Comparaison par type d’engin de pêche

Comparaison par engin de même type

Comparaison par type d’engin de pêche

Sennes tournantes  

Débarquements La figure 6 décrit les variations mensuelles des débarquements des deux unités qui opèrent avec la senne tournante. L’analyse de celle-ci montre que les quantités de produits débarqués par les sennes tournantes (st1 et st2) les plus importantes sont enregistrées entre mai-juin avec un pic en mai. A l’exception du mois d’avril, les quantités débarquées par la st2 (63490 kg) sont plus élevées que celles de la st1 (30236 kg). Figure 6 : Evolution mensuelle des quantités de produits halieutiques débarqués par les deux sennes tournantes (Mars-Juin, 2016). St1=senne tournante 1 et st2=senne tournante 2. ii. Nombre de sorties En ce qui concerne le nombre de sorties associées aux débarquements, il est illustré sur le graphique ci-dessous (Fig.7). Le nombre de sorties des deux unités opérant avec la senne tournante est quasi similaire, sauf en avril où celui de la st1 est largement supérieur. Le Comparaison par engin de même type Comparaison par type d’engin de pêche a. Sennes tournantes Etude des effets des engins de pêche pour la conservation des ressources halieutiques au niveau de l’aire marine protégée de  maximum de sortie est observé en mai pour les deux sennes. Par contre, les minima enregistrés sont différentes, ils s’affichent en mars et mai respectivement pour la st1 et st2. Figure 7 : Evolution mensuelle du nombre de sorties par les deux senneurs (Mars-Juin, 2016). St1=senne tournante 1 et st2=senne tournante 2. iii. Consommation en carburant Pour ce qui est de l’évolution mensuelle de la consommation de carburant de ces deux unités utilisant la senne tournante, elle est présentée sur la figure 8. A l’image des débarquements, en dehors du mois d’avril, la consommation en carburant de la pirogue utilisant la st2 est de loin la plus élevée. La quantité de carburant consommée par les deux unités de senne tournante la plus importante est notée en mai. Les quantités consommées les plus faibles par la st1 et la st2 sont enregistrées respectivement en mars et avril. Figure 8 : Evolution mensuelle de la consommation en carburant par les deux senneurs (Mars-Juin, 2016). St1=senne tournante 1 et st2=senne tournante 2. Etude des effets des engins de pêche pour la conservation des ressources halieutiques au niveau de l’aire marine protégée de Cayar Institut Universitaire de Pêche et d’Aquaculture / Mémoire de fin d’études / Nafissatou GUEYE Page 22 iv. Capture par unité d’effort de pêche(CPUE) et capture par litre de carburant consommé (CPLC) La variabilité mensuelle des CPUE et CPLC pour les deux unités de senne tournante est illustrée (Fig. 9).

Les rendements par sortie de la st2 sont supérieurs que ceux de la st1tous mois confondus (Fig. 9a). En revanche, en ce qui concerne les rendements par litre de carburant consommé, ceux de la st1 sont plus élevés (Fig. 9b). Pour la st1 les pics de CPUE et de CPLC sont observés respectivement en juin et mai. Toutefois. Par contre pour la st2, le mois de mai correspond aussi bien au maximum de CPUE que celui de CPLC. Figure 9 : Evolution mensuelle des captures par unité d’effort (CPUE) et capture par litre de carburant consommé (CPLC) par les deux senneurs (Mars-Juin, 2016). St1=senne tournante 1 et st2=senne tournante 2. b. Palangres i. Débarquements La figure 10 présente les fluctuations mensuelles des quantités de produits débarquées par les deux pirogues qui pêchent avec la palangre. Elle montre que les débarquements de la pl1 sont supérieurs à ceux de la pl2. Sur la période avril-juin, ils représentent plus du double de ceux de la pl2. Les périodes de maximum de débarquements diffèrent d’une équipe à une autre, la pl1 affiche son pic majeur en mai, alors que celui de la pl2 apparait en mars. Toutefois, les périodes de faibles débarquements sont identiques et correspondent au mois d’avril.   Figure 10 : Evolution mensuelle des quantités de produits halieutiques débarqués par les deux palangriers (Mars-Juin, 2016). pl1=palangre 1 et pl2=palangre 2. ii. Nombre de sorties Concernant l’activité de pêche, on constate que le nombre de sorties de la pl1 est relativement plus élevé que celui de la pl2 (Fig. 11).

Néanmoins, leur nombre de sorties au mois de mars est identique. L’activité de pêche pour la pl1 est maximale en mai, tandis que celle de la pl2 est plus intense en mars et mai. Leur activité minimale est enregistrée en avril. Figure 11 : Evolution mensuelle du nombre de sorties par les deux palangriers (Mars-Juin, 2016). pl1=palangre 1 et pl2=palangre 2. iii. Consommation en carburant Lorsqu’on s’intéresse à la consommation de carburant associé à ces sorties, on note que celle la plus importante pour la pl1 est observée en mai, alors que celle de la pl2 s’affiche en mars (Fig. 12). Les minima de consommation diffèrent d’un engin à l’autre, celui de la pl1 est  enregistré en juin et celui de la pl2 en avril. Sur la période avril-mai, la consommation de la pl1 est plus élevée que celle de la pl2. Figure 12: Evolution mensuelle de la consommation en carburant par les deux palangriers (Mars-Juin, 2016). pl1=palangre 1 et pl2=palangre 2. iv. Capture par unité d’effort de pêche et capture par litre de carburant La figure 13 illustre les rendements par sortie et par litre de carburant consommé par les deux unités opérant avec la palangre. Les CPUE et les CPLC de la pl1 sont importants que celles de la pl2 sur toute la période d’étude. Pour les deux palangriers, les maxima et minima de CPUE sont observés respectivement en mars et juin. Par contre, pour les CPLC, les pics sont notés en juin et mars successivement pour la pl1 et la pl2.  

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