Comparatif technique Windows/Unix

Comparatif technique Windows/Unix

On peut comparer Windows et les systèmes Unix ou Linux durant de longues heures sans obtenir de résultat probant en raison de la constante partialité de jugements. Nous avons choisi pour notre comparaison d’observer différentes étapes que chaque administrateur rencontre en utilisant une base de données. Nous n’évaluons pas les aspects système d’exploitation ou performance, mais les tâches rencontrées au quotidien sur les deux systèmes par un administrateur Oracle 10g.Les prérequis à vérifier avant l’installation sont nom- breux et divers : version exacte du système d’exploita- tion et des librairies système, création d’utilisateurs et de groupes, espace disque disponible, validations de cer- tains paramètres du système d’exploitation, compilation si nécessaire d’un nouveau noyau, etc.

L’utilisateur Windows qui installe Oracle sur une machine Windows Serveur ou Windows Workstation doit néces- sairement appartenir au groupe « Par convention, le compte utilisateur Unix servant à ins- taller Oracle se nomme « oracle ». Ce nom n’est pas obligatoire, mais il doit impérativement appartenir au groupe Unix OSOPER ou OSDBA. Ces paramètres figu- rent dans les fichiers /etc/passwd et /etc/group.Les communications inter processus sont gérées par des threads et non des processus. Ces ressources, y compris la mémoire partagée et les sémaphores ne sont pas modifiables par les utilisateurs.Les ressources permises par le système sont parfois inadéquates pour une base de données importante. Il faut alors modifier les paramètres de mémoire partagée (SHMMAX) et de sémaphores (SEMMNS) puis recom- piler le noyau Unix.

Le fonctionnement est identique, mais les variables ORACLE_BASE et ORACLE_HOME sont dans la base de registre Windows. La gestion sur un même serveur de différentes versions d’Oracle est moins aisée sous Windows que sous Unix. Un utilitaire permet de bascu- ler les variables du registre d’une version à l’autre.Plusieurs répertoires ORACLE_HOME peuvent être situés sous un répertoire ORACLE_BASE unique. Chaque répertoire ORACLE_HOME contient une version Oracle (8.1.x, 9.x…). Il est possible de modifier le contenu de la variable d’environnement ORACLE_HOME pour utiliser une version précise des logiciels. ORACLE_HOME et ORACLE_HOME sont des variables d’environnement Unix.

Emplacement des VARIABLES ou VALEURS de référence nécessaires au fonctionnement des produits Oracle

Ce sont soit des variables d’environnement position- nées au niveau du système d’exploitation, soit desvaleursstockéesdansl’arborescence HKEY_LOCAL_MACHINE/SOFTWARE/ORACLE. On peut vérifier les variables d’environnement par la com- mande « set » et consulter les valeurs existant dans le registre avec un éditeur de registre.Il s’agit de variables d’environnement, positionnées soit dynamiquement à l’invite Unix, soit dans les fichiers d’initialisation de session Unix ( .profile, .bash, etc.).; l’installateur graphi-que écrit en Java se lance automatiquement, une fois les classes Java nécessaires à son fonctionnement installées. Chaque base de données doit être associée à un ser- vice Windows, créé simultanément à la base de données ou au moyen de l’utilitaire ORADIM. Une fois le service créé, il doit être lancé avant de pouvoir démarrer la base associée. Il peut fonctionner en tâche de fond et être lancé automatiquement si aucun utilisateur n’est con- necté au serveur. Par défaut, les services fonctionnent sous le compte SYSTEM qui possède le droit « Adminis- trateur Local ».

Contrôle des instances par le système d’exploitation

Pour un administrateur système, les connaissances requises et le travail à effectuer sont assez différents selon qu’il opère sur un poste doté de Windows/XP ou d’Unix/Linux. 10g pour Windows et Oracle 10g pour Linux sont minimes, il utilisera indifféremment les deux systèmes. Les outils graphiques fournis par Oracle, qui étaient l’apanage de Windows, sont maintenant identiques pour les deux systèmes car écrits en Java. De plus, certains outils spécifiques à Windows ont été ajoutés. Ils offrent une intégration maximale à l’environnement Windows XP.Dans ce chapitre, nous effectuons quelques rappels concernant la base de registre ainsi que les services Windows. Ensuite, nous passons rapidement en revue l’ensemble des outils stan- dards de Windows qui seront utilisés tout au long de ce livre. Cette liste est loin d’être exhaustive et nous n’avons pas la prétention de vous apprendre à les exploiter. Nous nous contenterons de préciser dans quel contexte ils sont utiles pour administrer une base Oracle.

La base de registre de Windows 2000, 2003, XP joue un rôle capital dans le fonctionne- ment du système d’exploitation. C’est le lieu central où sont conservées toutes les infor- mations touchant la configuration du système comme la séquence d’initialisation, la configuration matérielle, les stratégies de sécurité, les options propres à un utilisateur particulier, le lancement d’applications ou de services. Précédemment, toutes ces informations étaient stockées dans une multitude de fichiers de configuration se terminant par « .ini ». La base de registre centralise ces informations dans des fichiers lisibles uniquement par certains outils et les interfaces de programmation fournies par Microsoft.

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