Comparaison des résultas obtenus pour les hydrocarbures

L’analyse des résultats obtenus lors de l’évaluation de la pollution industrielle et urbaine dans la région de Skikda, fait ressortir une évolution spatio-temporelle des paramètres chimiques, micro biologiques et organique dans les eaux superficielles du littoral marin ainsi que des teneurs en 9 métaux lourds dans le sédiment superficiel. les concentrations en coliformes totaux, coliformes fécaux et streptocoques fécaux, effectué par le secteur de la santé, aucun autre type de suivi n’est établit au niveau de la région de Skikda notamment pour les métaux lourds et les hydrocarbures. littoral de Skikda effectué durant une période de 10 mois nous permettent de constater que les valeurs maximales sont caractérisées par une variabilité spatiale en fonction du paramètre considéré.

Pour la température, la valeur maximale est obtenue au niveau du site 17 (point chaud) au mois de mai ce qui s’explique par le fait que la température ambiante au cours de la journée ou a été fait le dosage était particulièrement élevée. Cependant, la valeur minimale a été également enregistrée au mois de mai au niveau du site 19 ce qui est probablement due au fait que les masses d’eau plus froides, donc plus légères remontent vers la surface en plus du fait que ce site est plus ouvert aux intrusions du large du bassin Méditerranéen. Néanmoins, l’évolution mensuelle des températures pour chaque site est conforme à celle enregistrée dans la même région (ROUIDI, 2002) ainsi que dans d’autres sites de la méditerranée, notamment dans la baie de Annaba (BOUHAYENE, 2002 et OUNISSI et al., 1998) et de Port-Cros en France (AUGIER et al.,1980). Les valeurs obtenues sont saisonnières et également en conformité avec celles enregistrées en périodes ultérieures, notamment pour l’ancien port de Skikda (S18) et les sites avoisinants (LEM, 1998). Au niveau des sites 12, 13 et 14 représentants 3 rejets potentiels industriels, les températures enregistrées tout au long de la période de l’étude sont en dessous de la valeur limite ( 30°C) mettant ainsi en évidence la conformité de ces rejets avec les normes et la réglementation en vigueur.

La variabilité spatio-temporelle du pH est relativement faible. Cependant, toutes les valeurs enregistrées dépassent la valeur limite inférieure ce qui nécessiterait un suivi. Mais ces mêmes valeurs demeurent conformes à celles enregistrées dans la même région (LEM, 1998 ; ROUIDI, 2002 ) avec un dépassement de la valeur limite supérieure, pour le site 12 aux mois de mars et d’octobre, et tout au long de la période de l’étude pour le site 13, cette tendance basique trouverait probablement son explication dans la concentration et le type de produits chimiques rejeté, notamment pour le site 13 (industrie pétrochimique) et ceci met en évidence une non-conformité totale pour le complexe CP1/K de ces rejets d’effluents avec la réglementation en vigueur. Les valeurs maximales pour l’oxygène dissout sont obtenues durant la saison du printemps et de l’automne et ceci s’explique par une activité photosynthétique intense du phytoplancton caractéristique en ces périodes de l’année. Les taux de saturations enregistrés sont conformes à ceux obtenu pour la même région au cours d’autres suivis (HAMIDI, 1997) et leur conformité aux normes réglementaire est également mise en évidence.

Pour l’ancien port (site 18), une nette évolution est marquée pour les 4 paramètres considérés. Ainsi, comparées aux résultats du LEM (1998), les valeurs de la température, de la salinité et du pH obtenues au cours de notre étude sont relativement élevées. Ces facteurs étant interdépendants, cette élévation trouverait probablement son explication dans le réchauffement de la terre. Cependant, nous notons une légère baisse de la conductivité électrique qui traduit une baisse de la matière en suspension. les résultats obtenus sont également comparables à ceux de HAMIDI (1997), exception faite pour le pH du rejet du CP1/K où l’on constate une élévation du pH qui pourrait s’expliquer par la nature chimique du rejet lui-même. en évidence une prédominance des coliformes totaux, suivis des streptocoques fécaux et enfin des coliformes fécaux. Cependant, d’un point de vue spatiale, nous avons pu constater une forte concentration de la flore microbienne au niveau de la commune de Skikda, suivie enregistrées pour toutes les stations considérées au niveau des communes de Filfila et de Ain Zouit, indiquant ainsi que les eaux marines de ces zones sont de bonne qualité bactériologique. Ces concentrations sont conformes à celle obtenues pour les mêmes zones au cours de suivis ultérieurs (HAMIDI, 1997). comprises entre la valeur guide et la valeur limite durant la saison estivale nécessitent une surveillance continue, d’autant plus qu’au mois de juillet on a pu observer une concentration dépassant la valeur limite. De même pour le site 9 ( PL. Ben Mhidi poste2) les concentrations observées sont comprises entre la valeur guide et la valeur limite, et ce à partir du mois de mars et s’étalent jusqu’à octobre. Ces concentrations sont proportionnelles à l’élévation de la température.