Conception d’une base de données gravimétriques
Généralités
Situation géographique : Madagascar, une des plus grandes îles du globe terrestre (592000 km²), est séparée de l’Afrique par le Canal de Mozambique dont la largeur maximum est de 400 km entre le Cap Saint-André (extrémité Nord-Ouest de l’île) et le Mozambique. Elle s’étire sur près de 1500 km entre 12° et 25,5° de latitude Sud avec une largeur moyenne de 500 km entre 43,5° et 50° de longitude Est.
Traits physiques : Les Hautes Terres, constituées d’un enchevêtrement de plateaux, de collines, de massifs compacts mais aussi de hautes plaines et de vastes bassins, forment un ensemble morcelé de reliefs très divers; du Nord au Sud, on rencontre les massifs du Tsaratanana (2 886 m), de l’Ankaratra (2643 m) et de l’Andringitra (culminant à 2658 m au pic Boby). Le socle ancien, qui affleure sur les deux tiers méridionaux de l’île, présente d’anciens reliefs plissés qui ont été métamorphisés avec des granites. Ailleurs, dans le sud-ouest, il est recouvert de sédiments fossilifères et d’épanchements volcaniques présentant une dissymétrie est-ouest qui conditionnent l’orientation des grands bassins hydrographiques.
La Géophysique et la Gravimétrie
La Terre est un système complexe. Les sciences de la terre, étudiant la partie solide du globe terrestre, comportent de nombreuses disciplines. La géophysique en fait partie, c’est une science qui étudie, par les moyens de la physique, la structure d’ensemble du globe terrestre et des mouvements qui l’affectent. D’abord, nous avons la géophysique pure qui étudie la physique du globe et qui utilise toutes les méthodes quantitatives de la physique pour obtenir des informations sur les zones cachées du globe comme les variations de température avec la profondeur, les causes de changements dans le champ magnétique terrestre, etc. Seule la géophysique pure et dans ce cas une sous discipline constituant la sismologie permet d’avoir des descriptions des zones très profondes comme le noyau terrestre.
Ensuite, il y a la géophysique appliquée qui est aussi appelé «géophysique d’exploration» dont le but est la recherche de substances utiles du sous-sol. De part ce but, la géophysique appliquée est soumise à deux contraintes principales. D’abord, ses résultats sont vérifiés notamment par ceux qui financent les recherches et par ailleurs, elle est soumise aux contraintes financières très strictes. En effet, plus la substance recherchée sera à grande profondeur, plus son exploitation sera onéreuse, et moins le géologue de surface sera capable de déterminer son existence et plus la géophysique sera utile. Le développement récent des techniques géophysiques a permis une extension de domaine couvert par la géophysique appliquée aux très faibles profondeurs. En plus de la prospection pétrolière, on peut étudier aussi la géologie minière, l’hydrogéologie, la pédologie, le génie civil et même la recherche archéologique.
Système de gestion de base de données relationnelles
Parmi les systèmes de gestion de bases de données (SGBD), les plus courants sont ceux associés aux bases de données relationnelles (SGBDR), où l’information est rangée dans des fichiers, sous forme de tables composées de lignes et de colonnes. Les lignes représentent les enregistrements (ensembles d’informations relatives à des rubriques séparées), tandis que les colonnes correspondent aux champs (attributs spécifiques à un enregistrement).
Lorsque l’on effectue une recherche dans une base de données relationnelle, on peut associer l’information d’un champ d’une première table à celle d’un champ d’une deuxième table, afin d’en produire une troisième rassemblant certaines données des deux tables d’origine à l’aide d’une relation d’où le nom relationnel.
Etapes de conception d’une base de données
La création d’une base de données doit suivre certaines étapes afin de lui conférer une bonne organisation et une facilité d’exploitation. En effet, si on tente de créer directement une base dans un logiciel quelconque sans qu’il y a un modèle prédéfini, on risquera d’être confronté à des nombreuses difficultés telles que le choix de l’emplacement de certaines informations : par exemple dans quelle table va-t-on placer une telle table ? Pour y remédier, différentes méthodes ont été établies dans ; le but d’organiser les travaux en suivant les diverses étapes préliminaires. Cette phase consiste à créer une représentation virtuelle des données afin d’en ressortir les points ciblés. Les étapes que nous allons développer par la suite font partie de la méthodologie française MERISE (Méthode d’Etude et de Ressource informatique pour les Systèmes d’Entreprise). Le but de la méthode est, évidemment, d’obtenir une base de données bien fonctionnelle en terme contenu et de forme. La méthode consiste à valider une à une les étapes en prenant compte les résultats de la précédente. Elle vise également à établir la concordance entre les données et le traitement tout en les séparant.
Création de la base des données sous Microsoft Access
Raison du choix de l’Access : Le choix du Microsoft Access 2003 réside dans certains points marquant son utilisation pratique dans le domaine du TIC. Primo, il figurait déjà dans la liste des logiciels qui peuvent être utilisés en SGBDR. Seconde, il est facile à manipuler et présente une large gamme d’outils. Enfin tertio, il est un produit de Microsoft Corporation qui ne nécessite pas une installation de nouveaux logiciels une fois le Microsoft Office installé. Ce dernier point permet aux utilisateurs une certaine aisance dans sa manipulation.
Présentation de Microsoft Access 2003 : La fenêtre d’accueil de l’Access est formée des Menus courants du Microsoft Office, mais son ouverture est accompagnée d’une autre fenêtre spécifique aux bases de données comportant des objets.
Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE I : LE CADRE DE L’ETUDE
I.1 Le cadre de l’étude
I.1.1 Le stage
I.1.2 L’IOGA et le Laboratoire de Géophysique Appliquée
I.1.2.1 Historique
I.1.2.2 Laboratoire de géophysique appliquée
I.2 Généralités sur Madagascar
I.2.1 Situation géographique
I.2.2 Traits physiques
I.2.3 Climat
I.2.4 Géologie
I.2.4.1 Le Socle Précambrien
I.2.4.2 Les terrains sédimentaires
I.2.4.3 Les Formations volcaniques
I.2.4.4 Les ressources minérales
I.2.4.5 Tectonique
I.3 La Géophysique et la Gravimétrie
I.3.1 Historique et principe
I.3.1.1 1ère Loi de Newton
I.3.1.2 2ème Loi de Newton
I.3.1.3 Potentiel gravitationnel
I.3.1.4 Principales propriétés du champ de pesanteur
I.3.2 Correction des données Gravimétriques
I.3.2.1 Correction de dérive
I.3.2.2 Correction de latitude
I.3.2.3 Correction d’altitude
I.3.2.4 Correction de plateau
I.3.2.5 Correction de terrain
I.3.3 Anomalie de Bouguer
I.3.4 Relation champ de pesanteur-géologie
CHAPITRE II : ANALYSE ET CONCEPTION D’UNE BASE DE DONNEES GRAVIMETRIQUES
II.1 Généralités sur les bases de données
II.1.1 Définition d’une base de données
II.1.2 Définition d’un système de gestion de base de données
II.1.3 Système de gestion de base de données relationnelles
II.1.4 Logiciels de gestion de bases de données
II.1.5 Etapes de conception d’une base de données
II.1.6 Spécifications des besoins
II.1.7 Modèle conceptuel des données ( M.C.D )
II.1.8 Modèle physique des données ( MPD )
CHAPITRE III : CREATION DE LA BASE DES DONNEES SOUS MICROSOFT ACCESS 2003
III.1 Raison du choix de l’Access
III.2 Présentation de Microsoft Access 2003
III.2.1 Tables
III.2.2 Requêtes
III.2.3 Etats
III.2.4 Formulaire
III.2.5 Les macros et les modules
III.3 Analyse et conception d’un système des bases de données
III.3.1 Objectif principal
III.3.2 Analyse des données
III.3.3 Modélisation des données
III.3.4 Règles de gestion
III.4 Conception d’une base de données sous Access 2003
III.4.1 Principe d’élaboration d’une base de données sous Microsoft Access
III.4.2 Les étapes à suivre
III.4.3 Objectifs et avantages
CHAPITRE IV : APPLICATION AU CAS DE MADAGASCAR
IV.1 Présentation de la base des données
IV.1.1 Organisation de la base de données
IV.1.2 Recherche d’informations sur la base de données
IV.1.3 Organisation de la base des données
IV.1.4 Recherche d’information sur la base des données
CONCLUSION
ANNEXES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES