CONTEXTE GENERAL DE LA REGION DU TRARZA

CONTEXTE GENERAL DE LA REGION DU TRARZA

Le Maastrichtien

Il n’affleure pas dans le bassin sédimentaire du sud-ouest mauritanien. Mais au contact immédiat du socle, on trouve une série sableuse ou argilo sableuse, qui par analogie avec ce que l’on connaît au Sénégal, a été attribuée au Maastrichtien (Crétacé supérieur), bien qu’elle ne soit pas datée de façon absolue (Caruba et Dars, 1991 ; Guiraud, 1991). A l’Est de R’kiz, le Maastrichtien est argileux à sablo argileux, de couleur noirâtre et puis il devient plus sableux et donc plus difficile à distinguer des sables jaunes éocènes qui le surmontent (Caruba et Dars, 1991 ; Guiraud, 1991). A l’Ouest de R’kiz, le Maastrichtien se présente sous forme d’une épaisse série de sable fins et grossiers en alternance avec des argiles, la couleur d’ensemble étant ocre. 13 Les forages qui ont traversé totalement le Maastrichtien ne sont pas nombreux, à l’Ouest de R’kiz, où les sables maastrichtiens s’épaississent pour atteindre plusieurs centaines de mètres dans le forage RK6, l’épaisseur du Maastrichtien est de 220 m (Caruba et Dars, 1991 ; Guiraud, 1991). En dehors, des forages situés à l’Ouest de R’kiz (RK6) et Niabina dont le Maastrichtien a des épaisseurs comprises entre 100 et 200 m, tous les autres forages ont des épaisseurs comprises entre 10 et 60 m (Caruba et Dars, 1991 ; Guiraud, 1991). Le toit du Maastrichtien passe de -18 m à Goural à – 480 m à Idini. Dans la région de R’kiz, le toit du Maastrichtien n’est pas régulier et cette irrégularité peut être liée à la remontée du socle dans cette région (Caruba et Dars, 1991 ; Guiraud, 1991). Entre les sables maastrichtiens ou éocènes et le socle, il existe une formation épaisse de quelques mètres, d’arènes de graviers de quartez et d’argiles noires. Elle correspond à une frange d’altération du socle (Caruba et Dars, 1991 ; Guiraud, 1991).

Le Paléocène et l’Eocène

Des sédimentations à caractères essentiellement chimiques, sont constituées d’une série marine de calcaires marneux et d’argiles surmontées par des marnes gréseuses et sableuses. Cette formation géologique existe localement sur le bassin et à une épaisseur très variable. Elle est totalement absente au nord, Bénichab et présente une épaisseur d’environ 300 m à Idini, 210 m à Toundou Besset , de 130 à140 m dans la zone de Mederdra et dans la région de R’kiz l’Eocène atteint 50 m (Caruba et Dars, 1991 ; Guiraud, 1991). Le toit de l’Eocène passe de +40 m à Mibidane, -154 m à Idini. Le pendage à l’Est de la dorsale de R’kiz est d’environ 0,6 pour mille alors qu’à l’Ouest il augmente pour atteindre 1 pour mille (Caruba et Dars, 1991 ; Guiraud, 1991).

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Le Mio-Pliocène (Continental Terminal)

Le Mio-Pliocène est représenté par une série détritique continentale d’extension généralisée sur le bassin, mais d’épaisseur variable. Elle est composée de niveaux d’argile, sables grossiers, sables fins argileux, grès, grès argileux versicolores disposés en lentilles ou un niveau localement continu, que l’on regroupe sous le terme du Continental Terminal (Caruba et Dars, 1991 ; Guiraud, 1991). Le Continental Terminal (CT) est un ensemble azoïque de grès bariolés plus ou moins argileux, de sables fins à grossiers et d’argiles. Ces faciès sont très hétérogènes et lenticulaires 14 avec des variations latérales rapides. Il affleure en une large bande centrale nord – sud et, est présent sur les 4/5 du bassin. La base du Continental Terminal est facilement identifiée par les argiles jaunes caractéristiques du toit de l’Eocène (Caruba et Dars, 1991 ). Figure 4 : Coupe géologique et hydrogéologique du bassin côtier entre Nouakchott et Boutilimit (Caruba et Dars, 1991 ) 

Le Quaternaire

Formé de dépôts marins et lacustres (grès glauconieux, grès ferrugineux, sables et faluns) et des formations éoliennes anciennes (Tafritien) et récentes (Nouakchottien) sont bien développées dans les vastes sebkhas côtières. Le Quaternaire a laissé dans le bassin des dépôts en général peu épais mais qui peuvent atteindre 50 m (Riser, 1991). On distingue : – des formations argileuses salifères et gypsifère à l’ouest recouvrant une terrasse marine à coquillage (bande étroite en bordure de mer appelé « Aftout El Sahéli ») ; – des formations lacustres dans l’Aftout Chergui (prolongement vers le Nord-Est du lac R’kiz) : calcaire du lac Rkiz et de fond de Goud ; – des formations alluviales sablo argileuses de la vallée du fleuve Sénégal, de ses affluents et de du lac d’Aleg ; – des formations éoliennes sableuses : dunes rouges du Trarza.

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