 13) dont la précision de la géoréférence a permis une meilleure localisation de nos échantillons ainsi qu’une bonne délimitation de la zone d’étude.A plus grande échelle, nous avons utilisé la carte géologique établie par le Service Géologique de Madagascar (Annexe X), et surchargé par RASOAMANANA A. pour localiser de façon plus précise nos échantillons cités dans le tableau 3.(Tableau 2), une carte de leur localisation géographique a été établie à l’aide du logiciel ArcGIS:Nous pourrions voir les applications de ces bandes dans l’Annexe IV. Ces images satellites ont été choisies en raison de leurs caractéristiques spectrales et spatiales permettant une bonne identification des structures dans une carte à petite échelle. De plus, les données Landsat présentent l’avantage de bien faire ressortir les linéaments à cause de la basse valeur de l’angle solaire, de la suppression des détails spatiaux gênants et la couverture régionale. Le traitement de l’image satellite a été traité en deux étapes : La première étape du traitement est la sélection des données d’entrées initiales pour l’extraction des linéaments. Un traitement d’image numérique pour l’extraction des caractéristiques linéaires impliquant le contraste, l’étirement, l’amélioration de l’image et l’analyse des composantes principales ont été effectuées sur les données satellitaires en utilisant le logiciel ENVI 4.5.

La deuxième étape du traitement est le filtrage directionnel des images Un algorithme de filtrage de convolution comportant des gradients directionnels dits filtre de Sobel a été utilisé pour identifier les linéaments, parce qu’ils nous ont permis de mieux les discriminer et les rehausser, afin de cartographier l’essentiel des linéaments de la zone d’étude. L’image utilisée pour le filtrage est celle de la bande 4 qui se trouve dans la zone du proche infrarouge permettant ainsi de voir les détails structuraux importants. Dans le cadre de notre étude, les dimensions du terrain étant de 65 km x 47 km, nous avons privilégié une fenêtre de convolution de 5 x 5, ce qui permet de détecter les linéaments supérieurs à 75 m.

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