Cours comprendre les jointures dans Access, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.
Les relations
ACCESS est un logiciel qui fait partie de la famille des SGBDR, c’est-à-dire des systèmes de gestion de bases de données relationnelles. La notion de relations est donc essentielle. Bien qu’il existe plusieurs types de relations, ACCESS ne gère que les relations de un à un, et les relations de un à plusieurs.
Pour créer une relation de un à un, il faut impérativement lier des champs ayant leur propriété « indexé » à « oui-sans doublon ».
Pour créer une relation de un à plusieurs, il suffit de lier les champs entre eux.
D’habitude, la relation se fait d’une clé primaire vers une clé étrangère.
La clé primaire est le champ de la table qui sert d’identifiant à un enregistrement. Il s’agit d’un champ indexé sans doublon.
La clé étrangère est le champ de la table qui servira à matérialiser la relation avec la clé primaire. Il doit être de même taille et de même type de données que la clé primaire à laquelle il est lié.
NB : Il est possible de créer une clé primaire multi-champs. Cependant, il n’est pas efficace de l’utiliser dans le cadre d’une relation. Une clé primaire multi-champs sert surtout de règle de gestion pour les enregistrements. Elle empeche d’avoir deux enregistrements ayant les mêmes valeurs dans les champs de la clé primaire. On peut obtenir le même résultat avec un index multichamps, sans qu’il s’agisse d’une clé primaire.
L’intégrité référentielle
Il convient, lors de la création de la relation, d’appliquer l’intégrité référentielle. L’intégrité référentielle est un mécanisme de vérification qui s’assure que chaque clé étrangère est en correspondance avec sa clé primaire. Non seulement il vérifie l’intégrité des données écrites dans la clé étrangère, mais encore, il maintient cette intégrité en cas de modification ou de suppression de la clé primaire. En conséquence, lorsque l’intégrité référentielle est appliquée sur une relation, on ne devrait pas trouver, dans la clé étrangère, de données autres que celles de la clé primaire. Dès lors, bien que toutes les données figurant dans la table contenant la clé étrangère soit en relations avec les données de la table contenant la clé primaire, l’inverse n’est pas exact.