Compte rendu d’intervention Projet CDP

Compte rendu d’intervention Projet CDP

Le projet TRAJECTORIES est un projet d’envergure dans lequel sont impliqués plusieurs laboratoires de recherche de l’Université Grenoble Alpes et acteurs territoriaux. Les personnes appartenant à ces structures recueillent notamment des données liées à différentes thématiques (glaciologie, climatologie, sédimentologie, …) et appartiennent à de multiples structures (Parc des écrins, Aster, Edytem,…). Le projet a pour but d’étudier les trajectoires socio-écologiques des vallées alpines soumises à la variabilité climatique. La mission de l’équipe entourant notre intervention, l’équipe du Laboratoire d’Informatique de Grenoble (LIG), est de construire un outil qui permettra à ces utilisateurs d’avoir accès aux bases de données liées aux thématiques et structures impliquées dans le projet. L’outil devra favoriser l’interdisciplinarité. A long terme, il y a donc la volonté de créer une application capable de rendre interopérable les bases de données concernées par le projet. Cela permettra aux utilisateurs de pouvoir avoir accès facilement aux données de leur discipline mais aussi des autres disciplines ou d’autres laboratoires. Afin de comprendre au mieux les résultats de notre intervention, nous avons développé dans ce compte rendu le contexte d’intervention avec les points clés explorés, le planning prévisionnel et effectif ainsi que les méthodes utilisées. Dans un second temps, la méthode d’intervention est présentée avec les étapes concrètes qui ont permis d’obtenir les résultats de la troisième partie. Ces résultats sont développés autour du lexique commun à tous les utilisateurs, des relations inter-concepts, des besoins et fonctionnalités, du maquettage et enfin, des droits d’accès aux données. Les deux derniers points de ce document constituent un retour sur le contexte d’intervention et des recommandations afin de mener à bien le projet. Ces recommandations sont issues de toutes les observations et ateliers que nous avons faits.

Nous avons pu constater que les bases de données des disciplines ne sont pas créées sur le même format ce qui rend l‘interopérabilité des données complexe. Ce défi est de l’ordre de la technologie et incombe donc à l’équipe d’informaticiens. Le but de notre intervention était de concevoir une ou des maquettes par l’étude des besoins utilisateurs et la prise en compte des freins et motivations de chacun. Nous devions répondre aux questions suivantes : Quels sont les besoins des utilisateurs dans le cadre du projet TRAJECTORIES ? Comment prendre en compte ces besoins pour rendre les données interopérables ? Et si les données étaient interopérables, comment l’utilisateur voudrait utiliser ces données ? Planning Afin d’organiser notre intervention, nous avions fait un planning en début d’intervention. Ce planning nous a permis de nous organiser et de rendre explicite nos buts. Globalement, notre planning a été respecté, les différentes étapes ont été réalisées. La partie questionnaire du lexique commun et des fonctionnalités s’est fait en même temps ce qui a allongé le temps dédié sur ces étapes. Le test d’utilisabilité de la maquette a eu lieu un peu plus tard que prévu mais toutes les étapes ont pu être effectuées (Cf. Annexe 1). Ce planning a été établi en fonction de la méthode utilisée et du temps prévu pour celle-ci. Cette méthode est la méthode THEDRE.

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Cette méthode d’intervention inclut l’utilisateur de façon précoce dans la conception. L’intervention de l’utilisateur est structurée par la méthode et agencée autour de trois étapes. Ces trois étapes sont celles de la démarche centrée utilisateur : Explorer avec l’utilisateur, co- construire et évaluer. La méthode THEDRE est une méthode qui permet de tracer les étapes de conception d’un outil. Ces étapes sont itératives. L’organisation en cycle de la méthode est fondamentale pour l’amélioration continue de l’outil conçu et pour avoir des données fiables et pertinentes. L’utilisateur est donc au cœur de la méthode puisqu’il intervient à différentes reprises et est la base sur laquelle l’outil est conçu (Mandran, 2017). La méthode THEDRE et la démarche centrée utilisateurs permettent l’utilisation d’outils quantitatifs et qualitatifs. Ces outils ne mesurent pas la même chose et donnent lieu à des méthodes différentes. La méthode qualitative donne lieu à l’utilisation d’outils qualitatifs tels que les entretiens ou les focus group. Il s’agit d’identifier des comportements, des phénomènes, ou, dans notre contexte d’intervention, les raisons de l’utilisation ou non, par les utilisateurs, de bases de données ainsi que les besoins individuels qui en découle. La méthode quantitative donne lieu à l’utilisation d’outils quantitatifs comme les questionnaires ou les tests utilisateurs. Il ne s’agit pas d’analyser le discours mais d’analyser des données quantifiées comme un taux, une fréquence, … Les données produites sont dites qualitatives car elles vont qualifier une situation ou un comportement. Les données sont quantitatives car elles vont quantifier la situation ou les comportements. Les données recueillis doivent généralement être analysées a posteriori. Bien que différentes, ces méthodes sont complémentaires puisqu’elles permettent à la fois de comprendre et de quantifier un phénomène. Ainsi, il y a un réel intérêt à utiliser ces deux méthodes. Dans un premier temps, il est possible d’analyser un discours individuel ou collectif pour récolter des informations précieuses pour explorer et co-construire le projet, et dans un second temps de tester des hypothèses ou des variables afin d’avoir des analyses quantifiant ces phénomènes. Le tableau 1 expose plus en détail les différences entre ces deux types d’approches.

 

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