CONNAISSANCE DES FEMMES SUR LE
SUIVI GYNÉCOLOGIQUE DE PRÉVENTION
Caractéristiques de la population étudiée
Cette partie du questionnaire permettait de connaître l’âge, le département de résidence, le niveau d’étude, la situation professionnelle, la parité ainsi que la couverture sociale des femmes interrogées. 10 Parmi la population interrogée, 26,1% des femmes étaient âgées de 18 à 24 ans, 55,6% de 25 à 49 ans (25 ans étant l’âge recommandé pour débuter le dépistage du cancer du col de l’utérus) et 18,3% des femmes étaient âgées de 50 à 75 ans (50 ans étant l’âge recommandé pour débuter le dépistage du cancer du sein). La catégorie la plus représentée (25-49 ans) était composée de 295 femmes. L’âge moyen des femmes était de 35,7 ans avec un écart-type à 13,4. La médiane se situait à 32 ans. L’âge minimum était de 18 ans et l’âge maximum de 74 ans. La grande majorité des femmes interrogées habitait dans le département des Bouchesdu-Rhône (13) (58,9%). Le deuxième département le plus représenté était le Vaucluse (84) avec 28,3%, suivi par le Var (83) avec 9,4%. Les départements des Alpes-de-Haute-Provence (04) et des Alpes-Maritimes (06) étaient peu représentés avec respectivement 3,2% et 0,2%. Aucune femme résidant dans les Hautes-Alpes (05) n’avait participé à l’étude. 18 – 24 ans 25 – 49 ans 50 – 75 ans Répartition des femmes par tranches d’âge n = 531 Pourcentage % 26,1% 55,6% 18,3% Bouches-du-Rhône Vaucluse Var Alpes-de-Haute-Provence Alpes-Maritimes Hautes-Alpes Répartition des femmes par zones géographiques n = 531 58,9% 28,3% 9,4% 3,2% 0,2% 0% 11 Le niveau d’étude des femmes interrogées pouvait être scindé en trois groupes : • Plus de la moitié des femmes avaient un bac/équivalent du bac (26%), un BTS/équivalent, DUT, DEUST, diplôme paramédical ou social (24%) ou une licence (14%) • Le deuxième groupe comprenait les femmes ayant un niveau brevet des collèges/CAP/BEP (17%) ou n’ayant pas de diplôme (2%) • 16% avaient un master et 1% un doctorat Autre Doctorat Sans diplôme Licence Master Brevet des collèges, CAP, BEP BTS ou equivalents, DUT, … Bac ou équivalent Niveau d’étude n = 531 Pourcentage % 26% 24% 17% 16% 14% 0% 1% 2% 12 Sur le plan professionnel, une grande partie de l’effectif était en activité (59%). Le second groupe le plus représenté était formé par les étudiants (18%). Les femmes au chômage (8%), sans emploi (7%), retraitées (6%) et les autres situations (2%) étaient ensuite retrouvées. Parmi les autres situations (2%), étaient observées : • 5 femmes en invalidité • 5 femmes en congé maternité ou parental • 1 femme en arrêt maladie • 1 femme participant au service civique Les étudiantes représentaient un groupe de 98 personnes. Ce sont des étudiantes en science et technologies (33 étudiantes) et des étudiantes en santé (27 étudiantes) qui avaient majoritairement répondu au questionnaire. 18 étudiantes en économie et gestion avaient participé à l’étude, 10 étudiantes en lettres, langue ou art, 6 étudiantes en sciences humaines et sociales et 4 étudiantes en droit et sciences politiques. Aucune étudiante dans le domaine du sport n’avait participé à l’étude. 18% 59% 8% 7% 6% 2% Situation professionnelle n = 531 En activité Etudiantes Chômage Sans emploi Retraitées Autre 0 5 10 15 20 25 30 35 Sciences et technologies (math, informatique, biologie, …) Santé Economie et gestion Lettres, langues, art Sciences humaines et sociales Droit et sciences politiques 33 27 18 10 6 4 Domaine d’étude n = 98 13 203 52 38 13 4 4 Employée Médical et paramédical Artisan, commerçante, chef d’entreprise et profession libérale Cadre et profession intellectuelle supérieure Agricultrice exploitante Profession artistique et journalisme Répartition des femmes en activité n = 314 Parmi les étudiantes en santé qui représentaient un effectif de 27 personnes, la majorité étaient étudiantes en médecine (12), puis en soins infirmiers (5). Les autres domaines étaient moins représentés. La plupart des femmes de l’effectif présentaient une activité en tant qu’employée (203 personnes). Les femmes travaillant dans le milieu médical ou paramédical représentaient un effectif de 52 personnes. Il y avait 38 femmes artisans, commerçantes, chef d’entreprise ou travaillant en libéral. Les autres catégories étaient moins représentées. Aucune femme n’appartenait à la catégorie « ouvrière ». 0 2 4 6 8 10 12 Médecine Soins infirmiers Pharmacie Psychomotricité Aide soignant Ergothérapie Psychologie Odontologie Ostépathie 12 5 2 2 2 1 1 1 1 Domaine d’étude des étudiants en santé n = 27 14 Au sein de la catégorie des personnes en activité, celles ayant sélectionné la souscatégorie « médical et paramédical » (52 personnes) étaient pour la plupart des aides-soignantes et des infirmières diplômées d’État. Les sages-femmes n’avaient pas été exclues, car n’étant que 3 sur 531, elles étaient considérées comme faisant partie de la population générale. Au sein de l’effectif : • 213 femmes n’avaient pas d’enfant (40%) • 105 femmes avaient 1 enfant (20%) • 126 femmes avaient 2 enfants (24%) • 87 femmes avaient 3 enfants ou plus (16%) La moyenne s’élevait à 1,2 enfants par femmes, l’écart type était également de 1,2. Le minimum était 0 enfant, et le maximum 6 enfants. La médiane était située à 1 enfant. La plupart des femmes étaient affiliées à la sécurité sociale (93%) et avaient une mutuelle (92%). Aide soignante Infirmière diplômée d’Etat Sage-femme Auxilliaire de puériculture Kinésithérapeute Psychomotricienne Ostéopathe Médecin Psychologue Professionnels de la catégorie « médical et paramédical » n = 52 40% 20% 24% 12% 3% 1% 0% Répartition des femmes selon la parité n = 531 nullipare 1 enfant 2 enfants 3 enfants 4 enfants 5 enfants 6 enfants 15
Appréciation du suivi gynécologique de prévention des femmes
Parmi les 531 femmes ayant participé à l’étude, 415 effectuaient un suivi gynécologique de prévention soit 78% et 116 n’en réalisaient pas, soit 22%. Parmi les femmes ayant une profession médicale ou paramédicale (52 femmes), 87% étaient suivies contre 13% non suivies. 88% des femmes consultaient un gynécologue pour réaliser leur suivi gynécologique de prévention, 6% consultaient une sage-femme et 6% également un médecin généraliste. Tableau 1 : taux de suivi gynécologique de prévention chez les nullipares et chez les femmes ayant au moins 1 enfant – n = 531 Oui Non Total % Oui % Non Nullipares 159 54 213 74,6% 25,4% ³ 1 enfant 267 51 318 84% 16% Les femmes n’ayant pas d’enfant représentaient un échantillon de 213 personnes, elles effectuaient un suivi gynécologique de prévention dans 74,6% des cas contre 84 % pour les femmes ayant au moins 1 enfant (échantillon de 318 personnes). Les femmes ayant au moins 1 enfant sont plus suivies que les femmes nullipares (p= 0,05). 6% 6% 88% Professionnels de santé réalisant le suivi gynécologique de prévention n = 415 Médecin généraliste Sage-femme Gynécologue 16 Les personnes ne réalisant pas de suivi gynécologique de prévention représentaient un groupe de 116 personnes. Les raisons expliquant cette absence de suivi étaient (plusieurs réponses possibles) : • N’en ressent pas le besoin (76) • Délai d’obtention d’un rendez-vous trop long (23) • Tarif de la consultation trop élevé (22) • Difficulté pour trouver un professionnel (12) • Autres raisons (11) Parmi les autres raisons, 3 catégories de réponses étaient citées : • Peur : sentiment de gêne/honte (2), peur des discriminations (surpoids, obésité et allaitement long) (3), et peur de la douleur (2). • Choix (absence d’« envie ») (3) • Antécédent d’hystérectomie totale (1) 0 20 40 60 80 100 Difficulté pour trouver un professionnel Difficulté pour obtenir un rendez-vous (trop long délai) N’en ressent pas le besoin Prix de la consultation trop élevé Autre 12 23 76 22 11 Raison(s) de la non réalisation du suivi gynécologique de prévention n = 116 17 Une femme sur deux consultait une fois par an (fréquence recommandée en matière de gynécologie de prévention). 56 femmes ne consultaient jamais, soit 10,5% de l’échantillon total.
INTRODUCTION |