Madagascar figure parmi les rares pays africains qui ont pu développer un programme de nutrition à base communautaire conçu exclusivement pour combattre la malnutrition. Depuis 2005, le gouvernement a commencé à réellement considérer tous les problèmes relatifs à la nutrition. A cet effet, il a pris en main la lutte contre la malnutrition qu‟il considère comme le premier facteur de la pauvreté. Fort de la collaboration avec ses partenaires, l‟Etat malgache a posé parmi ses priorités absolues l‟éradication de ce fléau. Dans le cadre de ce projet, le Ministère des finances et du budget, depuis l‟année 2010, a mis en place le processus annuel d‟élaboration du Cadre de Dépenses à Moyen terme (CMDT) suivant les dispositions de la LOLF. Ce CMDT s‟opère vers la recherche de la performance à travers une amélioration de l‟efficacité et de l‟efficience de la dépense publique. Il sera un instrument de gestion pour la mobilisation du financement en raison de la transparence.
CONCEPT SUR L‟ETAT DE L‟ALIMENTATION
La notion de « pays sous-développé » est utilisée pour la première fois par le président américain Harry Truman en 1949, lors de son discours sur l‟état de l‟Union. Il y justifie l‟aide que doivent apporter les pays riches aux pays pauvres afin d‟endiguer la montée du communisme. C‟est donc dans un contexte de guerre froide que se forge le débat sur les appellations des pays les plus pauvres. Décrire la pauvreté dans un pays en développement constitue pour le statisticien économiste une tâche de première importance compte tenu de l‟ampleur actuelle de la pauvreté dans de nombreux pays du tiers-monde.
Sous développement
Dans un premier temps, les chercheurs se sont attachés à définir l’état de sous-développement à travers de multiples indicateurs tout en conservant l’ambition d’élaborer un critère unique et universel. Les tentatives d’élaboration de critères de sous-développement font référence à un état de « développement » représenté par la situation économique politique et sociale des pays industrialisés. Des indicateurs de sous-développement tentent de quantifier l’écart existant, dans différents domaines, entre les pays du Tiers Monde et les pays développés.
Concepts sur la pauvreté
Dans une description de pauvreté, la situation d‟un individu est appréciée par rapport à un indicateur de bien-être et pour un seuil critique, appelé seuil de pauvreté. Formellement, un individu i sera classé comme pauvre si sa dotation initiale yi en bien-être est inférieure au seuil z.
Définition du seuil
Les organismes des Nations unies utilisent des seuils de 1 $ par jour (1,08 $ US en parité de pouvoir d‟achat de 1993) ou de 2 $ par jour (2,15 $ US en PPA de 1993) pour estimer la proportion de la population en deçà du seuil de pauvreté monétaire dans les pays en développement qui n‟ont pas de seuil national. Le choix de l‟indicateur de bien-être peut se diviser par deux approches : Dans une première approche, l‟approche nutritionnelle, la pauvreté correspond à la situation des individus dont la santé est en danger et les conditions de survie ne sont plus assurées. La deuxième approche se base sur l‟ensemble des besoins qui doivent être satisfaisait pour une vie digne au niveau de société. La dernière approche postule que le seuil de pauvreté peut être mesuré par le revenu.
Seuil élémentaire de sous-développement
« Dans les pays sous-développés, la situation individuelle de pauvreté se différencie d‟un pays à un autre » . Une mesure possible c‟est donc le pourcentage de pauvres dans la population totale.
Indicateurs synthétiques et indicateurs partiels de sous-développement
Dans un premier temps, les chercheurs se sont attachés à définir l’état de sous-développement à travers des indicateurs tout en conservant un critère unique et universel. Les tentatives d’élaboration de critères de sous-développement font référence à un état de « développement » représenté par la situation économique politique et sociale des pays industrialisés. Ces indicateurs s‟intéressent à des aspects économiques, démographiques ou sociaux du processus de développement.
Produit Intérieur Brut
Le Produit intérieur Brut (PIB) ou le Produit National Brut (PNB) ou encore le Revenu National Brut (RNB) que l‟on rapporte à la population sont considérés comme des indicateurs synthétiques représentatifs du niveau de vie, mais aussi des potentialités de développement.
Classifications
Ces indicateurs servent à diverses typologies notamment proposées par les organisations internationales. Ainsi que sur la base du revenu par habitant, la Banque Mondiale propose, dans son rapport sur le développement 2000-2001, une classification des pays en trois groupes :
• Les économies à faible revenu sont celles dont le PNB par habitant était inférieur ou égal à 55 dollars en 1999. Actuellement, il y a 64 pays à faible revenue dont la population totale s‟élève à plus de 2,4 milliards.
• Les économies à revenu intermédiaire sont celles dont le PNB par habitant était compris entre 756 dollars et 9265 dollars en 1999 (58 pays); elles sont subdivisées en une tranche inférieure et une tranche supérieure selon leur PNB par habitant (inférieur ou supérieur à 2995 dollars en 1999). « Il y a 93 pays à revenu intermédiaire totalisant 2,7 milliards d‟habitants ».
• Les économies à revenu élevé sont celles dont le PNB par habitant était égal ou supérieur à 9266 dollars en 1999. Il y a actuellement 50 pays à revenu élevé et leur population totale est environ 0,9 milliards, c‟est à dire moins de 1/6 de la population mondiale.
Facteurs de conversion du PIB
Pour une meilleure évaluation du PNB, il est nécessaire de normaliser les résultats par l‟utilisation des taux de change officiels. La Banque Mondiale a mis au point une méthode attachée à ladite conversion.
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