Comparaison du poids et du nombre de capsule en fonction du mode de culture et de la culture précédente
Avec des potentialités des marchés entrepris par l’AGOA, le coton équitable, l’accord de partenariats avec les pays asiatiques, les pays africains, et les autres pays partenaires de Madagascar, les pays européens (Accord de Cotonou et Initiative Tout Sauf les armes), sous l’égide du CNUCED, Madagascar et ses partenaires essaient en même temps de développer des échanges bénéficiaires réciproques pour le développement de la filière textile comprenant le coton. Les techniques utilisées pour la culture cotonnière diffèrent pour chaque producteur et il appartient à chaque producteur de choisir sa technique. Dans cette étude, la technique choisie pour la culture cotonnière est le système de culture à Semis Direct sous Couverture Végétale. Le rendement obtenu est d’une valeur de 600 kg/ha.
Niveau du traitement du cotonnier
Ouest affiche 7 à 11 traitements pendant le cycle du cotonnier, le traitement pris à Ivory était de 5 traitements soit 2 traitements aux larvins[a] à raison de 1 l/ha à chaque attribution, 2 Afin de lutter contre les maladies et les ravageurs, il est recommandé de connaître les points suivants : – La carence de la plante en eau, en azote, en phosphore, en potassium, et en oligo-élément ; – les plantes environnantes pour savoir s’il existe des plantes hôtes ; – la parcelle en général afin d’en obtenir un statistique simplifié ; – la localisation des endroits qui sont plus atteints que d’autre sur la parcelle ; – l’analyse d’un cotonnier en terme de dégâts ; – l’augmentation des doses des insecticides et fongicides de traitement du cotonnier tout en traitements au karaté[g] composé de 0,15 l/ha à par jet, et un traitement de 2,5 g de gaucho à mélanger avec 0,8 kg de coton graine égrené. Ce qui a augmenté considérablement les attaques des ravageurs du cotonnier, d’où la baisse du rendement par hectare du site d’expérimentation. Les plantes hôtes ou/et vecteur de maladie sont à mettre à distance par rapport à la culture cotonnière. Le Tableau 6 montre les nécessités de luttes chimiques et/ ou culturales à entreprendre à chaque ravageur et maladie du cotonnier. Un exemple est la nécessité d’une lutte chimique contre la punaise disdercus ssp de l’ordre des hétéroptères.
Qualité de la fibre de coton cultivée à Ivory et perspective d’avenir de la filière cotonnière
Dans les années 80, Madagascar a possédé 6 grandes unités de textiles dont COTONA, SOTEMA, SOMACOU, SUMATEX, SAMAF, FANAVOTANA-FILATURE ET TISSAGE. Actuellement, elle ne compte plus que 4 sociétés de filature opérationnelles : COTONA, SOMACOU, SAMAF, et FANAVOTANA.[12] La SUMATEX a fait faillite après quelques années d’activité, et la SOTEMA a fermé ses portes en 1997. Comptant 2 800 employées, SOTEMA a cessé ses activités pour des difficultés financières. La créance de la SOTEMA est évaluée à 130 milliards Fmg ; et elle doit 16 milliards au JIRAMA. Le non remboursement de ces 16 milliards a engendré un litige entre le JIRAMA et la SOTEMA qui a abouti à la fermeture de cette dernière. La SOTEMA a L’essai de la culture cotonnière sur SDCV a apporté ses fruits et a prouvé la possibilité de ladite culture dans le site d’expérimentation à Ivory. Les résultats de la consultation des littératures ont permis de mettre en pratique le coton sur SDCV, dans la parcelle de l’ONG TAFA à Ivory.
Les études climatiques et techniques agriculturales classifient successivement et simultanément les mois de campagne agriculturale 2006-2007 en différentes types de mois et permettent d’omettre les suggestions dans la partie discussion. Ces résultats seront utilisables par les futurs chercheurs comme une relance de la culture cotonnière dans le Moyen-Ouest abandonné suite aux ravageurs et agresseurs du cotonnier. Le prix du transport dans certaines zones favorables à la culture cotonnière laisse entrevoir le choix de la faisabilité d’implantation d’usine dans les lieux ou le choix de transport des produits dérivés du cotonnier à Antsirabe. Les accroissements du rendement à l’hectare obtenu des cultures sur SDCV montrent que le système de culture hybride bio-organique à minimum de labour et minimum d’intrants est profitable. Ces accroissements témoignent les perspectives d’avenir pour le système de culture, particulièrement pour la culture cotonnière sur SDCV au Moyen-Ouest.
Les accroissements du rendement à l’hectare obtenu des cultures sur SDCV montrent que le système de culture hybride bio-organique à minimum de labour et minimum d’intrants est profitable. Ces accroissements témoignent les perspectives d’avenir pour le système de culture, particulièrement pour la culture cotonnière sur SDCV au Moyen-Ouest. à Madagascar 2006, particulièrement dans le Moyen-Ouest et le Sud-Ouest et d’autres régions agro-écologique ; au Brésil 2003, spécifiquement dans le Fazenda Mouräo ; aux Etats-Unis 2007, particulièrement à l’Etat de Maryland, ARS Beltsville, USDA 2007. La continuité de la recherche est primordiale. Certaines priorités de développement de la zone enquêtée selon une approche participative ont été évoquées et prises en considération. Elles seront observées, considérées, étudiées, et appliquées dans les prochaines recherches et développement.