Comment utiliser la bourse et l’immobilier en synergie pour augmenter votre vitesse d’enrichissement

Comment utiliser la bourse pour accélérer sa vitesse d’enrichissement et atteindre l’indépendance financière

La bourse est souvent vue comme une grande machine de spéculation où des gens achètent et vendent dans l’espoir de faire un profit, avec au final beaucoup de perdants et peu de gagnants.
Cette vision n’est pas tout à fait fausse : il doit exister des centaines de stratégies boursières différentes, et dans les faits très peu fonctionnent de manière durable.
Ceci pour deux raisons :
-Le marché boursier est très difficile à « battre » c’est à dire qu’il est très difficile de faire une performance meilleure que l’indice boursier à long terme. Pour preuve, plus de 90% des gérants de fonds européens font moins bien que les marchés actions mondiaux sur une période de 10 ans.
-Beaucoup de ces stratégies sont vendues par des marketeurs peu scrupuleux qui gagnent leur vie en les vendant plutôt qu’en les appliquant.
Quelle stratégie adopter?
Pour avoir une méthode solide en bourse, il vous faut une stratégie qui minimise vos chances de pertes tout en maximisant votre rendement : les probabilités de gagner de l’argent doivent être fortement en votre faveur.
A mon sens, cela nous permet d’éliminer directement toutes les stratégies de trading de nos options : plus de 90% des traders à long terme finissent perdants, et 98% des day traders (ceux qui achètent et vendent dans la même journée) perdent de l’argent. Ces chiffres ont été confirmés par les études de deux doctorants en finance, Barber et Odean, qui ont analysé des milliers de comptes de trading.
Ne vous laissez donc pas avoir par les individus peu scrupuleux qui font la promotion de stratégies de trading aux rendements miraculeux : dans plus de 90% des cas elles ne fonctionneront pas et vous perdrez de l’argent (je le sais pour en avoir testé plusieurs moi même).
Si nous éliminons le trading, que nous reste-t-il comme méthode d’investissement?
La seconde méthode la plus populaire, c’est d’investir de manière passive : c’est le choix que font beaucoup de gens qui n’ont pas de temps à consacrer à la bourse. Investir de manière passive, cela veut dire que vous achetez un fonds d’investissement qui va simplement répliquer un indice boursier (comme le CAC 40 par exemple).
Et investir passivement est une bonne solution, le problème c’est que la vitesse d’enrichissement est assez lente. Les distributions de dividendes des indices boursiers se situent, à l’heure ou j’écris ce guide, entre 2 et 3% (selon si vous investissez en Europe ou aux Etats-Unis). A peu prêt autant qu’une assurance vie. Cela prendra donc pas mal de temps avant que vous ne puissiez remplacer votre salaire par les revenus que vous percevrez de vos placements en bourse.
Fort heureusement il y a une troisième solution, qui ne consiste ni à faire du trading, ni à investir passivement et qui permet d’accélérer considérablement votre vitesse d’enrichissement. Cette option, c’est une stratégie de rendement basée sur l’investissement dans des sociétés de qualité à dividendes croissants.
Pourquoi baser sa stratégie sur les dividendes (et pas sur le prix des actions)
Tout d’abord parce que les dividendes sont des flux de capitaux réguliers, prévisibles, toujours positifs, et bien plus stables que la valeur des titres. Mais aussi parce que la bourse offre une opportunité unique en son genre.
Imaginez si votre Livret bancaire vous payait un taux qui augmente automatiquement chaque année? 3.3% la première année, 3.6% la seconde, 4% la troisième… imaginez le taux de rendement que vous auriez d’ici quelques années.
Et bien c’est exactement ce qu’il est possible de faire en bourse en investissant dans une catégorie d’actions particulières : les actions à dividendes croissants. En plus de la croissance des dividendes, ces actions offrent de multiples atouts pour l’investisseur à long terme que je vais vous présenter en détails.

Un rendement élevé

Les actions payant des dividendes croissants offrent des rendements globaux plus élevés historiquement que celles qui n’en versent pas. Pour preuve, voici un graphique (tiré du site proshares.com) illustrant la performance de ces titres entre 1987 et 2015. Vous pouvez voir en vert les « Growers », c’est à dire les sociétés ayant augmenté leurs dividendes chaque année, et en bleu foncé les « Payers », c’est à dire les sociétés qui versent des dividendes réguliers (sans nécessairement les augmenter).
Ces deux catégories d’actions ont une performance bien plus élevée que les « Non-payers » (les sociétés qui ne versent pas de dividendes) et que les « Cutters » (les sociétés qui pour une raison ou une autre suppriment ou diminuent les dividendes versés). En termes de rendements totaux à long terme, les actions à dividendes croissants l’emportent haut la main sur les autres.

Robustesse des sociétés

Une société qui a augmenté ses versements de dividendes régulièrement depuis une décennie ou plus est nécessairement une société qui dispose d’un avantage particulier dans son secteur. Les dividendes reversés aux actionnaires sont une part du bénéfice de l’entreprise qui est redistribuée. Si le bénéfice de la société n’augmente pas, il est impossible d’augmenter le dividende dans la durée sans finir en faillite. Attention toutefois, ce n’est pas parce qu’une entreprise a augmenté ses dividendes depuis 20 ans qu’elle ne peut pas connaitre de difficultés aujourd’hui et les couper demain, c’est pour cela qu’il est important de faire un contrôle qualitatif de la société et de ne pas acheter des payeurs de dividendes « au hasard ». Cependant vous comprendrez qu’en vous concentrant sur cette catégorie d’actions vous mettez naturellement les chances de votre coté et misez sur des sociétés de qualité.

Volatilité réduite

Les sociétés qui paient des dividendes ont en règle générale des fluctuations de prix plus réduites que les actions qui n’en paient pas. Voici ci-dessous un graphique de Bank of America illustrant la volatilité des actions payant des dividendes comparée aux actions qui n’en paient pas. Vous pouvez voir en bleu que la volatilité est nettement plus faible pour les actions qui paient un dividende supérieur à zéro. Ceci est important car une volatilité réduite a généralement un impact positif sur la psychologie de l’investisseur. Concrètement cela signifie que si le marché actions tombe fortement, vos payeurs de dividendes tomberont théoriquement beaucoup moins.

Cash-flow régulier

Avoir des rentrées d’argent fréquentes (par le biais des dividendes) vous permettra d’accélérer grandement votre vitesse d’enrichissement grâce au réinvestissement de ces dividendes, vous bénéficierez ainsi pleinement du pouvoir des intérêts composés.

Plus de dividendes chaque année

Dans le graphique posté dans le point numéro 1 vous pouvez lire « dividend grower « , ce qui veut dire que : les dividendes versés augmentent d’année en année (à un taux plus ou moins élevé en fonction des sociétés). C’est à dire que si une entreprise vous verse 5% aujourd’hui, vous toucherez par exemple 5.3% l’an prochain sur vos titres et 6% dans 3 ans. C’est comme cela qu’au bout de plusieurs années vous pouvez vous retrouver avec des retours de 10, 12, 15% sur le capital investi initialement et ceci sans rien faire d’autre que de conserver vos titres. L’effet boule de neige est très fort ici au niveau de l’enrichissement puisque 3 facteurs jouent en votre faveur simultanément : l’augmentation du prix des titres, l’augmentation du dividende versé et la force des intérêts composés.

Des frais bas

En bourse, il existe deux types de frais qui viennent impacter négativement votre performance à long terme : les frais de gestion (ce sont les frais prélevés par une tierce personne qui gère votre portefeuille pour vous) et les frais de transactions (chaque fois que vous passerez un achat ou une vente, des frais seront prélevés). Il est absolument essentiel de minimiser le nombre de transactions si vous voulez gagner de l’argent. Fort heureusement investir dans des actions à dividendes croissants vous permettra de réduire vos frais de transactions au minimum puisque vous achèterez des titres peu fréquemment et avec l’objectif de les conserver le plus longtemps possible. Et comme vous gèrerez vous même votre portefeuille, vous n’aurez aucun frais de gestion!

Une protection naturelle contre les bulles spéculatives

Les bulles spéculatives se produisent typiquement dans des secteurs très innovants qui entrent en phase de surchauffe. Les opérateurs surestiment les profits que seront capables de réaliser ces sociétés dans le futur, les prix se déconnectent des fondamentaux, et lorsque la réalité reprend ses droits, la bulle explose et les spéculateurs perdent beaucoup d’argent. C’est ce qui s’est passé dans les années 2000 avec la bulle internet et plus récemment dans le secteur des biotechnologies. Sélectionner des sociétés avec un long historique de dividendes croissants vous tiendra naturellement à l’écart de ces secteurs. Les meilleurs payeurs de dividendes sont typiquement des sociétés bien établies dans des industries matures : Coca Cola ou Wal Mart aux Etats-Unis, l’Oréal ou BIC en France (pour ne citer qu’eux).
Ce que l’on peut accomplir avec cette méthode
Le reproche qui est souvent fait à cette stratégie, c’est qu’elle peut sembler un peu lente (du moins par rapport à d’autres stratégies plus spéculatives… qui ont aussi beaucoup plus de chances de vous faire perdre tout votre argent!). Nous allons voir que ce reproche est injustifié.
Si vous épargnez pendant 10 ans la moitié de votre salaire mensuel et que vous le placez dans une action comme Air liquide ou Coca Cola, en supposant un rendement initial autour de 5% et en prenant le chiffre de croissance du dividende annuel moyen sur 30 ans qui est autour de 9% dans le cas de ces deux titres, vous gagneriez dans 10 ans environ 1400 euros de dividendes mensuels, soit de quoi couvrir le montant de vos dépenses courantes et arrêter de travailler si vous le souhaitez.
Si vous pensez qu’épargner la moitié de votre salaire (soit 1000 euros par mois environ) est irréaliste (et ça ne l’est pas, vous trouverez sur plus-riche.com plusieurs ressources pour vous aider à atteindre cet objectif), supposons que vous épargnez deux fois moins, soit autour de 500 euros par mois que vous placez dans ce type de société. Dans 10 ans vous gagnerez environ 775 euros de dividendes mensuels. Un assez joli complément de salaire, qui de plus, continuera de grandir année après année.
Prenons un dernier cas de figure dans lequel vous n’épargnez que 250 euros par mois pendant ces 10 ans (tout le monde peut le faire). Vous obtiendrez un complément de salaire de 460 euros par mois en ayant mis de coté seulement 3000 euros par an (soit un gros mois de salaire). Si vous aviez placé cet argent sur un Livret A au taux actuel, vous gagneriez 18 euros par mois environ. Voilà pour ce qui est des grandes lignes de la stratégie à appliquer en bourse pour vous enrichir avec un minimum de risques.
Maintenant, en fonction de votre situation personnelle, peut être que vous voyez certains problèmes apparaitre : peut être que vous estimez manquer de capacité d’épargne chaque mois, ou peut être que vous considérez que les revenus finaux ne sont pas assez importants à votre gout (vous voulez plus de 1400 euros/mois).
Ce sont deux problèmes qui peuvent être résolus de multiples manières (réduire vos dépenses mensuelles, prendre un second job temporairement pour booster votre capacité d’épargne, créer un business sur internet, demander une augmentation, vendre certaines de vos possessions, etc…).
Mais disons que toutes ces solutions ne vous tentent pas particulièrement et que vous préférez passer par un chemin plus facile (et qui ne vienne pas augmenter votre temps de travail). Pour cela il existe une solution, qui vient parfaitement compléter notre stratégie boursière et qui est le second pilier de notre stratégie globale d’investissement : l’investissement en immobilier locatif.

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Comment utiliser l’immobilier pour accélérer sa vitesse d’enrichissement et atteindre l’indépendance financière

Le principal avantage de l’investissement en immobilier, c’est qu’il vous permettra de vous constituer un patrimoine et de vous enrichir même si vous n’avez pas d’argent pour investir à la base. Pour réaliser cela, vous devrez utiliser ce que l’on appelle « l’effet de levier ».
L’effet de levier c’est tout simplement le fait d’emprunter à votre banque tout ou une partie du capital dont vous avez besoin pour réaliser un achat. Par exemple, disons que vous n’avez que 10 000 euros pour acheter un appartement qui en coute 100 000 : vous empruntez donc 90 000 euros à la banque. Vous avez utilisé vos 10 000 euros pour faire « levier » et acheter un bien à 100 000 euros.
Si vous n’avez pas du tout d’argent, vous pouvez également emprunter 100% de la somme, votre effet levier sera alors maximum puisque vous avancerez 0 euros.
L’effet de levier en finance fonctionne grosso modo de la même manière que dans le monde physique : il vous permet de soulever de lourdes charges financières avec très peu de moyens. Ceci vous permet de bénéficier d’avantages majeurs. Vous utilisez l’argent de quelqu’un d’autre (la banque) pour acheter un actif qui vous rapportera, à vous, un rendement tous les mois. Et vous faites ensuite rembourser les mensualités que vous devez régler par le locataire qui loue cet appartement. Vous utilisez donc l’argent de la banque et l’argent de votre locataire pour financer un appartement qui au final ne vous coutera rien.
Reprenons notre exemple. Si vous mettez 10 000 euros sur la table, et que vous empruntez 90 000 euros pour acheter un appartement à 100 000 euros. Sur les 10 000 euros que vous aurez investi initialement, vous encaisserez disons 600 euros de loyer chaque mois versé par votre locataire dès le premier mois. Soit en annualisé 600 x 12 mois de loyers = 7200 euros. Vous encaisserez donc un rendement de 7200 euros sur vos 10 000 euros initiaux, ce qui fait un rendement annuel de 72% sur votre capital. Absolument imbattable. Et moins vous mettez d’argent sur la table, plus votre rendement est élevé (mais plus le crédit sera long pour conserver des mensualités raisonnables, c’est pour cela qu’il convient de bien faire ses calculs à l’avance).
Attention cependant : l’immobilier vous engage sur des sommes importantes et sur de longues périodes de temps. Il faut donc bien choisir le bien sur lequel on s’engage, la durée du crédit, s’assurer d’avoir une rentabilité suffisante pour couvrir les mensualités sans avoir à ajouter d’argent de sa poche, s’assurer que l’on est dans une zone dynamique et que l’on trouvera des locataires facilement, et avoir une situation financière suffisamment « propre » pour que la banque accepte de nous prêter de grosses sommes d’argent (ne vous inquiétez pas trop pour cela, du moment que vous avez un emploi stable, que vous n’êtes pas à découvert tous les mois et que votre projet est de qualité, vous ne devriez pas avoir trop de problèmes avec votre banquier).
Peut on gagner de l’argent tout de suite avec l’immobilier?
Certaines personnes se sentent freinées à l’idée d’investir dans l’immobilier car elles pensent qu’on ne commence à gagner de l’argent en encaissant les loyers qu’à la toute fin du crédit. Dans les faits ce n’est pas le cas.
Si le rendement du bien immobilier est suffisant (ou que vous faites un apport de départ en cash pour réduire les mensualités), vous créerez ce que l’on appelle un cash flow positif. Le cash flow positif, c’est ce qui se passe quand il vous reste de l’argent dans la poche, même après avoir remboursé la mensualité du crédit (et les frais).
Concrètement : si vous encaissez un loyer de 600 euros, que vous remboursez un crédit de 400 euros, et que les frais généraux (charges, taxes, etc) vous coutent 100 euros par mois, il vous reste alors 100 euros qui vont directement dans votre poche. Félicitations, votre salaire mensuel vient d’augmenter de 100 euros par mois et ce dès le jour 1 de votre investissement!
Si vous voulez gagner beaucoup d’argent en plus tout de suite, il vous faut donc créer beaucoup de cash flow. Et pour créer beaucoup de cash flow il n’existe que cinq solutions :
-soit vous augmentez la durée du crédit pour diminuer le montant de vos mensualités (vous remboursez moins vite, mais l’appartement vous met de l’argent dans la poche tous les mois que vous pouvez réinvestir ou utiliser pour vos dépenses courantes)
-soit vous trouvez un bien avec une grosse rentabilité qui viendra couvrir le crédit et mettra de l’argent dans votre poche (ce qui est possible mais demandera du temps et des recherches, les investisseurs étant des individus rationnels, les bonnes affaires ne restent en général pas très longtemps sur le marché),
-soit vous multipliez les achats immobiliers (vous gagnez 100 euros de cash-flow sur votre premier studio, puis vous en achetez un second qui vous rapporte 100 euros, puis un troisième, etc). Dans ce cas de figure, c’est la banque qui risque de calmer vos ardeurs après quelques achats mais en général il y a une certaine marge avant que ce ne soit réellement une barrière, tout cela dépend bien sur de votre situation financière, de vos revenus, et de la qualité de vos montages.
-soit vous utilisez beaucoup de levier (si vous investissez dans un bien très cher, par exemple un immeuble à 500 000 euros avec un rendement de 10%, vous aurez 50 000 euros de loyers versés et l’excédent après remboursement de la mensualité sera mécaniquement plus élevé. Cependant s’engager sur un montant aussi élevé signifie également prendre des risquées élevés. Si quelque chose se passe mal, vous êtes engagé sur une grosse somme et vous pouvez très vite vous retrouver dans une situation financière délicate)
-soit vous mettez plus d’argent sur la table (augmenter votre apport en cash diminuera le montant de la mensualité et augmentera donc votre cash-flow mensuel à durée équivalente).
C’est là que vous allez devoir ajuster la stratégie en fonction de vos objectifs personnels :
-Si votre but est par exemple de vous assurer un revenu complémentaire à votre retraite dans 10 ou 15 ans, ou bien que vous achetez un appartement dans le but d’y emménager d’ici quelques années, vous chercherez plutôt à rembourser rapidement votre crédit et créer un cash-flow positif sera un objectif secondaire : vous pouvez cibler des biens qui s’autofinancent et raccourcir un peu la durée du crédit (de 25 à 15 ans par exemple).
-Si vous cherchez à vous créer des sources de revenus supplémentaires, être indépendant financièrement d’ici quelques années, et multiplier les achats immobiliers, créer un cash-flow positif est essentiel. Vous aurez donc tout intérêt à allonger la durée de votre crédit au maximum pour que vos investissements mettent un maximum d’argent dans votre poche dès aujourd’hui.

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