Conditions climatiques du site durant l’hivernage

Conditions climatiques du site durant l’hivernage

La figure 4 montre pour la campagne 2016 sur la station expérimentale du CNRA/ISRA de Bambey la répartition décadaire de la pluviométrie, la variation des températures et des humidités en fonction du nombre de jours après semis. Il apparaît que le mois d’août a été le plus pluvieux avec un total de 136.9 mm. On constate une bonne répartition de la pluviométrie décadaire allant de 2 à 9 jours. Figure 4: Répartition de la pluviométrie décadaire, de la variation décadaire des températures et des humidités en fonction du nombre de jours après semis (jas). 2. Typologie des variétés Une projection géographique des accessions a été réalisée par rapport aux villages du Nord Cameroun et du Sénégal où la collecte a été faite. Les figures montrent que sur le plan géographique chaque groupe d’accessions est spécifique à un village (Figure 5). Chaque point représente un village. On constate que les villages ne présentent pas une large gamme d’accession. Soit les accessions issues d’un même village sont de type décrue (en bleu) soit elles sont de type pluvial (en rouge). Aucun village ne regroupe les deux. Au Sénégal on observe une forte distinction de zone géographique pour les villages présentant des accessions de type pluvial et ceux présentant des accessions de type décrue. Les accessions de type décrue sont exclusivement positionnées dans les villages proches du fleuve dans la partie nord Conditions climatiques du site durant l’hivernage 17 du pays. Par contre au Cameroun bien que les accessions de type décrue sont situées du côté nord, on observe plutôt une proximité des villages. a) b) Figure 5: Répartition géographique des accessions collectées au Sénégal (a) et au Cameroun (b). Les diamètres des cercles représentent la quantité d’accession collectée dans le village.

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Analyses descriptives

Nous avons effectué des statistiques descriptives pour l’ensemble des caractères mesurés. Les paramètres estimés sont : le minimum, le maximum, la médiane, l’écart-type. Les données ont également été représentées sous forme de graphique (boîtes à moustaches) pour voir la distribution des caractères par rapport aux types de sorgho étudiés. Le tableau 3 montre qu’il y a une variabilité plus ou moins forte pour l’ensemble des variables mesurées. Ainsi la biomasse sèche aérienne varie de 11,71 g à 442,63 g avec une moyenne de 384.86 g. La figure 6 présente les graphiques box plot selon les types de sorgho. On observe peu de différence entre les types de sorgho pour l’ensemble des variables mesurées. On peut toutefois observer que certaines variables présentent des différences entre les types. C’est le cas notamment pour la durée de cycle semis-épiaison, la biomasse sèche aérienne et la densité de racines dans l’horizon 0-50 cm. La figure7 montre les interactions entre les types et leurs provenances pour les mêmes variables. Comme pour la figure 6 on s’aperçoit qu’il y a peu de différence. Et que 3 variables présentent des différences : la durée de cycle semi-épiaison, la biomasse sèche aérienne et la densité de racine à l’horizon 0-50cm.  

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